Bus de nuit.

* Bus de nuit * 
Premier album graphique d’un diptyque, ou Zuo Ma (de son vrai nom Zou Jian), né en 1983 dans la province du Hubei (Chine) en est le scénariste et illustrateur. Sous forme de conte, en noir et blanc, cette histoire est empreinte du quotidien, de la magie douce, aux émotions, aux souvenir et aux désirs les plus profonds. Ce *Bus de nuit* est porteur de toutes ces caractéristiques. Ce voyage à bord d’un bus la nuit, qui paraît au départ tout à fait normal penche rapidement vers le fantastique. Chaque arrêt se veut une étape dans un univers inconnu, propice aux rencontres inattendues et à la découverte de créatures et de lieux étonnants. Et si la destination finale se fait désirer, les arrêts intermédiaires ne manqueront pas de nous révéler ce que l’on ignorait même être en train de chercher.  A découvrir sans modération…  Son titre original *Night Bus* et son ensemble a été traduit en version française par les Editions Cambourakis.
17 juin 1789.
Le Tiers-État se proclame Assemblée nationale. Quel président de séance écrit : « C’est le premier jour mémorable à inscrire dans les fastes de la Nation ». 
Est-ce ?
1)    *a*ll*.
2)    B**na**.
3)    *ie**s.

Fromage aux clous

* Les clous de girofle * 
Certains fromages ne plaisent pas à tout le monde comme, par exemple, le fromage aux clous de girofle avec son parfum si particulier qui en rebute plus d’un. Pour autant, ce fromage néerlandais a ses adeptes, il vient de la province de Frise et constitue une exception parmi leurs variétés  de fromages.  En effet, il est fabriqué à partir de lait partiellement écrémé et a un goût légèrement acide. A l’origine, c’étaient des herbes aromatiques qui lui donnaient cette saveur. Quant à la couleur, on utilisait aussi des *crottes de moutons purifiées*. Plus tard, le fromage fut agrémenté de cumin et de clous de girofle. La spécialité locale emprunte donc son goût si caractéristique à un ingrédient qui vient de l’autre bout du monde. Le gouda, dit un dicton marin, ne passe pas  l’Equateur, se met à suinter et se couvre de moisissures. Au contraire, le nagaïkas  maigre, acide et compact, résiste bien grâce à l’effet conservateur des clous de girofle. Si vous avez l’occasion de le goûter, n’hésitez pas, ne serait-ce que pour en parler !
Quelques charades faciles.
C’est notre p’tit moment de détente !
Le chant de mon premier réveille la basse-cour.
Mon second est une lettre de l’alphabet.
Je dors dans mon troisième.
Mon quatrième est la moitié de coco.
Mon tout est une fleur des champs.

 

L'homme qui assassinait sa vie.

*L’homme qui assassinait sa vie*. Bande dessinée scénarisée par Emmanuel Moynot d’après le roman de Jean Vautrin, *un polar bien sombre et sanglant*. Nous somme en septembre 2001, il pleut lourdement, un homme  qui dit s’appeler François-Fréderic Frey débarque de la gare Saint-Jean à Bordeaux, et s’installe dans un hôtel à proximité. Il vient de passer trois années de prison pour abus de biens sociaux et fausses factures. Abandonné et trahi par le monde auquel il appartenait, il est décidé de régler ses comptes avant de partir en enfer. A quelques pas de là, Gus Carape, médiocre enquêteur privé  de son * Agence Spector *essaie tant bien que mal de passer le temps. Un peu plus loin, le vieux commissaire Kowalski arrondi ses fin de mois en surveillant "les entrepôts Morales". Trois destins qui ont en partage un certain sens de la poisse, pour ne pas dire du désespoir. Mais c’est sur l’autoroute Bordeaux /Toulouse que ces trois trajectoires de vie vont véritablement s’entrecroiser Au programme : un cadavre dans le coffre, un chien errent qui a une addiction au whisky, des gendarmes, une course poursuite, une junkie, des femmes libidineuses  et un autiste embarqué malencontreusement dans un car de touriste japonais, Bref! tout une série de personnages plus loufoques les uns que les autres. *L’homme qui assassinait sa vie* est à conseiller à celles et ceux qui aiment les ambiances déjantées, glauques et les histoires qui se terminent mal. Un très bon polar de derrière les fagots ! Et c’est aux éditions Casterman.
Quelques charades faciles.
Notre p’tit moment de détente !
Mon premier est une couleur.
Mon second borde le pré.
Mon tout est une fleur des champs.