Grille mots-croisés n°57

Bon voyage en cruciverbie
Concentration et patience sont de mises, mais ne l’oublions pas, les mots-croisés ne sont qu’un passe-temps, une détente. P’tite info, ne tenez pas compte des accents. Résultat de la grille dans une huitaine de jours.

Horizontalement
1) Se déclarer ouvertement pour quelqu’un. 2) Marchandises qui débarquent. 3) Maladie cryptogamique de la vigne. Enlève. 4) Pastichèrent. 5) Habitant de cet ancien pays de l’Europe soumis par Trajan. Pièce de charpente. 6) Nations. Manifeste sur un ton élevé. 7) Adoucir à l’aide d’un calmant. 8) Poisson rouge. 9) Qualifie la ville de Rome.
Verticalement
a)Mauvais cheval. b) Épice. c) Dont la piqûre produit une éruption douloureuse. d) Symbole du titane. Début de pièce d’armure pour crâne de cheval. e) Cri des Bacchantes en l’honneur de Dionysos. Malin. f) Meurtre de celle qui l’a porté. g) Fils de Pandion. Vrai. h) Cardinaux. Obscur. I) Glossine. Son excellence.

 

 

 

Au taf.

'Au taf ' recueil de dessins et gags imaginés par Vaïnui de Castelbajac. On s’amuse des aventures et mésaventures d’un patron exécrable et de ses employés malmenés, mais aussi de leurs échanges francs et grinçants. Les situations qu’elle décrit avec un humour grinçant semblent biens familières à tous ceux qui ont subi des crises d’autorité, des coups de colère ou des abus de pouvoir de leur patron. On y découvre également les rapports parfois tordus entre collègues, les angoisses lors d’entretiens d’embauche, ou les interminables réunions de travail. Ainsi que celles ou ceux qui sont prêts à tout pour grimper les échelons. Toutes les situations sont passées au crible. En bonus, Vaïnui de Castelbajac a imaginé le travail dans le monde animal, c’est un vrai régal ! Pour le dessin, on y ressent le tracé numérique, ce qui lui donne un coté lissé.

6 juin 1609
Quel auteur tragique naît à Rouen ; en parlant de lui, Napoléon dira : «  Je l’aurais fait prince ou ministre s’il avait vécu de mon temps ».
Est-ce ?
1) *h*m*s *or*eil*e.
2) *ie*r* *o*nei**e.
3) J*a* *aci*e.

 

Fake news

Les « fake news » ou fausses informations sont construites de la même façon qu’une information crédible. Elles sont publiées sur des sites qui ont une apparence sérieuse, mais qui ont pour objectif de manipuler l’opinion. Bien sûr, il a toujours eu des rumeurs mais ces « fake news » touchent un public plus large puisqu’elles sont relayées par les réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter. L’autre nouveauté, c’est la façon dont les politiques reprennent les fausses informations. Ainsi, en 2016, des nouvelles comme le soutien du Pape François à Donald Trump ou des histoires de votes frauduleux en faveur d’Hillary Clinton dans l’Ohio se sont répandues comme trainées de poudre sur les réseaux sociaux. De mêmes des fake news se sont répandues lors de la campagne présidentielle du 18 mai 2017. Alors pour lutter contre la multiplication de ces fake news, les médias ont crée un outil « CrossCheck » pour vérifier les informations douteuses qui circulent sur le web. France Médias Monde, France Télévision, Le Monde, Nice Matin, Ouest-France travaillent en collaboration avec Facebook. Quand un contenu est dentifié comme un fake news, il s’affiche moins sur les réseaux sociaux et touche moins de personnes. Mais voilà, celles et ceux qui se sont laissé prendre par une fake news s’intéressent rarement à son démenti. La vérité est souvent moins vendeur qu’un scandale.

Bon a savoir
Selon l’historien américain Robert Darnton, les fake news auraient contribué au déclanchement de la révolution française. La haine pathologique qui se développa à l’égard de Marie-Antoinette fut alors, explique-t-il, nourrie par la diffusion de « libelles » relatant les mœurs prétendument dissolues de la souveraine. Une rumeur « fabriquée » donc qui conduisit à son exécution, le 16 octobre 1793.