15/06/2018
Ceux qui me restent
Ceux qui me restent" magnifique album graphique scénarisé par Damien Marie et qui suit dans le même registre, le résumé du 11 juin 2018 "La tête qui tourne et la parole qui s’en va" de Béatrice Gurrey. Après le décès de sa jeune femme, la vie de Florent bascule. Il doit élever seul leur p’tite fille Lilie (Aurélie), avec tous les risques de maladresses qui sont liées. Une fois devenue adulte, la fille se sépare de son père, et ce pendant deux décennies. A 70 ans, Florent, souffrant d’Alzheimer est en maison de retraite où il ne cesse de rechercher sa p’tite fille de 5 ans, qu’il croit avoir perdue sur le Ferry au retour d’Angleterre. Lilie reprend contact et rend régulièrement visite à son père, afin d’entretenir un lien auquel elle y croit coûte que coûte. Son père ne la reconnait plus, l'appelle sa p’tite Lilie qui pour lui n'est encore qu'une enfant et non cette jolie jeune femme qui se trouve face à lui. Ses phrases sont confuses, ses mots sont aussi flous que ses souvenirs… Tout est parfaitement maîtrisé, les dessins et couleurs de Laurent Bonneau y sont pour beaucoup, comme le titre en couverture qui s’efface en est le premier exemple. Cette bande dessinée un formidable témoignage sur cette maladie, avec comme lueur d’espoir la persévérance, le courage et le soutien des proches. Une grande réussite ! C'est aux Edition Grand Angle.
15 juin 1785
C’est le premier martyr de l’aérostation : partie de Boulogne, sa montgolfière s’est dégonflée brutalement pour tomber comme une pierre à Wimereux.
Est-ce ?
1) *’Arla**es.
2) *il**re *e *oz*er.
3) *ef**ies.
04:00 Publié dans Actualités, Blog, Carré Verlaine, divers, Education, Histoire, Jeux, Livre, Manifestations, Santé, Transport, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2018
La tête qui tourne et la parole qui s'n va
"La tête qui tourne et la parole qui s’en va"de Béatrice Gurrey aux Edition Robert Laffont. Un périple initiatique : Été 2013, après quelques jours de vacances passés comme chaque année avec ses parents au bord de l’Atlantique, l’auteure écrit à leur médecin traitant. Tous les symptômes de la maladie d’Alzheimer sont là et tous deux sont frappés, après soixante ans de vie commune. La certitude vient avec les IRM, sur lesquelles des zones blanches et opaques désignent la progression irréversible de ce mal logé dans leur cerveau. Mais évidemment, nous, la proche famille, nous savions, écrit Béatrice Gurrey. En quelle saison somme-nous ? « Une saison de chasse » avait dit mon père, incapable de nommer l’automne. En qu’elle année ? 1995 ? avait-il répondu, celle de l’élection de Chirac, 18 ans plus tôt. Dans quel pays vivons-nous ? Certainement pas en Italie, avait rétorqué ma mère, pourtant née en France, contrairement à mes grands-parents, originaire de Toscane. Le test de Folstein, auquel mes parents furent soumis par leur généraliste, reste un souvenir affolant. Je ne pouvais m’empêcher de penser à un vieux président qui l’avait passé lui aussi, s’agaçant de cet exercice qu’il jugeait absurde. Comme des centaines de milliers de famille, celle de Béatrice Gurrey doit vivre la recherche d’un endroit adapté, un déménagement déchirant, des tâtonnements infinis pour retrouver des documents. Il est rarissime qu’un couple soit frappé en même temps et cela a multiplié les difficultés. J’ai aussi découvert des secrets qui auraient dû dormir à jamais, poursuit l’auteure. C’est ce récit que je veux écrire, en mémoire d’eux. Tout au long de la maladie, j’ai pris des notes, comme le faisait ma mère avec nos mots d’enfants, soigneusement répétés et enrichis de génération en génération. Comme une journaliste aussi, avec ce regard extérieur qui aide à supporter le chagrin. Dans ce monde où le jour se confond avec la nuit, des phrases merveilleuses ont surgi de la bouche de mes parents. Leurs citations émaillent ce livre. J’ai aussi consulté des médecins pour tenter de comprendre ce brouillard que nous traversions comme des aveugles.
De cet ouvrage, se dévoile la difficulté de faire face. Comment organiser la vie de ces parents sombrant dans la dépendance. Questions financières, bon et mauvais EHPAD, formidables aides soignant(s)s et vols d’objets précieux, chutes et ambulances vers les hôpitaux.
Y a-t-il 700.000, 800.000, jusqu’à 1 million de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en France ? Incroyable car nul n’ignore plus le nom de cette pathologie qui se caractérise par une dégénérescence du cerveau, et chacun ou presque connaît un proche ou un ami atteint.
A découvrir également le livre de Michel Mompontet « L’étrange et drolatique voyage de ma mère en amnésie ».
04:00 Publié dans Actualités, Associations diverses, Blog, Carré Verlaine, divers, Education, Livre, Santé, Science, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2018
Alexandrin
Alexandrin « L’Art de faire des vers à pied » album graphique, que Pascal Rabaté, nous slame dans une ambiance onirique tout à fait délicieuse. Engoncé dans son long manteau, un vagabond prénommé Alexandrin de Vanneville arpente par tous temps campagnes et villes. Pour lui permettre de survivre, il échange aux inconnus ses sourires et ses poèmes en vers contre une pièce ou un repas. Son chemin croise celui d’un jeune garçon, Kevin, fugueur et tout aussi affamé que lui. Ils errent ensemble, cherchant des foyers aptes à payer pour de la poésie. Ils vont vivre une complicité inoubliable, le temps d’un été. On assiste ainsi à toutes leurs rencontres, bonnes ou mauvaises, du coup de fusil, aux morsures de chiens, mots partagés et sourires inattendus. Cette connivence sera plus lourde à porter pour le vieil homme quand elle prendra fin. Le dessin au ton pastel, légèrement désuet de Kokor apporte un côté vieillot, idéal pour raconter cette belle virée poétique.
9 juin 1968
On célèbre les obsèques d’un homme politique américain victime d’un attentat. Il venait d’annoncer sa candidature à la présidence.
Est-ce ?
1) *o*n *en**dy.
2) Ro***t *enne**.
3) Mar--- Lu--er –in-.
04:00 Publié dans Artistes, Blog, Carré Verlaine, divers, Education, Film, Histoire, Jeux, Livre, Loisirs, Manifestations, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (0)