A toute vapeur,et pour cela y'a...

... mécaniciens et chauffeurs…

Le travail du chauffeur, contrairement à ce que beaucoup pensent, n’était pas de conduire la machine mais d’approvisionner le feu en charbon et de veiller à l’alimentation de la chaudière en eau pour ainsi produire de l’énergie : la vapeur. C’était un travail très dur qui demandait un réel savoir-faire pour tirer le maximum du charbon. Cela exigeait aussi une parfaite connaissance de la ligne pour prévoir les moments où il serait nécessaire d’avoir toute la production de vapeur. Le machiniste, ou mécanicien, était l’agent chargé de la conduite et de l’entretien de la machine. Il formait avec le chauffeur, un couple dont la parfaite complémentarité était le garant d’une locomotive en bon état, assurant ses trajets avec régularité. Le plus souvent, le machiniste était titulaire de sa machine. Il se créait inévitablement un lien presque organique entre eux. Il devait conduire sa locomotive, tout en étant responsable du travail du chauffeur. Consommer le minimum de charbon pour gagner des primes en respectant les horaires était un exercice d’équilibre quotidien. Pour rester dans ce métier, il fallait avoir une machine dans le ventre et surtout une santé de fer. Les cabines ouvertes au vent  et la différence de température entre la proximité du foyer et l’extérieur étaient une preuve physique qui usait les hommes. Pour toutes ses raisons, ils étaient respectés par tous et considérés comme les Seigneurs du Rail.

La randonnée (suite)

Comme tous les sports d’endurance…

…la randonnée renforce les capacités du système immunitaire. Elle préserve donc des maladies ou elle en minimise les symptômes. Elle est adaptée à toutes les conditions physiques. Si vous êtes débutant(e), commencez par une ballade de 1 à 2 heures sur terrain plat. Au fur et a mesure de vos randonnées, essayez-vous sur des chemins plus escarpés ou augmentez la durée de votre balade (jusqu’à 5 heures). Avant de vous lancer, talquez la semelle intérieur de vos chaussures afin d’éviter les frottements. Buvez avant, pendant et après l’effort, environ ¼ de litre toutes les demi-heures. Mandez une p’tite collation toutes les deux heures (une pomme ou une barre énergétique). Faites une pause si vous manquez de souffle, et reprenez en marchant plus lentement sans parler.

A lire ‘’le guide pratique du randonneur’’, a commander auprès de la Fédération française de la randonnée pédestre.

La randonnée

Un jour de sentier…

…huit jours de santé. Un proverbe de randonneurs qui exprime à merveille les bénéfices de cette activité. La randonnée améliore le système cardiovasculaire, lorsqu’on marche à une vitesse de 4 à 6 km/h, cela stimule en priorité les fonctions cardiaques. Au-delà de 6km/h et sur de longues distances (6 à 10km), cela permet de développer également les capacités respiratoires. La randonnée solidifie le squelette, préserve en effet le capital osseux ainsi que sa qualité. En marchant, on fait pression sur les os du bas du corps, ce qui stimule leur calcification. Si vous marchez vite, vous améliorez, en plus, la souplesse des articulations ainsi que l’élasticité des tendons et des muscles. En parcourant une distance de 10 km à 4 km/h, on brule entre 150 et 200 Kcal, et on augmente progressivement la masse musculaire. On dit que faire de la marche ‘’lave le cerveau’’, car cette activité ‘’nature ‘’, qui permet de s’évader du stress urbain, procure des sensations physiques apaisantes. En outre, ce sport de plein air ne requiert aucun esprit de compétition. Et puis quand on est en groupe, en forêt ou sur des sentiers de montagne, tout se passe dans une convivialité relaxante.