Facteur pour femmes t1.

* Facteur de femmes * Après la légèreté apparente traitée dans le tome1, voici la pesanteur, parfois teintée de sensualité de son auteur Didier Quella-Guyot dans ce tome 2. Nous sommes en Août 1914, on sait par le premier album que  tous les hommes sont partis faire cette première guerre Mondiale. Il ne reste donc, que les enfants, les vieux, et les femmes sur cette p’tite île bretonne. Maël Gréhat est le seul jeune homme de 17 ans, casse cou à vélo, écarté et moqué en raison de son pied-bot, qui n’est pas mobilisé. On dit que la guerre sera courte, mais il faut tout de même s’organiser, surtout sur une île. Pour les moissons, pour l’école, pour l’église, mais aussi pour le courrier. Et qui d’autre que Maël pourrait s’acquitter de cette tâche, d’autant qu’il sait lire ?! Trop heureux d’échapper à l’oppression exercée par son père, Maël prend son rôle de facteur au sérieux. Il gagne en confiance, découvre son île avec un regard neuf et libre, apprend à connaître chacune de ses femmes esseulées dans leurs couches, en leur parlant, mais surtout en lisant leur courrier, ces lettres intimes qu’elles envoient à leur maris, si loin… La fin de la guerre sonne le glas de cette parenthèse sensuelle, ponctuée par la mort de Maël. En 1958, Linette, pour la mort de sa mère, revient sur l’île, elle va alors découvrir que son père, n’est autre que le facteur. Manu Cassier au dessin, très réaliste et plaisant s’inscrit dans le sillon de Sébastien Morice (t1) en reprenant surtout sa palette de couleurs. Une lecture plus que recommandée. Aux éditions *Grand Angle*.
Quelques charades faciles.  (P’tit moment de détente) 
Mon premier protège les mains. 
Mon second amuse.
Mon tout est un fleuve qui coule en Inde.

Le meilleur job du monde T1.

* Le meilleur job du monde *  « L’ile Carpenter »  Vivre seul  sur une ile tropicale et entretenir une somptueuse villa pour la maudite somme de 150 000 $, tel est le gain d’un grand concours télévisé. Doug Ellis laisse tomber carrière et amis lorsqu’il apprend qu’il est l’heureux gagnant. Sur l’ile tout semble idyllique et pourtant des mystères se font déjà pressentir. Les hallucinations, les pièces secrètes et les cadavres ne sont jamais bien loin. Cet album est un lot incroyable de surprises, toutes plus étonnantes les une que les autres. Ne vous fiez pas aux apparences : vous pensiez vraiment que son auteur Christophe Bec allait nous raconter la vie parfaite que mènerait Doug à deux pas de la grande barrière de corail ? Voilà une intrigue plutôt époustouflante, mêlant la science à l’histoire. Et alors !, est-il vraiment seul ... Rafa Fonteriz, avec son trait clair et précis en est le dessinateur, sa mise en couleur de Facio, en assure également l’ambiance. Voilà une série à découvrir sans modération !  C'est aux éditions Soleil.
Quelques charades faciles.  (P’tit moment de détente) 
Mon premier est abrite les bateaux. 
Mon second est un démonstratif.
Le mouton fournit mon troisième.
Mon tout est fabriqué à Limoges.

 

Good bye.

* Good bye  Marilyn *  Roman graphique très soigné, scénarisé par Francesco Barilli. Il fait partie d’une série ayant pour objectif de faire connaître celles et ceux qui ont marqué ou changé le monde. « Et si Marilyn était toujours en vie ? » Vivante et toujours lucide, une Marilyn Monroe âgée qui accepte l’interview d’un journaliste italien et retrace avec lui, sa vie après des décennies de silence : de ses débuts sans scrupules à l’ivresse des sommets d’un extraordinaire succès, des amis intéressés aux amants plus ou moins sincères ; le tout dans une solitude noyée dans les médicaments. Une approche originale et onirique du mythe Marilyn. « Good bye Marilyn » parle de la condition féminine, du star-system, et plus généralement d’une période historique marquée par de grands espoirs et de grandes tragédies.  Voilà un magnifique album, très colorés par Sakka et traduit par Rita Murray. A noter qu’il contient une postface riche et intéressante sur ses différentes sources d’inspiration.  C'est aux éditions 21 g.
21 g.  (www21g.fr) .  L’objectif de la collection «21 g» est  de faire connaître la vie de celles et ceux qui, par leur volonté, la force de leurs convictions, leurs sacrifices, leur intelligence, leur art, leur courage ou leur science, ont changé notre monde. Hommes ou femmes d’État, inventeur, stratèges, philosophes, entrepreneurs, artistes… toutes et tous ont contribué à rendre notre monde plus libre, plus beau, plus fraternel ou plus humain.  Le docteur Duncan McDougall, un médecin américain, entreprit au XIXe siècle de mesurer le poids de l’âme. Ses travaux, bien que fantaisistes, popularisèrent l’idée que le principal vital d’un humain aurait une existence physique : 21 grammes de matière qui disparaîtraient mystérieusement dans un denier souffle. Ce nombre est devenu le symbole de cette chose indéfinissable qui fait de chacun de nous bien plus qu’une mécanique vivante.