21/10/2013
De l'Alsace ou l'on trouve...
...Les fêtes secrètes du vin
Comme la plupart des provinces viticoles de France, l’Alsace célèbre ses savoureuses boissons au cours de manifestations publiques comme la foire aux vins à Colmar. Les alsaciens plus discrets rendent également un hommage à leurs Riesling, Gewurztraminer, muscat, lors de fêtes « secrètes » organisées par la Confrérie Saint-Etienne. Fondée en 1561, cette société protectrice des crus régionaux se réunit en costumes pour faire la fête à l’abri des murs de son château de Kientzheim. Au cours notamment de quatre grands Chapitres annuels, du muguet en mai, de la vigne en fleur en juin, en fleur en juin, de la chasse puis des vendanges en sept/oct. En ces quatre occasions, elle convie une partie de ses nombreux membres répartis dans toute l’Europe, et quelques invités, à un rituel réjouissant. Celui-ci commence par une dégustation commentée, suivie d’épreuves viniques de reconnaissance de vins auxquelles les candidats à l’entrée en Confrérie et à la montée en grande se soumettent de bonne grâce. Epreuves simples pour le premier collier bleu d’Apprenti, et de plus en plus compliquées pour l’écharpe rouge de Compagnon, Verte de Maître, ou verte et rouge de Confrérie d’honneur. La confrérie est présidée par le Grand Conseil (ouvert aux femmes depuis 1997) et administrée par le Chancelier-Receveur assisté du Délégué général. Après remise solennelle des décorations, tout se termine par un banquet comme il se doit.
Dans la rubrique ''à la source''
Le château Schwendi de Kientzheim (à ne pas confondre avec Kintzheim "sans e" situé dans le Bas-Rhin) est au cœur des vignes alsaciennes. Il fût occupé successivement par diverses familles, en particulier par le général Monclar, George-André de Golbéry et en dernier lieu par la famille Castex, qui le céda à la Confrérie Saint-Etienne en 1973. Depuis, d’importantes transformations ont lieu dans ses murs, notamment l’aménagement d’une magnifique cave ou sont entreposées plus de 60.000 bouteilles dont les millésimes les plus anciens remontent à 1834. A voir également son joli p’tit musée de la vigne.
04:00 Publié dans Actualités, Blog, Carré Verlaine, divers, Loisirs, Manifestations, Vendanges, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2013
La symphonie de brame
La symphonie de brame
Qui n’a jamais entendu parler de cette période de fin septembre à fin octobre ? Les vieux cerfs y entament les premiers des harangues vocales pouvant aller jusqu’au combat. Dans le cas d’une lutte ou d’une soumission naturelle, le vainqueur délimite son territoire et constitue son harem. Le temps influe beaucoup sur la qualité auditive du brame. S’il y a un froid sec avec clair de lune, le concert est garanti. C’est tout un vocable qui s’établit : brame d’appel aux biches, de provocation de l’attaquant, de possession du vainqueur, etc. Si le brame de gorge haute défini un jeune animal, celui de gorge base basse correspond à un vieux cerf. Durant ce long mois de labeur, le cerf ne mangera pas ou très
peu, il peut perdre jusqu'à 25% de son poids initial. En mai/juin soit 203 jours après, les premières biches mettront au monde les faons qui assureront ainsi la pérennité de cette espèce.
Dans la rubrique ''à la source''
On peut voir et entendre le brame du cerf à plusieurs endroits. Au Domaine national de Chambord (France), parc Animalier de Sainte-Croix (France), à Forestia (Belgique), au Domaine des grottes du Han Belgique), au parc à Gibier de La Roche-en-Ardenne(Belgique).
04:00 Publié dans Actualités, Blog, Carré Verlaine, divers, Loisirs, Manifestations, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
11/09/2013
A toute vapeur,et pour cela y'a...
... mécaniciens et chauffeurs…
Le travail du chauffeur, contrairement à ce que beaucoup pensent, n’était pas de conduire la machine mais d’approvisionner le feu en charbon et de veiller à l’alimentation de la chaudière en eau pour ainsi produire de l’énergie : la vapeur. C’était un travail très dur qui demandait un réel savoir-faire pour tirer le maximum du charbon. Cela exigeait aussi une parfaite connaissance de la ligne pour prévoir les moments où il serait nécessaire d’avoir toute la production de vapeur. Le machiniste, ou mécanicien, était l’agent chargé de la conduite et de l’entretien de la machine. Il formait avec le chauffeur, un couple dont la parfaite complémentarité était le garant d’une locomotive en bon état, assurant ses trajets avec régularité. Le plus souvent, le machiniste était titulaire de sa machine. Il se créait inévitablement un lien presque organique entre eux. Il devait conduire sa locomotive, tout en étant responsable du travail du chauffeur. Consommer le minimum de charbon pour gagner des primes en respectant les horaires était un
exercice d’équilibre quotidien. Pour rester dans ce métier, il fallait avoir une machine dans le ventre et surtout une santé de fer. Les cabines ouvertes au vent et la différence de température entre la proximité du foyer et l’extérieur étaient une preuve physique qui usait les hommes. Pour toutes ses raisons, ils étaient respectés par tous et considérés comme les Seigneurs du Rail.
04:00 Publié dans Actualités, Blog, Carré Verlaine, divers, Loisirs, Transport, Vendanges, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (0)