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02/02/2014

L'orange

Orange : anti-fatigue

ORANGE 09.pngPour mon grand père, c’était la surprise dans le soulier de Noël. Aujourd’hui, on en consommerait annuellement plus de 500 000 tonnes. L’analyse de sa pulpe nous donne en quelque sorte : 90/100 d’eau, du sucre directement assimilable sous forme de glucose-fructose, et surtout une exceptionnelle richesse en vitamine C. Cette vitamine anti-fatigue stimule les défenses de l’organisme, indispensable à la formation des os et des dents, et favorise l’assimilation du fer. Toutefois, attention cette vitamine ce détruit rapidement à l’air. Ces tonnages sont importés principalement du Maroc et de l’Espagne. Parmi les variétés, on y trouve : la Navel Washington de novembre à avril, les Salustiana et  Maltaise de décembre à mars, Washington sanguine de février à fin avril.

ORANGE 11.pngA la source

L’oranger est cultivé en Asie depuis plus de 4000 ans, le nom de son fruit est dérivé de l’arabe narandj lui-même issu du terme sanscrit nagarunga.

ORANGE 03.pngTisane d’orange : Verser dans une tasse le jus d’orange plus une cuillère à café de miel. Remplir ensuite la tasse d’eau bouillante et mélanger. Boire bien chaud avant de se coucher. Aucune contre-indication.signature_006.gif

08/01/2014

Au jardin, l'hiver...

Au jardin l’hiver…

potager sous la neige.png...est un mal nécessaire. Dans nos régions aux climats contrastés, la végétation est adaptée aux changements de saison et le repos hivernal est indispensable à beaucoup d’espèces. Quant à la neige, elle est l’amie de notre potager et de nos massifs qu’elle protège des gelées. Si nous avons planté et semé au bon moment, on trouvera encore beaucoup de produits au potager. Recouverte de tourbe et de feuilles mortes, la carotte passe très bien l’hiver, et reste ainsi tout au long de l’année un légume frais, gorgé de vitamine A. En début de saison, nous nous régalerons de choux de Bruxelles, de choux-fleurs, de navets, et de radis d’hiver. Les endives, en caisse et en cave, ou en pleine terre, enfouies potager sous la neige 02.pngprofondément, se mangent aussi bien en salade que braisées. La mâche, le pissenlit, le poireau est récolté tout l’hiver. Recouverts de neige (rare en ce moment), le persil et le cerfeuil résistent bien au gel, sans oublier l’oseille, qui nous fera d’excellentes soupes.

Dans la rubrique ''à la source''

potager sous la neige 07.pngRecette de la soupe à l’oseille à la fois simple et rapide. Commencer par couper une douzaine de feuilles d’oseilles et débarrassez  vous des tiges _ Eplucher deux belles pommes de terre et les couper en morceaux _ Peler puis émincer l’oignon _ Faire fondre du beurre dans une casserole, faire suer l’oignon et cuire légèrement doré _ Ajouter les feuilles d’oseilles _ Verser  un ½ litre d’eau plus 25 cl de bouillon de volaille dans la casserole _ ajouter les morceaux de pomme de terre. La cuisson dure environ 15 minutes, jusqu’à  ce que les pommes de terre soient fondantes. Mixer le tout en potager sous la neige 10.pngayant ajouté deux portions de fromage fondu. Saler, poivrer…

Bon appétit !signature_006.gif

 

 

28/12/2013

Le gui l'an neuf...

gui.06.pngLe gui dont ses rameaux...

…se divisent généralement en trois qui est un chiffre sacré reste vert tout l’hiver contrairement aux autres arbres sur lesquels il pousse. Pour cette raison le gui symbolise l’immortalité et legui.01.png gui du chêne serait plus magique. La coutume de s’embrasser sous le gui le jour de l’an remonte selon certaines sources au 2éme siècle avant J.C. A l’occasion d’une cérémonie sacrée célébrant l’immortalité de l’âme, les druides coupaient du gui avec une serpe d’or. La récolte coupée était alors accrochée à l’entrée des maisons en guise de protection. Les invités embrassaient alors tout naturellement leurs hôtes sous le gui, et la légende est ainsi née.

gui.05.pngDans la rubrique ''à la source''

Le gui ''porte bonheur'' qui se vend chaque fin année au cœur des cités a effectivement des vertus médicinales. En herboristerie, le gui était prescrit pour soigner l’épilepsie, les désordres nerveux et la digestion. Au 19 ème siècle, il entrait dans la composition de remèdes contre la coqueluche. La viscine, substancegui.04.png contenue dans le fruit blanc du gui, servait autre fois à faire de la glu. Plus récemment, utilisée à faible dose, elle s’avère bénéfique contre l’hypertension, les maladies cardiaques. Certaines d’entre elles tendraient à prouver que le gui agirait sur le système immunitaire et parviendrait à inhiber les tumeurs cancéreuses.Ast'Olkif3.gif