31/05/2018
Fake news
Les « fake news » ou fausses informations sont construites de la même façon qu’une information crédible. Elles sont publiées sur des sites qui ont une apparence sérieuse, mais qui ont pour objectif de manipuler l’opinion. Bien sûr, il a toujours eu des rumeurs mais ces « fake news » touchent un public plus large puisqu’elles sont relayées par les réseaux sociaux, notamment Facebook, Twitter. L’autre nouveauté, c’est la façon dont les politiques reprennent les fausses informations. Ainsi, en 2016, des nouvelles comme le soutien du Pape François à Donald Trump ou des histoires de votes frauduleux en faveur d’Hillary Clinton dans l’Ohio se sont répandues comme trainées de poudre sur les réseaux sociaux. De mêmes des fake news se sont répandues lors de la campagne présidentielle du 18 mai 2017. Alors pour lutter contre la multiplication de ces fake news, les médias ont crée un outil « CrossCheck » pour vérifier les informations douteuses qui circulent sur le web. France Médias Monde, France Télévision, Le Monde, Nice Matin, Ouest-France travaillent en collaboration avec Facebook. Quand un contenu est dentifié comme un fake news, il s’affiche moins sur les réseaux sociaux et touche moins de personnes. Mais voilà, celles et ceux qui se sont laissé prendre par une fake news s’intéressent rarement à son démenti. La vérité est souvent moins vendeur qu’un scandale.
Bon a savoir
Selon l’historien américain Robert Darnton, les fake news auraient contribué au déclanchement de la révolution française. La haine pathologique qui se développa à l’égard de Marie-Antoinette fut alors, explique-t-il, nourrie par la diffusion de « libelles » relatant les mœurs prétendument dissolues de la souveraine. Une rumeur « fabriquée » donc qui conduisit à son exécution, le 16 octobre 1793.
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