Le Patient.

* Le Patient * est un thriller graphique et psychologique…, scénarisé par Timothé le boucher, où sa lecture est très fluide, et bien. Il en est également l’animateur par des dessins épurés un peu pastelle, tout au long des 290 pages de l’album. Son histoire commence ainsi : Alors qu’elle erre, hagarde, une arme à la main et le corps couvert de sang, une jeune fille est interpellée par la police. A son domicile, la patrouille découvre un massacre sans nom. Tous les membres de sa famille sont retrouvés sans vie, sauf Pierre, son plus grand frère, gravement blessé, inconscient mais vivant. Il va passer six années dans le coma, surveillé constamment par le service hospitalier, lequel en assure tous soins nécessitants son état. A son réveil, on découvre sa paralysie et une amnésie partielle. Il va être pris en charge par le docteur Anna Kieffer, psychologue spécialisée en criminologie. Je n’irai pas plus loin, pour la suite, à vous de la découvrir ! Aux éditions Glénat. Un p'tit plus de Timothé Le Boucher: comment dessiner " Le Patient " sur You Tube et son adresse.   youtube.com/watch?v=n1st8JBXPpE

23 mai 1430

Dans quelle ville Jeanne d’Arc, étant sortie pour reconnaître la ligne anglo-bourguignonne, tombe dans une embuscade et est faite prisonnière. Est-ce ?

• *rlé*n*.
• *o**ièg*e.
• R*u**.

La rousseur.

* La rousseur *  … pointée du doigt. Avec cet album, Charlotte Mevel, nous raconte de manière sobre, mais claire tout ce qu’elle a vécu, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, ayant pour cause leurs chevelures de couleur feu ! Dans cette narration, elle évoque sa prime jeunesse en passant de l’adolescence à l’âge adulte et la naissance de ses deux enfants. Les chapitres personnels sont associés à des anecdotes et faits divers. Les hostilités malveillantes que vécurent les quidams à la toison flamboyante. De l’ancienne Égypte au début du christianisme, le Moyen Age, sa chasse aux sorcières et j’en passe... Également, des allégories scientifiques nous éclairent sur les génomes qui déterminent la couleur des cheveux. Elle nous parle de quelques personnalités qui ont su faire de cette différence capillaire leur carte de visite. Pour sa mise en page , son illustration n’apparait pas spécialement élaboré,  mais reste tout de même sympathique à regarder . A absorber d’une traite, et c’est aux Éditions Delcourt.
Quelques charades faciles.  (P’tit moment de détente) 
Mon premier est un grand morceau d’étoffe. 
Mon second est un jeu Japonais.
Mon troisième est une plante.
Mon tout est un joli animal couvert d’écailles.

 

Pénis de table.

* Pénis de table *  c’est les états généraux de la sexualité de sept hommes, sans langue de bois et en bande dessinée par Cookie Kalkair, lui même auteur/dessinateur). D’abord publié sur un blog, Pénis de table a rapidement convaincu des éditeurs papier. Le pitch est simple : Son auteur et six hommes sont réunis autour d’une table pour parler librement, et très ouvertement de plusieurs thèmes. La masturbation, l’orientation sexuelle, le pénis, l’orgasme et les fantasmes. Au total, sept hommes âgés de 26 à 45 ans, en couple, célibataire ou divorcé, hétéro, gay ou pan sexuel, répondent aux questions de l’organisateur de ces réunions, et cela sur plusieurs mois. D’ores et déjà, ne vous détrompez pas, il ne s’agit pas d’une bande dessinée pornographique. Loin de là. 80% des illustrations, très colorées, représentent le tour de table (de façon imagée) et les interactions entre les différents personnages masculins. On est sur des visages, des émotions, et quelques flashbacks humoristiques. Une lecture enrichissante et fort amusante qui saura atteindre un lectorat de curieux et convaincre les plus sceptiques que parler de sexe dans son intégralité peut être un sujet de conversation instructif pour toutes et tous. La partie graphique est moderne et très colorée. Une occasion de « jaser », dans le plaisir, celui d’un sujet pas toujours évident. Et donc, pour découvrir le tout, c’est aux éditions Steinkis. Et sur le Web : penisdetable.com  
Quelques charades faciles.  (P’tit moment de détente) 
Mon premier est souvent classé. 
Mon second accompagne la bouillabaisse.
Dans les contes, mon tout peut être changé en carrosse.