Les émouleurs disparaissent...

Thiers, ville de la coutellerie…

… comptait 800 émouleurs il y a plus d’un demi-siècle, aujourd’hui il en reste quelques uns. C’est la dureté du travail et surtout la mécanisation qui ont fait disparaître ce corps de métier. L’originalité de la maison du Coutelier (musée) à Thiers est de proposer aux visiteurs une démonstration permanente dans des ateliers encore en activité. Allongé sur sa planche au-dessus de la meule arrosée par un filet d’eau, l’émouleur travaille la lame de couteau qui sera montée sur un manche de corne ou de bois. A retenir ce magnifique ouvrage « Thiers ateliers d’artisans couteliers » livre artistique  sur le monde coutelier d’aujourd’hui. Les auteurs de cet ouvrage ont voulu plutôt montrer les ateliers, les machines, les outils et surtout les hommes. Ces professionnels aiment parler de leur métier, même si tout n’est pas rose.

De Paris,le trait au Salon...

Du Salon Agricole, on nous parle…

… très peu des chevaux de trait et pourtant  cela en devrait-être l’occasion.  Quelques races étaient ou sont encore présentes (Ardennais, Boulonnais, Percheron et Comtois)  au Salon. Une belle occasion de vous parler du cheval de trait Comtois. Etalon de 700 à 800 kg, solide comme un roc, robe alezane, large poitrine, encolure puissante et membres bien charpentés. Elevé dans le Doubs, il fut utilisé comme force motrice dans les exploitations agricoles. Comme la plupart des races lourdes, le nombre de ces chevaux a considérablement diminué mais reste malgré tout productrice en viande de boucherie. France Trait (Union des associations) œuvre depuis une vingtaine d’années, à redonner au cheval de trait quelques anciennes fonctions par son utilisation moderne. Cependant son affectation actuel pour l’attelage, le débardage, les travaux agricoles ou encore l’entretien des espaces verts reste assez marginale. Un cheval sur quatre né en France serait un cheval de trait.

Dans la rubrique ''à la source''

A voir absolument lorsque vous êtes en Auvergne et plus exactement lors de votre séjour dans ce magnifique Bourg Médiéval classé  ''Plus beaux Village de France'' à 1150 mètres d’altitude «Cheval Land » parc de découverte et de loisirs. Passionné(e) de chevaux de trait et d’attelages hippomobiles vous découvrirez à l’intérieur d’un magnifique bâtiment du XIXème siècle (2000m2), le musée vivant du cheval de trait et de l’attelage. http://www.cheval-land.com

 

Située à Keystone...

Aux États-Unis...

…dans le Dakota du Sud des sculptures immenses dans une falaise de granit semblent défier l’horizon. Ces visages sont ceux de quatre présidents des États-Unis, ouvragés à la dynamite et au marteau-piqueur par des hommes suspendus dans le vide à même la paroi du mont Rushmore. Cette œuvre gigantesque située à Keystone a été dirigée par un artiste américain Gutzon Borglum d’origine danoise. Ce monument insolite et pharamineux représente les visages de quatre personnalités qui marquèrent l’histoire de leur nation. George Washington, et un héros de la guerre d’indépendance 1^er président des Etats-Unis. Thomas Jefferson 3ème, doubla la superficie des États-Unis par l’achat de la Louisiane à Napoléon. Abraham Lincoln 16^ème, et premier président républicain de l’histoire du pays, son nom est associé à la guerre de Sécession et à l’abolition de l’esclavage. Théodore Roosevelt 26^ème considéré par les américains comme l’un de leurs plus grands présidents, et le premier réellement préoccupé par la préservation des espaces naturels et de la faune.

Dans la rubrique ''à la source''

La réalisation du Mémorial national du mont Rushmore se fait entre 1927 et 1941, mais en fait le travail ne dure réellement que 6ans et demi pour un coût total de 900.000 dollars de l’époque. Le chantier traîne en longueur pour des raisons financières et de fréquentes périodes de mauvais temps. En quatorze ans, le chantier mobilise plus de 360 personnes qui travaillent par équipe. Borglum décide de sculpter les quatre visages un par un, de façon à pouvoir les harmoniser au fur et à mesure les uns par rapport aux autres. Chacune des quatre têtes mesure en moyenne 8 mètres de haut. Pour donner une expression vivante à ces visages en dépit de leurs dimensions, Borglum imagine d’implanter au centre de chaque œil, à l’emplacement de la pupille, un cylindre de granit d’environ 50cm de long ; le soleil anime ainsi les regards avec un saisissant réalisme.