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17/06/2019

Les Vieux Fourneaux T5

Bons pour l’asile, cinquième tome tragico-comiques dans le même jus que les précédents, et sortie récemment par les Vieux Fourneaux. Wilfrid Lupano avec cet album nous plonge dans les sujets qui sont l’immigration et le traitement réservés aux migrants. Cette fois, nous sommes à Paris, devant l’ambassade Suisse où Pierrot met en scène de pseudos ultra-capitalisme réclamant l’asile politique au pays des banques. 2019-05-10_11h22_45.pngLa police intervient et embarque tous les comiques pour une garde à vue, qui s’annonce longue. Patricia en poste, reconnait Pierrot ancien éducateur qui l’a aidé lorsqu’elle était ado, des retrouvailles qui vont devenir mouvementés. Antoine et Mimile débarquent dans la capital pour assister au match de rugby France-Australie, mais voilà, sans connaissance de Paris, ils comptent sur l’ami Pierrot pour les accompagner. Et là, on se trouve en plein carambolage d’aventures, magnifiquement dessiné par Paul Cauuet, et colorié par Jérôme Maffre. Le rire est présent presque à toutes les pages, encore un bon moment de récréation passé avec « Les Vieux Fourneaux » et c’est aux Éditions Dargaud (Benelux).

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14/06/2019

La grande escroquerie

La grande escroquerie, c'est le quatrième tome aux histoires indépendantes sur le thème "Six hold-up défiant l'imagination". Cette fois-ci, nous sommes en Angleterre à… Mais avant de continuer, autant vous dire de suite, que j’m’attendais à mieux, cet album ne m’a pas m’a convaincu, il manque un peu de tout. Le scénario de Fred Duval 2019-05-08_11h24_42.pngaux multiples flashbacks me donne un peu le tournis, et le dessin de Christophe Quet est bien moins bon que dans les albums précédents. Je reprends donc l’histoire ou je me suis arrêté, nous sommes donc à Londres en 1977, une vague punk déferle sur la Grande-Bretagne, les Sex Pistols font scandale avec un brûlot de lèse-majesté « Good Save The Queen ». Bannis des ondes, ils jugent bon de jouer sur la Tamise, lors du jubilé de la reine Elisabeth II. Au même moment, et au même endroit, un bateau attire toutes les convoitises avec à son bord, une colossale cargaison d’héroïne pure 367 kilos et le butin de la French Connection… Album brouillon, chute finale peu surprenante. Éditions Delcourt.

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07/06/2019

Macronarchie...

Renaud Dély, journaliste politique et auteur de BD satirique, nous raconte en compagnie de Thibaut Soulcié le récit de la faillite du système Macron.
Macronarchie. C’est l’histoire d’un jeune homme brillant à qui tout à réussi. Le jeune 2019-05-05_12h20_18.pngMacron est parvenu au sommet avec à ses cotés une bande de jeunes impudents aux dents longues, sûrs d’eux et sans états d’âme. Après avoir ébloui la France, l’Europe, et le monde, la machine se grippe. La mécanique du nouveau monde est fragile, construite sur du sable, sur une illusion, elle s’effondre en un rien de temps, comme un château de carte.
La start-up Macron saute sur l’Élysée
2019-05-05_12h28_40.pngEt tout à coup surgit le p’tit prince… version start-up, saint Exupéry relu et corrigé par le CAC 40 ! C’est l’histoire d’un enfant devenu roi par un invraisemblable tour de passe-passe, presque un tour de magie. Le vieux monde s’écroule d’un souffle et des décombres survient l’avènement de Manu 1er, un post-adolescent surdoué et sûr de lui, qui s’empare du pouvoir en s’appuyant sur une bande de jeunes ambitieux tous formés sur le même moule, celui de la compétition et de la réussite individuelle. Benjamin, Emilien Julien et les autres communient dans le même culte, celui d’un jeune « boss » qui les épate et qu’ils vénèrent par-dessus-tout. Ils aiment gagner et briller, la réussite et le pouvoir. Le gang accède au sommet presque par effraction, le plus beau hold-up de l’histoire politique, le fric-frac de la République. Dans la foulée de l’épopée présidentielle, un tsunami de jeunes « winners » bien mis et propre sur eux déferle sur le palais Bourbon…
Miroir, mon beau miroir… ou quand Narcisse s’éblouit de lui-même
A l’Élysée, Narcisse prend ses quartiers. Avec Madame, il commence par refaire la « déco » de fond en comble. Finis les vieilleries obsolètes et les bibelots poussiéreux, place au neuf qui en jette ! Come toujours, c’est Brigitte qui prend les choses en main. L’indispensable Brigitte, l’indépassable Brigitte, unique objet de la flamme du 2019-05-05_12h37_32.pngjeune Manu depuis sa plus tendre enfance. Au palais, celle elle qui donne le ton, comme toujours. Obéissant, Manu suit le mouvement et s’exécute, cornaqué à domicile, il ronge son frein et passe ses nerfs sur le dos de la presse. Finies les confidences et la complicité des Présidents d’antan qui courtisait les grandes plumes pour mieux s’en faire flatter. Pour Manu 1er, les journalistes ne sont que des paillassons sur lesquels s’essuyer les pieds. C’est que le juvénile monarque, plane bien au dessus des états d’âmes de cette vile piétaille. Son ambition à lui n’est pas même seulement de refaire la France. Non, son vrai terrain de jeu, c’est l’Europe, rien que ça ! comme Charlemagne et Napoléon avant lui. A lui seul, son verbe magique promet de la réinventer, lyrique, grand loquant, le p’tit prince s’enivre de ses mots. Écoutez, tendez l’oreille, Manu 1er va chanter…  "Éditions Glénat"signature 31.gif