08/01/2014
Au jardin, l'hiver...
Au jardin l’hiver…
...est un mal nécessaire. Dans nos régions aux climats contrastés, la végétation est adaptée aux changements de saison et le repos hivernal est indispensable à beaucoup d’espèces. Quant à la neige, elle est l’amie de notre potager et de nos massifs qu’elle protège des gelées. Si nous avons planté et semé au bon moment, on trouvera encore beaucoup de produits au potager. Recouverte de tourbe et de feuilles mortes, la carotte passe très bien l’hiver, et reste ainsi tout au long de l’année un légume frais, gorgé de vitamine A. En début de saison, nous nous régalerons de choux de Bruxelles, de choux-fleurs, de navets, et de radis d’hiver. Les endives, en caisse et en cave, ou en pleine terre, enfouies profondément, se mangent aussi bien en salade que braisées. La mâche, le pissenlit, le poireau est récolté tout l’hiver. Recouverts de neige (rare en ce moment), le persil et le cerfeuil résistent bien au gel, sans oublier l’oseille, qui nous fera d’excellentes soupes.
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Recette de la soupe à l’oseille à la fois simple et rapide. Commencer par couper une douzaine de feuilles d’oseilles et débarrassez vous des tiges _ Eplucher deux belles pommes de terre et les couper en morceaux _ Peler puis émincer l’oignon _ Faire fondre du beurre dans une casserole, faire suer l’oignon et cuire légèrement doré _ Ajouter les feuilles d’oseilles _ Verser un ½ litre d’eau plus 25 cl de bouillon de volaille dans la casserole _ ajouter les morceaux de pomme de terre. La cuisson dure environ 15 minutes, jusqu’à ce que les pommes de terre soient fondantes. Mixer le tout en ayant ajouté deux portions de fromage fondu. Saler, poivrer…
Bon appétit !
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28/12/2013
Le gui l'an neuf...
Le gui dont ses rameaux...
…se divisent généralement en trois qui est un chiffre sacré reste vert tout l’hiver contrairement aux autres arbres sur lesquels il pousse. Pour cette raison le gui symbolise l’immortalité et le gui du chêne serait plus magique. La coutume de s’embrasser sous le gui le jour de l’an remonte selon certaines sources au 2éme siècle avant J.C. A l’occasion d’une cérémonie sacrée célébrant l’immortalité de l’âme, les druides coupaient du gui avec une serpe d’or. La récolte coupée était alors accrochée à l’entrée des maisons en guise de protection. Les invités embrassaient alors tout naturellement leurs hôtes sous le gui, et la légende est ainsi née.
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Le gui ''porte bonheur'' qui se vend chaque fin année au cœur des cités a effectivement des vertus médicinales. En herboristerie, le gui était prescrit pour soigner l’épilepsie, les désordres nerveux et la digestion. Au 19 ème siècle, il entrait dans la composition de remèdes contre la coqueluche. La viscine, substance contenue dans le fruit blanc du gui, servait autre fois à faire de la glu. Plus récemment, utilisée à faible dose, elle s’avère bénéfique contre l’hypertension, les maladies cardiaques. Certaines d’entre elles tendraient à prouver que le gui agirait sur le système immunitaire et parviendrait à inhiber les tumeurs cancéreuses.
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22/12/2013
De six à Zéro en claire?
L’huître…
…est une espèce animale cultivée. Elle a été longtemps récoltée sur les bancs où elle se développe naturellement. Mais à l’Antiquité, les Romains parquaient les espèces de la Méditerranée pour les engraisser et en favoriser la reproduction. Cet exemple fut imité, plus tard, sur les côtes de l’Océan. Il faut toutefois attendre 1860 pour assister à la création de l’ostréiculture scientifique par les Français de Bon et Coste. Leurs méthodes sont partout adoptées aujourd’hui.L’avicule est cultivée, elle, pour la perle qu’elle nourrit de ses propres tissus. On trouve, dans le même groupe, la gryphée ou ‘’ huître portugaise’’ qu’un bateau venant de Lisbonne immergea accidentellement en Gironde en 1868.
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En parler, c’est bien, mais les manger, c’est encore mieux ! Incontournables pour les fêtes de fin d’année, les huîtres demandent un p’tit peu d’attention est suscitent bien des questions. Ce sont les chiffres de 6 à 0 qui définissent la taille, plus le numéro est p’tit plus l’huître est grosse. Les vertes présentent une couleur verte du à l’ingestion de navicule bleue mais ne change pas le goût. La spéciale de claire verte ou blanche est plus ronde avec un volume de chaire plus important. Les fines de claire ayant subit un passage en claire d’au moins un mois, leur donne un goût plus prononcé, plus de chaire et coquille plus belle. L’huître des quatre saisons, appellation commerciale, a la particularité d’être plus grasse que les autres et ce en n’importe quelle saison.
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