13/11/2018
Wonder (piles)
Renée dit Wonder, jeune ouvrière de l’usine Wonder, au nord de Paris, et nous sommes en mai 1968. Elle remplit des piles de cette matière noirâtre composée de zinc et de dioxyde/manganèse à longueur de journée. Effacée, sage au travail comme dans sa vie privée. Elle se cherche, et rencontre sur son chemin des personnes plus ou moins bienveillantes à son égard. Elle croise parmi les étudiants rebelles, le philosophe Michel Foucault, et une femme qui ressemble à Angela Davis. A mesure qu’elle avance sur les chemins de l’émancipation, elle rencontre l’amour, expérimente le partage, la liberté sexuelle, surmonte sa timidité, s’ouvre au monde et à l’espoir. La pilule bien qu'autorisée un an plus tôt, est loin d’être utilisée, et l’avortement est encore strictement interdit. La France du général De Gaulle s’ennuie.L’Europe est à son tour balayée par la révolte estudiantine, dont le souffle vient d’Amérique du Nord. En France, elle se double d’une grève générale. « rêve général » écrivait-on alors sur les murs, en ôtant le G. A vous de découvrir Renée dans le rôle de Wonder dans ce bel album aux couleurs chaudes, scénarisé par François Begaudeau, dessiné par Elodie Durand, (Éditions Delcourt/Mirages).
15 novembre 1976
Un monstre de cinéma disparaît après avoir été la vedette de 70 films et joué tous les rôles aves un égal succès.
Est-ce ?
1) L**is *ou*et.
2) J**es Ra**u.
3) **an *a*in.
05:00 Publié dans Artistes, Blog, Carré Verlaine, Consommation, divers, Education, Film, Habitat, Histoire, Jeux, Livre, Loisirs, Manifestations, Politique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
11/11/2018
Ceux qui restent
Ceux qui restent, comme le suggère le titre s’intéresse de près à la thématique de la douleur vécue par ceux qui doivent continuer de vivre, malgré l’absence d’un proche aimé. BD scénarisée par Josep Busquet, et très inspiré entre conte et thriller. Le p’tit Ben a disparu, s’est volatilisé par la fenêtre. Au p’tit matin, les parents appellent la police, celle-ci conclue à une fugue, toute la population alors se mobilise pour le retrouver. Affiches, battues, manifestations, la télévision…, mais rien. Beaucoup plus tard, Ben réapparaît aussi soudainement qu’il avait disparu et raconte ses aventures « imaginaires » au pays des dragons et forces du mal. Face à ce délire d’enfant, les psychiatres s’en mêlent et concluent à un désordre psychologique. Ben va re-disparaître à nouveau, et là les parents vont être mis en accusation… Le graphisme agréable aux couleurs ternes d’Alex Söul nous plongent dans une atmosphère limite anxiogène. On attend donc le dénouement, on veut savoir, mais il faudra aller jusqu’au bout de l’album pour découvrir cette chute originale et pleine de nostalgie. Voilà un bon moment de lecture.
9 novembre 1926
Toutes les têtes couronnées d’Europe arrivent à Bruxelles pour un mariage princier : demain, Léopold épousera Astrid de Suède.
Celle-ci est-elle ?
1) La p’**te *il*e du *oi *ustave V.
2) *a fill*.
3) S* ni**e.
05:00 Publié dans Artistes, Blog, Carré Verlaine, Consommation, divers, Education, Film, Habitat, Histoire, Jeux, Livre, Loisirs, Manifestations, Politique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
08/11/2018
Bojangles
En attendant Bojangles d’après le roman d’Olivier Bourdeaut est la version scénarisée par Ingrid Chabbert, dessinée par Carole Maurel. C’est l’histoire très poétique d’une famille hors-norme, vivant au gré des fantaisies de la mère. L’essentiel de l’original de cette BD a été conservé, la grâce, le sourire dans toute les circonstances, y compris à l’hôpital psychiatrique. Il y a dans la première partie, quelque chose des années folles, où l’extravagance tenait lieu de première des qualités. Par la suite en revanche, le désenchantement nous happe comme il a happé le tournant des années 30 et 40. La mise en page est soignée, les regards sont terribles ou touchants, ça transpire la folie débordante, la joie, l’exubérance, la peur, la détresse mais évidement et surtout l’amour !
Véritable régal pour les yeux.
Mais au fait, qui est ce Bojangles ? Il s’agit de William Luther Robinson, danseur de claquettes américain mort à New York en 1949. Son surnom vient de la contraction de « bones jangle » qui signifie «tintement d’os ». La chanson Mr. Bojangles a été écrite en son hommage en 1968 par Jerry Jeff Walker. Interprétée par Bob Dylan, Sammy Davis Junior, Whitney Houston ou encore Robbie William, seule Nina Simone l’a transcendée pour en faire un des plus beaux titres de son répertoire :
https://www.youtube.com/watch?v=LzofnHLOer4 . L’écoute de ce morceau est indissociable de la lecture de ce roman graphique.
3 novembre 1942
« Donnez-moi un mois et je chasserai les Allemands d’Afrique » avait dit Montgomery et oblige Rommel à battre en retraite.
Est-ce à ?
1) *ob*ou*.
2) *en**azi.
3) *l-A**mein.
04:00 Publié dans Artistes, Blog, Carré Verlaine, Consommation, divers, Education, Film, Habitat, Histoire, Jeux, Livre, Loisirs, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (2)