25/07/2022
Corps en grève.
* Corps en grève * Album scénarisé par Valentine Boucq, les dessins et la mise en couleur et d’Amandine Puntous. Nous sommes à Lyon, mars 1973. Vingt-trois travailleurs tunisiens sans-papiers entament une grève de la faim pour obtenir un titre de séjour. Elle durera vingt jours durant lesquels Français et immigrés lutteront ensemble, jusqu’au bout. Raconter le combat oublié de ces travailleurs immigrés sans-papiers, c’est se replonger au début des années 1970, lorsque l’opinion publique découvre leurs conditions de vie. Selon un rapport officiel, près de 800.000 travailleurs étrangers vivaient en France dans de véritables taudis. Les autrices ont enquêté, retrouvé « les trois Mohamed » aujourd’hui retraités, pères de familles ayant fait souche en France… On découvre alors, page après page leur bataille acharnée qui a eu lieu pour donner des droits aux personnes qui se faisaient exploiter sans scrupules. Leur histoire fait indéniablement échos à l’actualité. Les bidonvilles ont disparu, jungle et campements de fortune sont apparus. Les droits humains restent encore ce jour bafoués. En fin d’album, on y trouve des archives (documents, photos) qui nous apportent des éléments intéressants.
17 juin 1789.
Le Tiers-Etat se proclame Assemblée Nationale. Quel président de scéance écrit : « C’est le premier jour mémorable à inscrire dans les fastes de la nation » est-ce ?
1) *a**ly.
2) Ba**av*.
3) S**yè*.
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22/07/2022
Partir un jour.
* Partir un jour * Cet album avec son style très épuré présente Manu Boisteau, la quarantaine, las de son travail de bureau et de ses collègues. Il rêve de tout quitter pour écrire son premier roman. Sa compagne, plus terre à terre, ne l’entend pas de cette oreille, ce qui génère quelques tensions. Le chemin va être long et compliqué, les obstacles nombreux, à commencer par le confort du quotidien, le salaire qui tombe, l’absence de page blanche à noircir et le charme de remettre à demain les grandes illusions. Heureusement, Manu a quelques alliés, et surtout des rêves révélateurs, comme un chien de garde et même une jolie éditrice qui s’intéresse à lui. Il a même des amis qui à l’occasion s’intéressent à son projet. Bref, il a tout pour partir un jour… Alors il se lance, armé d’un bonzaï, d’un clavier et de son imagination… Presque trop facile ! Les dessins qui penchent sérieusement vers l’humour sont dans de p’tites cases non cadrées, comme les personnages dont le héros est chauve et sans lunettes. C’est décalé, ça parle des affres de la création, des doutes, de la difficulté à écrire et de l’usure du couple. Le résultat est très bien fait à la fois drôle est très humain. A recommander.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier est un récipient. Mon second est bien propre. Si je tire mon tout sans raison, la concierge me gronde.
17:57 Publié dans Artistes, Associations diverses, Blog, Carré Verlaine, Charades, Consommation, divers, Education, Film, Habitat, Histoire, Jeux, Livre, Livres BD, Loisirs, Politique, Santé, Technologie/Micro, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2022
L'Etranger
* L’Etranger * C’est l’adaptation de ce roman incontournable d’Albert Camus et Jacques Ferrandez sorti il y a quelques années par les Editions Gallimard. Cet album se compose en deux parties, allant de la mort certaine à celle d’une mort annoncée. Le personnage principal est Meursault, il vit à Alger, en Algérie Française, à la fin des années 1930, blond, plutôt beau garçon d’une trentaine d’années. Son histoire commence ainsi : Meursault vient de recevoir un télégramme de l’asile de Marengo lui annonçant la mort de sa mère (quand exactement…, il ne le sait pas et regrette cette imprécision). Il s’y rend donc mais ne manifeste aucune tristesse. Le lendemain de l’enterrement, il entame une liaison avec une ancienne collègue Marie. Dans le même temps, il se lie d’amitié avec son voisin Raymond Sintès, un proxénète notoire, qui lui demande de se porter garant pour lui auprès de la police. En parallèle, il y a le vieux Salamano, son chien et son ami Céleste, gérant du bar/restaurant. Pour le remercier, Raymond convie Meursault, avec Marie, à un déjeuner sur la plage, au cabanon de son ami Masson. Mais Raymond est suivi par des Arabes, dont un le blesse. Soigné, il souhaite se venger, les menaçant d’un révolver, Meursault l’en dissuade et réussi à lui retirer son arme. Seul, lui-même revient pourtant peu après et tombe nez à nez avec l’un des Arabes qu’il abat d’un coup de feu. Pourquoi ? Il ne le sait pas et invoque à son procès, sa peine de mort est certaine, le soleil et l’éblouissement. Retenons également sa mise en page par de belles aquarelles, elles embrassent des vues de paysages, de cette ville éblouissante par le soleil et cette mer bleue. Voilà une belle réussite, à consommer surtout sans modération.
18 juillet 1947.
Quel est le navire chargé de Juifs venus d’Allemagne qui, en arrivant à Haïfa, est repoussé par les Britanniques et doit faire route sur Marseille. 1) L’*nd*éa *ori*. 2) L’E**du*. 3) L’H***klio*.
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