11/02/2014
La Madelon est inséparable de...
...l'image que l'on se fait du Poilu et de la Grand'Guerre.
- Pourtant, cette chanson écrite en 1914 par Louis BOUSQUET et Camille ROBERT fut tout d'abord accueillie dans l'indifférence.Paradoxalement, ce sont les civils qui l'adoptèrent et l'imposèrent aux militaires.
- Premier couplet
- Pour le repos, le plaisir du militaire,
- Il est là-bas, à deux pas de la fôret,
- Une maison aux murs tous couvert de lierre,
- "Aux Tourlourous" c'est le nom du cabaret.
- La servante est une jeune fille,
- Légère comme un papillon,
- Comme son vin son oeil pétille,
- Nous l'appelons la Madelon.
- Nous y rêvons la nuit,nous y pensons le jour,
- Ce n'est que Madelon,mais pour nous c'est l'amour.
- Refrain
- Quand Madelon vient nous servir à boire,
- Sous la tonnelle on frôle son jupon,
- Chacun lui raconte une histoire,
- Une histoire à sa façon.
- La Madelon pour nous n'est pas sévère,
- Quand on lui prend la taille ou le menton
- Elle rit, c'est tout l'mal qu'ell'sait faire,
- Madelon,Madelon,Madelon.
- Deuxième couplet
- Nous avons tous au pays une payse
- Qui nous attend et que l'on épouser,
- Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise
- Ce qu'on fera quand la classe rentrtera.
- En comptant les jours on soupire
- Et quand le temps nous semble long,
- Tout ce qu'on peut pas lui dire
- On va le dire à Madelon.
- On l'embrass'dans les coins.Ell'dit: Veux-tu finir...
- On s'figur que c'est l'autr',ça nous fait bien plaisir.
04:00 Publié dans Associations diverses, Blog, Carré Verlaine, divers, Livre, Loisirs, Manifestations, Musique, Technologie/Micro, Vendanges/Carré Verlaine, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2014
Au JO d'hiver à Sotchi
De ces skieurs qui planent...
…c’est un jeune Autrichien de 18 ans, Sepp Bradl, qui fut en 1936 le premier skieur à réaliser un saut de plus de 100 mètres. L’ingénieur ayant dessiné le tremplin à Planica (Yougoslavie) s’écria : « Ce n’est plus du saut à skis, c’est du vol à skis ! » Une nouvelle discipline sportive venait de naître qui impliquait de se maintenir le plus longtemps possible en l’air. Pour cela, le skieur se penche en avant, le corps légèrement fléchi et les forces aérodynamiques lui permettent de planer. L’air circule plus vite à l’arrière de son corps fléchi que sur le devant, créant ainsi un vide partiel qui produit la portance. Depuis la performance de Sepp Bradl bien des progrès ont été réalisés : En 2011, un nouveau record du monde à été porté à 246 mètres par un Norvégien Johan Remen Evensen. Cette discipline sportive pratiquée par des voltigeurs est très technique et dangereuse, un record du monde ne se bat pas tout les jours.
Dans la rubrique ''à la source''
Les meilleurs sauteurs décollent à plus de 100 km/h. Ils apprennent aussi, à se recevoir en souplesse, une jambe légèrement plus avancée que l’autre, genoux fléchis. Le vol plané en lui-même est une opération complexe, le plus grand danger vient du vent, toutefois, les accidents mortels sont rares. On peut s’initier très tôt sur des pistes ordinaires aux sauts à skis, en s’entrainant à prendre de la vitesse, position accroupie, bras en arrière pour offrir le moins de résistance possible à l’air. Ensuite le débutant se lance sur de simples bosses qui font office de tremplins naturels. Il apprend ainsi à décoller en conservant son équilibre, le poids du corps décalé vers l’avant.
04:00 Publié dans Actualités, Blog, Carré Verlaine, divers, Jeux, Loisirs, Manifestations, Sport, Vendanges/Carré Verlaine, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
05/02/2014
La ronde des carnavals
Si l’on vous dit Carnaval…
…ne pensez pas systématiquement Rio, Bâle ou Venise ! En France aussi, on le célèbre, Nice en étant le plus prestigieux. Que les réjouissances frisent l’orgie ou qu’elles se limitent à des processions bon enfant, elles sont toutes authentiques. Les fêtes de Carnaval ont été liées, de tout temps et en tout lieux, à des rites de fécondité qui assuraient le passage de l’hiver au printemps et par lesquels on tentait de se concilier les forces obscures pour que les futures récoltes soient abondantes. C’était une période de réjouissances sans entrave, coïncidant en Europe christianisée avec la mi-carême où la bombance était permise au cœur d’un jeûne de 40 jours. Ces fêtes survivent sous forme édulcorée. On se contente la plupart du temps de musique/danse, de défilés de personnages grotesques ou simplement déguisés, de chars décorés, bataille de confetti et grands bals publics. Le carnaval de Nice, qui s’étend sur plus de trois semaines (fin janvier, mi-février), en est un bon exemple.
Dans la rubrique ''à la source''
A Dunkerque (chanson de carnaval)
- A Dunkerque quand vient le carnaval, on est tous joyeux comme des cigales
- On se grime on s'met de la peinture, on s'en fout plein la fegur'
- On s'habille avec de vieux habits et l'on sort son grand parapluie.
- Avec tout ça, on est paré pour le Carnaval et le boulot on s'en fout pas mal.
- On est heureux avec les Dunkerquois au carnaval on est les rois.
- On est heureux avec les Dunkerquois, on s'ra toujours les rois.
04:03 Publié dans Associations diverses, Blog, Carré Verlaine, divers, Loisirs, Manifestations, Musique, Vendanges/Carré Verlaine, Web | Lien permanent | Commentaires (0)