Bluebells Wood

Bluebells Wood. Guillaume Sorel, auteur complet, signant scénario et dessin, nous livre ici un magnifique roman graphique. Le récit aventureux flirte entre réalisme et fantastique. Depuis que sa femme l’a quitté tristement, William s’est évadé de la réalité du quotidien pour aller peindre et dessiner dans un endroit reculé. Il a choisi un p’tit bout de paradis, et une maison surplombant une plage déserte, au fin fond d’une forêt. Ses seules relations sociales sont les visites régulières de son vieil ami Victor et la jeune et jolie Rosalie, son modèle de dessin. Il vit toujours dans le déni, mais essaie de se reconstruire dans ce coin perdu. Lors d’une ballade en barque, il est attaqué par un groupe de sirènes avant d’être sauvé de la noyade par l’une d’entre elles. S’engage alors un subtil jeu amoureux, avec une pointe de jalousie et beaucoup de volupté. Cet album est fantastique, une pure réussite. A noter en fin d’ouvrage, des croquis de portrait et de superbes tableaux pleine page qui vient amplifier cette approche graphique.
A se procurer où à offrir.
C’est aux Editions Glénat.
Quelques charades faciles.
Un p’tit moment de détente !
Mon premier est une lettre de l’alphabet.
Mon second est une lettre de l’alphabet.
Mon troisième est parfois élevé.
Mon quatrième est une lettre de l’alphabet.
Mon tout est un perroquet.

Derrière la colline

Derrière la colline. Album graphique qui questionne sur le vieillissement, magistralement scénarisé par Mickael Mignet et magnifiquement illustré par Ulric. Voilà l’idée de départ de cette histoire. Pierre qui perd la tête, s’échappe de son EHPAD pour rejoindre Flavie, une jeune femme qui l’enlace sur une photo jaunie. Commence alors un road trip porté par le hasard et la nostalgie, où la mémoire va, peu à peu lui revenir. Une histoire émouvante qui nous touche, surtout en ces temps de Covid-19, où le vieillissement apporte son lot de problématiques. Cette bande dessinée a pour but de nous faire réagir, afin d’éviter de sombrer dans le moralisme. Il y a en France plus d’un million de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et environ 700 000 résidents en établissement d’hébergement pour personnes âgées.
Album à se procurer, ou pourquoi pas offrir.
C’est aux Éditions tarTa Mudo, collection Tebeos.
Quelques charades faciles.
Un p’tit moment de détente !
En Provence, mon premier est une ferme.
Mon second est un arbre.
Mon troisième est un nombre.
Mon quatrième est un échassier.
Mon tout est une région montagneuse du centre de la France.

En vue d'Halloween.

En vue d’Halloween ! Sculptez votre citrouille.
Mais d’abord, connaissez-vous son histoire : Il y en a deux espèces de citrouille, la traditionnelle et la géante (appelée potiron en France). Elles auraient été domestiquées au moins 5000 ans avant Jésus-Christ au Mexique. Ce serait toutefois l’explorateur espagnol Alvar Nunez Cabeza de Vaca qui vit des citrouilles en Floride en 1528 et rapporta les premières graines en Europe. A l’origine, le fruit était p’tit et l’écorce dure, on le cultivait pour ses graines comestibles. Avec le temps, des variétés à chair plus épaisse et de texture moins fibreuses ont été développés et utilisées pour notre consommation. La transformation de la citrouille en matériau de sculpture est relativement récente. Cela doit venir d’Irlande, où il existe une tradition de sculpter des rutabagas et navets en lanternes pour la Toussaint (l’Halloween). On croit que des migrants irlandais auraient jeté leur dévolu sur la citrouille en Amérique du Nord, tout simplement parce qu’elle est plus facile à sculpter. Depuis plus d’une vingtaine d’ années l’Halloween et ses citrouilles sont à l’honneur en France, dont les magasins se parent pour la fête, tout comme nous autres et surtout les enfants. Et pourquoi pas conserver quelques graines de votre citrouille sculptée. Semées en pleine terre au printemps, elles donneront de belles grosses citrouilles pour l’Halloween prochain. P’tite question : d’après-vous : la citrouille est-elle un fruit ou un légume…, ben tout dépend de votre pont de vue. Si on le mange en plat principal, exemple en soupe, c’est un légume. Si on le mange comme dessert, comme une tarte, alors c’est un fruit. Ben alors, tranchons la poire en deux en l’appelant tout simplement un légume fruitier.
Notre tarte à la citrouille.
Il en existe de nombreuses versions, mais celle-ci est particulièrement savoureuse. On fait cuire des pruneaux dans de l’armagnac, ou du cognac dilué avec de l’eau jusqu'à ce qu’ils deviennent tendres. On tapisse une pâte brisée des pruneaux que l’on recouvre d’une purée de citrouille cuite à la vapeur et passée au mélangeur avec des œufs, de la crème fraiche, du sucre et de la vanille. Cuire au four 45 minutes ou jusqu’à la surface de la tarte soit dorée. Servir alors avec le reste de pruneaux et des amendes grillées.