18/10/2014
Ces tontons flingueurs...
"Les vieux fourneaux"...
Ce sont trois amis d’enfance, il y a d’abord Pierrot le syndicaliste anarchiste qui, à la tête d’une bande d’aveugles, fout le boxon dans les réceptions huppées, ou glisse des allumettes dans les serrures des agences bancaires pour empêcher leur ouverture. Il y a Mimile ayant fait plusieurs fois le tour du monde en bateau au corps entièrement recouvert de tatouages, et moisit
dans une maison de retraite au nom malheureux « Meuricy ». Aujourd’hui âgés de plus de 70 ans, ils se retrouvent pour les funérailles de Lucette la femme d’Antoine sa bien-aimée. Le lendemain, Antoine apprend chez le notaire dans une lettre que Lucette lui a laissée qu’elle la trompé 35 ans plus tôt avec Garan-Servier patron de l’entreprise pour laquelle il a travaillé pendant 40 ans. Pour ce farouche syndicaliste, c’est le pompon, sa femme a eu une aventure…et avec le patron ! Son sang ne fait qu’un tour et le voici parti à fond les ballons pour la Toscane où le vieux Garan-Servier coule une retraite paisible. Pourtant ce voyage improvisé nous fait vivre un rebondissement inattendu. Impossible de résister au charme de ces 3 p’tits vieux anarcho-syndicalistes, fougueux et limite grincheux
Mon coup de cœur
Ça faisait un moment que je n’avais pas été si bien surpris par une BD. J’adore le langage, le ton Audiaresque, et cette allusion à Jacques Servier, le patron des laboratoires Servier qui est décédé récemment et qui entre autres, est à l’origine de scandale du médiator… Voilà il ne vous reste plus qu’à découvrir comme je l’ai fait, cet album, premier d’une série de 3 qui s’appuie sur des épisodes du passé, confrontant nos trépignants septuagénaires à la vie des jeunes d’aujourd’hui.
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11/10/2014
Pour assurer votre sécurité à vélo.
Roulons bien équipé…
… mais dès que nous le pouvons, empruntons les pistes cyclables. S’il n’y en a pas, restons bien sur le côté droit de la chaussée et en file indienne. Si des enfants participent à nos sorties, nous devons nous adultes les encadrer en roulant devant et derrière. Avant de partir, vérifions que notre vélo est bien équipé. Il doit être doté d’une sonnette pour prévenir de notre présence en cas de danger, d’une béquille pour stationner aisément. Munissons-nous d’un antivol métallique pour attacher notre vélo à un élément fixe. Pour être vu en toutes circonstances, nous pouvons porter un gilet fluorescent (obligatoire de nuit) ou de pinces à vélo réfléchissantes. Portons un casque si possible, et prévoir des éclairages amovibles. Enfin pour maintenir les autos à distance, il est préférable de s’équiper d’un écarteur de danger qui oblige les conducteurs à déboîter. Rarement respectée, la distance de sécurité entre un vélo et une voiture est fixée par le code de la route, 1 mètre en agglomération et hors un mètre cinquante.
A la source
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Je porte des bandes réfléchissantes pour bien être visible.
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Je porte un casque et gants pour me protéger en cas de chutes.
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Je porte un gilet réfléchissant la nuit et des vêtements clairs.
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J’ai une sonnette pour être entendu
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J’ai un écarteur de danger pour être doublé sans risque.
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J’ai de bons freins AV et AR pour m’arrêter très vite.
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Mon vélo est de bonne taille adapté à mon âge.
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J’ai un bon éclairage et dispositifs réfléchissants pour voir et être vu.
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Mon vélo est en parfait état et vérifier régulièrement.
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10/09/2014
Stockholm,13 novembre 1967
Devant l’ambassade américaine…
…sur Strandvägen, des étudiants suédois protestent contre Lyndon Johnson et la guerre du Vietnam. C’est le début de cette BD issu du roman suédois « Policier qui rit » qui nous raconte le mitraillage dans un bus à impérial de Stockholm. La Suède n’avait connu pareille tuerie, l’opinion publique s’affole et toute la criminelle est sur les dents. Neuf personnes sont assassinées, parmi les victimes un flic que le commissaire Beck connait bien. Ayant fait le tour des victimes, les policiers se concentrent sur leur ancien collègue et ses activités. On découvrira que c’est effectivement l’enquête que menait la victime qui est la clé du massacre. Cette BD est passionnante, à tel point que son roman a été adapté au cinéma par Stuart Rosenberg en 1973 sous le titre « The laughing policeman » (Le flic ricanant). C’est assurément l’un des meilleurs titres de la collection Rivage/Casterman/Noir.
A la source
Pour le roman : Maj Sjôwall est née en 1935. Après des études de journalisme et d’arts graphiques, elle fut journaliste puis éditrice. Per Wahlôô (1926-1975), diplômé de l’université de Lund en 1946, fut reporter criminel, et publia en parallèle des romans politiques. Ils ont écrit, entre 1965 et 1975, une série de 10 romans mettant en scène l’enquêteur martin Beck et son équipe. Cette œuvre, influencée par Ed Mcbain a marqué la littérature policière occidentale est donc republiée dans des traductions entièrement revues à partir de l’original suédois. Pour la BD : Martin Viot illustrateur et auteur de BD commence à travailler en free-lance dès la fin de ses études. Amateur d’intrigues policières et d’histoires sombres, Le « Policier qui rit » est sa première collaboration avec Casterman ainsi que son premier album. Roger Seiter historien de formation, participe comme scénariste à cette BD. Il partage aujourd’hui son temps entre la bande dessinée et la fonction de conseiller principal d’éducation. Le Policier qui rit : scénario Roger Seiter, dessin Martin Viot, d’après le roman de Per Wahlôô, Maj Sjôwall.
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