Tristan & Yseult

* Tristan & Yseult * 
Album graphique ou Agnès Maupré, scénariste réalise un tour de force en s’appropriant un énorme héritage et en en faisant une histoire à la fois connue et inédite. Elle y mélange souvenirs, devenus entre temps fantasmes et légèrement érotiques. On y reconnait également dans cet album, les dessins doux, colorés propre à Singeon.  Dès le début, on y voit *Yseult* jeune demoiselle turbulente,  grimper dans les arbres, claquer les portes et faire rougir les garçons. Elle attend le prince charmant et bien évidemment, il sera chevaleresque, courageux et beau comme un dieu. Alors quand le blond Tristan la sauve du dragon, elle sait que c’est à lui que revient son cœur. Mais voilà Tristan est en mission pour son oncle, le gentil roi Marc. Ce dernier veut épouser la jeune femme a qui appartient ce cheveu d’or amené au printemps dernier par deux hirondelles. Cette future demoiselle n’est autre que notre frénétique Yseult. Avant son départ pour retrouver le roi, sa mère, grand magicienne lui offre un filtre d’amour à partager avec Marc, le jour de leurs noces. Mais voilà, l’insouciante attendue par le souverain va faire absorber la potion magique à son héros Tristan avant de la prendre elle même. Et alors me dites-vous !!!  Ben, c'est à vous de découvrir la suite, en vous procurant ce magnifique album… C’est aux Editions Gallimard (Collection Fétiche).
3 juin 1899.
L’Autriche et la Cour des Habsbourg prennent le deuil : quel prince de la valse et de l’opérette s’éteint dans une véritable apothéose 
Est-ce ?
1)   *o**nn **ra*ss p**e.
2)    J**an* S*ra**s **ils.
3)    *a** V** We**r.

L'homme qui assassinait sa vie.

*L’homme qui assassinait sa vie*. Bande dessinée scénarisée par Emmanuel Moynot d’après le roman de Jean Vautrin, *un polar bien sombre et sanglant*. Nous somme en septembre 2001, il pleut lourdement, un homme  qui dit s’appeler François-Fréderic Frey débarque de la gare Saint-Jean à Bordeaux, et s’installe dans un hôtel à proximité. Il vient de passer trois années de prison pour abus de biens sociaux et fausses factures. Abandonné et trahi par le monde auquel il appartenait, il est décidé de régler ses comptes avant de partir en enfer. A quelques pas de là, Gus Carape, médiocre enquêteur privé  de son * Agence Spector *essaie tant bien que mal de passer le temps. Un peu plus loin, le vieux commissaire Kowalski arrondi ses fin de mois en surveillant "les entrepôts Morales". Trois destins qui ont en partage un certain sens de la poisse, pour ne pas dire du désespoir. Mais c’est sur l’autoroute Bordeaux /Toulouse que ces trois trajectoires de vie vont véritablement s’entrecroiser Au programme : un cadavre dans le coffre, un chien errent qui a une addiction au whisky, des gendarmes, une course poursuite, une junkie, des femmes libidineuses  et un autiste embarqué malencontreusement dans un car de touriste japonais, Bref! tout une série de personnages plus loufoques les uns que les autres. *L’homme qui assassinait sa vie* est à conseiller à celles et ceux qui aiment les ambiances déjantées, glauques et les histoires qui se terminent mal. Un très bon polar de derrière les fagots ! Et c’est aux éditions Casterman.
Quelques charades faciles.
Notre p’tit moment de détente !
Mon premier est une couleur.
Mon second borde le pré.
Mon tout est une fleur des champs.

 

Onibi.

* Onibi * « Carnet du Japon invisible ». 
Cet album graphique se base sur le véritable voyage des auteurs que sont Olivier Pichard pour le scénario/couleurs, et Cécile Brun pour les dessins/photos. Malgré la modernisation du pays, les Japonais prennent les histoires de fantômes très au sérieux. Installés en bordure de la mer à Nigata, nos jeunes acteurs achètent pour leur aventure un ancien appareil photo argentique censé imprimer les esprits sur la pellicule. Chacun est flanqué d’un carnet de note écrit de la main de Cécile. Ils vont en autres croisé des kitsune (renards à neuf queues), onibi, monstre aquatique, chochin obake (lanterne fantôme)… Un mélange entre réalité et onirisme très réussi. A chaque fin de chapitre, on y découvre les photos aussi étranges que dérangeantes prises avec cet appareil. On peut d’ailleurs retrouver une cartographie des lieux en fin de volume, agrémenté d‘une double page façon carnet de voyage. On y trouve également un tutoriel pour réussir à développer les photos de yokais.  Genre de cet album, ciblé les jeunes de 12/15 (Atelier Santo). Editions Issekinicho.
29 mai 1825.
Quel souverain reçoit en grande pompe l’onction royale dans la cathédrale de Reims. Son sacre a été le dernier de notre histoire. 
Est-ce ?
1)    *o*i* X**II
2)     C*a**e* *
3)    Lo**s-P*ilip**