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24/05/2021

L'homme qui assassinait sa vie.

*L’homme qui assassinait sa vie*. Bande dessinée scénarisée par Emmanuel Moynot d’après le roman de Jean Vautrin, *un polar bien sombre et sanglant*. Nous somme en septembre 2001, il pleut lourdement, un homme  qui dit s’appeler François-Fréderic Frey débarque de la gare Saint-Jean à Bordeaux, et s’installe dans un hôtel à proximité. Il vient de passer trois années de prison pour abus de biens sociaux et fausses factures. Abandonné et trahi par le monde auquel il appartenait, il est décidé de régler ses comptes avant de partir en enfer. A quelques pas de là, 2021-04-28_16h41_57.pngGus Carape, médiocre enquêteur privé  de son * Agence Spector *essaie tant bien que mal de passer le temps. Un peu plus loin, le vieux commissaire Kowalski arrondi ses fin de mois en surveillant "les entrepôts Morales". Trois destins qui ont en partage un certain sens de la poisse, pour ne pas dire du désespoir. Mais c’est sur l’autoroute Bordeaux /Toulouse que ces trois trajectoires de vie vont véritablement s’entrecroiser Au programme : un cadavre dans le coffre, un chien errent qui a une addiction au whisky, des gendarmes, une course poursuite, une junkie, des femmes libidineuses  et un autiste embarqué malencontreusement dans un car de touriste japonais, Bref! tout une série de personnages plus loufoques les uns que les autres. *L’homme qui assassinait sa vie* est à conseiller à celles et ceux qui aiment les ambiances déjantées, glauques et les histoires qui se terminent mal. Un très bon polar de derrière les fagots ! Et c’est aux éditions Casterman.
Quelques charades faciles.
Notre p’tit moment de détente !
2021-04-16_17h49_35.pngMon premier est une couleur.
Mon second borde le pré.
Mon tout est une fleur des champs.signature_21.gif

 

21/05/2021

Onibi.

* Onibi * « Carnet du Japon invisible ». 
Cet album graphique se base sur le véritable voyage des auteurs que sont Olivier Pichard pour le scénario/couleurs, et Cécile Brun pour les dessins/photos. Malgré la modernisation du pays, les Japonais prennent les histoires de fantômes très au sérieux. Installés en bordure de la mer à Nigata, nos jeunes acteurs achètent pour 2021-04-23_16h43_23.pngleur aventure un ancien appareil photo argentique censé imprimer les esprits sur la pellicule. Chacun est flanqué d’un carnet de note écrit de la main de Cécile. Ils vont en autres croisé des kitsune (renards à neuf queues), onibi, monstre aquatique, chochin obake (lanterne fantôme)… Un mélange entre réalité et onirisme très réussi. A chaque fin de chapitre, on y découvre les photos aussi étranges que dérangeantes prises avec cet appareil. On peut d’ailleurs retrouver une cartographie des lieux en fin de volume, agrémenté d‘une double page façon carnet de voyage. On y trouve également un tutoriel pour réussir à développer les photos de yokais.  Genre de cet album, ciblé les jeunes de 12/15 (Atelier Santo). Editions Issekinicho.
29 mai 1825.
Quel souverain reçoit en grande pompe l’onction royale dans la cathédrale de Reims. Son sacre a été le dernier de notre histoire. 
Est-ce ?
2021-04-27_17h12_48.png1)    *o*i* X**II
2)     C*a**e* *
3)    Lo**s-P*ilip**signature_39.gif

17/05/2021

Corps en grève.

* Corps en grève * est un premier roman graphique, amplement documenté par son autrice Valentine Boucq. Elle nous raconte avec création, le combat oublié de ces travailleurs "immigrés sans-papiers"… Nous sommes en mars 1973 à Lyon, le bidonville de Feyzin est menacé de fermeture. La majorité de ses résidents sont des 2021-04-21_11h54_02.pngtravailleurs tunisiens sans papiers administratifs, et qui ne seront pas relogés, mais expulsés du pays. Soutenus par plusieurs militants, 27 d’entre eux vont finalement décider d’entamer une grève de la faim, afin d’obtenir une régularisation  de leurs papiers. La France va découvrir alors, l’existence de bidonvilles, véritables taudis dans lesquels vivent près de « 800 000   travailleurs étrangers  ». Voilà un scénario qui fait indéniablement échos à l’actualité : les bidonvilles (jungles) et campements  de fortune perdurent et les droits humains restent bafoués. Amandine Wadre Puntous, assure parfaitement bien cette époque, par ses dessins aux tons monochromes, ce sujet difficile et puissant. A la fin de l’album, on y trouve en prime, des documents et photos pour vous immerger un peu plus dans la teneur de cette période. Récit intéressent, à se procurer ! "Steinkis" .

Quelques charades faciles.
Notre p’tit moment de détente !
2021-04-16_17h49_35.pngMon premier est une plante parasite.
Mon second sert à s’exprimer.
Mon troisième est un souhait.
Mon tout est un bonbon mou et sucré.signature 31.gif