Love story à l'iranienne.

*Love story à l’iranienne* est une bande dessinée très documentée sur l’Iran, illustrée et montrée sans tabou par Deloupy. C’est le fruit de nombreuses rencontres clandestines avec de jeunes couples qui témoignent de leurs vies auprès d’un duo de journalistes aux pseudos Jane Deuxard et Deloupy. On y découvre Soban, Jamil eh, Yahid, ou comme parmi eux, Gila et Mila, fiancés depuis huit ans. Cet album relate ces échanges dans un ouvrage découpé en chapitres  qui racontent chacun leur futur. Des conversations sur les sentiments, le mariage arrangé, les rencontres, le couple la sexualité, avec en filigrane la place de la femme, toujours plus cloisonnée et difficile. Des échanges qui évoquent également la famille, le travail, l’argent, la politique. Ce pays est toujours traditionaliste. Le contrôle du régime iranien sur les réseaux sociaux et la vie quotidienne s’est renforcé ces dernières années. Au fil des pages, la jeunesse oscille entre désespoir et cynisme.  Quelques exemples : « Deux jeunes gens flirtant et n’ayant pas le droit d’être ensemble craignent toujours de rencontrer des connaissances, ou de la famille » « En Iran, on ne peut pas perdre sa virginité avant le mariage ». A découvrir sans hésiter, et c’est aux éditions « Delcourt/Mirages ».

*C’était un 21 juillet 1969* Quels sont les deux hommes de l’équipage d’Apollo XI qui mettent les premiers le pied sur la lune et y téléphonent au président Nixon ?

1) Conrad et Bean.

2) Gordon et Collins.

3) Armstrong et Aldrin

 

 

Dickie dans l'espace 05 2024

*Dickie dans l’espace* Avec cette bande-dessinée, son auteur flamand Pieter De Poortere, débarque dans l’espace, le tout sans une parole, avec cet humour noir et ce sens du gag et de l’absurde qu’il manie à la perfection. Qui n’a jamais rêvé de devenir cosmonaute et de parcourir l’immensité de l’univers… Dickie a réalisé ce rêve, sauf que chez lui, l’espace est surtout le lieu propice à toutes sortes de catastrophes. Les guerres se déclenchent par simple quiproquos ; les aliens aiment dessiner des sexes gigantesques dans les champs de blé et les cosmonautes dépressifs tentent de se pendre en apesanteur. Bref ; on peut dire que contrairement à notre planète Terre : le monde de Dickie ne tourne pas très rond. Voilà un album délirant, hilarant, qui se lit rapidement et qui devrait séduire un public élargi. C’est à découvrir aux éditions « Glénat »

 *P’tit moment de détente*

Mon premier est un article.

Mon second est un ordre de départ.

Mon troisième n’est pas laid.

Je me lave dans mon tout.

 

Archers Célestes 16 03 2024

*Archers Célestes* A la lecture de cette bande dessinée, scénarisée par Lucas Teixeira, on a un peu l’impression de lire le brouillon de l’album. On se retrouve alors dans un monde où constellations et signes du zodiaque ont pris vie, l’équilibre durement trouvé et protégé par un accord, et semble soudain menacé et sur le point de vaciller. Orion, désespéré de voir le peuple affamé, souffrir, part en compagnie de la Grande Ours et la P’tite Ourse, afin de trouver l’origine du déséquilibre et d’y remédier. L’intrigue aurait du être palpitante, mais le traitement est trop superficiel, ça manque de détails, de dialogue, on s’y perd même parfois. Niveau graphisme, Gabriel Picolo en est le dessinateur/coloriste. Sa couverture nous donne envie de le parcourir… Dés les premières pages et surtout les suivantes manquent d’intérêts, son intérieur pourrait être plus agréable et plus abouti…Bref, cet album ressemble plutôt à un premier jet, mais pas à une histoire aboutie. C’est aux éditions « Shockdom »

 *P’tit moment de détente*

Mon premier brille.

Mon second est un pronom relatif.

Mon troisième protège le doigt de la couturière.

Mon tout est une très belle fleur.