14/11/2014
A l'ombre des noiseraies
La noix…
- …fait partie intégrante du paysage patrimonial, économique et humain du pays. De son noyer, tout est bon, de la racine au fruit, tout est utilisé.
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Les racines par des constructeurs prestigieux de limousine pour leurs tableaux de bord en ronce de noyer. Le bois par les ébénistes. Le brou, cette peau verte qui tache les doigts, par les teinturiers et les distillateurs. La coque du fruit, excellent matériau de chauffage. Les feuilles, prisées par l’industrie pharmaceutique. Le tourteau pour l’alimentation du bétail et enfin les cerneaux pour l’alimentation humaine.
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La noix, véritable médicament naturel, excellente pour le cœur, riches en acides gras oméga-3, dotée d’un fort taux de magnésium protégeant les artères. Elle aide à diminuer le taux de mauvais cholestérol dans le sang. Les noix sont riches en fibres alimentaires, ne possèdent pas de valeur nutritionnelle apparente mais tiennent un rôle très important dans le bon fonctionnement du transit intestinal. Les noix sont également de puissants antioxydants qui diminuent les dégâts des radicaux libres, responsables notamment du vieillissement de la peau.
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Attention tout de même, si les noix sont bénéfiques pour la santé, il faut faire attention de ne pas en abuser et se limiter à 30 gr par jour.
- Et pourquoi pas : cette p’tite recette sans farine
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200g de cerneaux, 100g de sucre, 3 œufs, une pincée de sel et une cuillère de rhum (facultatif). Réduire les cerneaux en poudre, et vous y ajoutez tous les ingrédients, ensuite mélangez. Versez dans un moule à cake après avoir chemisé celui-ci. Cuir à feu doux (150°) environ une ½ h, surveiller la cuisson, c’est cuit quand un couteau plongé au cœur du gâteau ressort pratiquement sec.
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10/11/2014
Un village, une richesse
l'église de Souvigny
Souvigny-en-Sologne (loir et Cher),p'tit village de 500 habitants ,possède une église particulièrement remarquable. Elle est typique de ces édifices solognots, des plus anciens en tout cas, qui ressemblent à de vastes granges charpentées de bois et couvertes de grands toits de tuiles plates. L’église de Souvigny n’échappe pas à la règle et semble ensevelie sous son grand toit dont émerge son clocher couvert d’ardoises. Elle comporte aussi une galerie extérieure, « le caque toué », qui se développe de chaque coté du porche. Avant ou après le service dominical, l’assemblée villageoise se transmettait les nouvelles à l’abri de la pluie et du soleil, d’où le nom qui signifie l’endroit où l’on caquète !
A la source :
L’église de Souvigny-en-Sologne a été bâtie au XIIème siècle. A l’intérieur on peut admirer : le grand retable en bois et peint datant du XVIIème. En son centre on peut admirer une représentation assez rare de la Messe de St Martin, un épisode remarquable de la vie du saint auquel l’église est dédiée. Le tabernacle en bois doré est sculpté. Le mobilier de l’église comporte deux beaux bâtons de procession ainsi qu’un lutrin en bois du XVIII, dont l’aigle surmonte un pied admirablement sculpté. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis le 23 avril 1979.
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31/10/2014
Halloween ''Le fauteuil qui fume''
· Il fumait…
- …des cigarettes par dizaines. A dire vrai, il en fumait par centaine. Il en fumait tant et tant que ses artères se bouchèrent et un jour… on dut même lui couper une jambe.
- Mais il ne s’arrêta pas pour autant et mourut, un soir de décembre, emporté par la nicotine. Voici des années maintenant que le fauteuil de grand-père est vide. Des années qu’elle veille à ce que tout reste « impeccable »
- Bien des fois après sa mort, elle avait déplacé le lourd fauteuil contre le mur du fond afin de donner plus d’espace à la salle de séjour. Mais à chaque fois, au p’tit matin, elle l’avait retrouvé devant la cheminé. Le p’tit cendrier n’avait pas été vidé et empestait le tabac froid. Perché sur le rebord, un vieux mégot tordu était encore là. Consommé de moitié. Celui-là même que grand-père fumait lorsque la mort l’emporta.
- Le mégot avait été mordu… Une profonde entaille s’y dessinait encore distinctement.
- Parfois les domestiques se lançaient des défis. Pitting était le plus téméraire. Un jour, il osa porter le reste de la cigarette à ses lèvres avec l’intention d’en tirer une bouffée pour limiter grand-père. Mais il constata avec horreur que le mégot était encore tiède, et donna sa démission le soir même. Durant l’hiver, des bruits de béquilles se faisaient entendre : « Tchac !... Tchac !... » Parfois, on eut juré que quelqu’un toussait.
- Nul n’osait désormais entrer dans la salle de séjour. A l’exception de grand-mère qui y pénétrait avec peine afin d’aérer la pièce…
- La salle était enfumée !
- Et impossible que cela provienne de la cheminée, puisqu’aucune bûche n’y avait plus été déposée depuis de longues années ! Il fallait se rendre à l’évidence :
- Le fauteuil fumait !
- Histoire tirée de l’encyclopédie curieuse& bizarre par Billy Brouillard « Les Fantômes » imaginée, écrite& enluminée par Guillaume Bianco.
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