Del'importance du poil au nez.

* De l’importance du poil au nez*  est un roman autobiographique par son autrice/dessinatrice libanaise Noémie. Elle a vingt ans, vibrante de vie et d’humour, elle tourbillonne entre ses amis et sa famille. Rien ne l’empêche d’être heureuse : ni ses amours compliqués, ni les méandres d’une société parfois labyrinthique… ni son cancer… Parce que oui, il y a ça aussi. Voilà une histoire sincère et touchante, où Noémie est vraiment bien entourée, que ce soit sa famille, son copain ou ses amies.  Les dessins aux crayons de couleur virevoltent et apportent de la gaité à la lecture. Une BD qui, malgré son sujet grave, fait du bien au cœur grâce à la résilience et la positive de Noémie. C’est aux éditions Sarbacane.

C’était un 18 novembre 1917.

En réponse aux critiques, quel homme politique déclare : « Après tout, ce ne sont pas des aigles, mais des oies qui ont sauvé le Capitole » ? 1) **ymond **incaré. 2) **orges **emenceau. 3) **istide **iand.

 

 

Partir un jour.2022

* Partir un jour* Telle est la décision de notre héros a lunettes, qui en a assez de son travail sans joie. Car ce qu’il désire au fond, lui, c’est d’écrire, mais pas n’importe quoi : un brulot sans concession appelé à redéfinir les contours, non seulement de la littérature, mais de la pensée même ! Mais la pente des lettres est rude, et les ennuis guettent. L’achat inopiné d’un bonzaï et d’huiles essentielles n’empêche ni le départ de l’être aimée ni les relations compliquées avec la psychanalyse. Puis, il y a ces rêves sur des échecs passés et des angoisses présentes… Réussira-t-il à passer la crise de la quarantaine tout en écrivant… C’est tout cela que va vivre notre personnage de Manu Boisteau. C’est drôle et léger, cela pose des questions sur le sens que l’on veut donner à sa vie. Il nous parle des affres de la création, des doutes, de la difficulté à écrire créer quelque chose qui ne serait pas du déjà-vu-déjà lu, de l’usure du couple surtout quand les envies de l’un ne correspondent plus à celle de l’autre. Aux éditions Casterman.

11 novembre 1918.  

Elle a triomphé dans Carmen et le Roi d’Ys ; elle chante ce soir « la Marseillaise » devant l’Opéra. Quel est cette célèbre soprano ? 

1) *erm*in* *u*in.

2) F*n*y H*ld*

3) *ar*he *hen*l.

 

 

 

La force de l'ordre.

* La force de l’ordre*  est une BD, qui décrit le fonctionnement du groupe des «baqueux» par l’anthropologue Didier Fassin, et coopté par Frédéric Deborny. Il a réussi à se faire accepter dans un commissariat de banlieue parisienne entre 2005 et 2007. Il a pu suivre le quotidien des équipages de la brigade anti criminalité (créée en 1971 pour faire du  « flagrant délit ». Cette partie de l’Etat policier officie par cooptation, doté d’une large autonomie par rapport à la hiérarchie policière. Les agents qui la compose viennent de tous bords et sont formés pour intervenir dans des « zones urbaines sensibles » pour l’essentiel. Auprès de ceux-ci, il nous raconte l’ennui des patrouilles, la pression du chiffre, les formes invisibles de violence et les discriminations. Son enquête nous montre à quel point les habitants de ces quartiers restent soumis à une forme d’exception sécuritaire. Voilà ce que l'on peut y lire, la mise en pages pour le dessin et la couleur est de Jake Raynal. Dès le dèbut on découvre une scène d’une grande banalité : un soir en banlieue, une voiture est dégradée. La police interpelle une bande de jeunes à un arrêt de bus. S’ensuit alors un interrogatoire un peu comme dans les séries TV…  A découvrir aux éditions Seuil/Delcourt.

 

Quelques charades faciles.  (P’tit moment de détente)