Petite maman.

« Petite maman ». Roman graphique scénarisé et dessiné par Halim nous plonge dans l’horreur des violences intrafamiliales … Sujet délicat à traiter de manière très juste, le quotidien d’une fillette maltraitée Brenda. Sa mère Stéphanie n’a que 15 ans lorsqu’elle la met au monde. Le père bien trop jeune, ignore et fuit la situation. Bien trop jeune, seule, immature, elle ne supporte pas sa vie, sa situation et par extension, sa fille. La jeune Brenda grandit sous les coups, les humiliations, les hurlements comme si sa mère la rendait responsable. Mais avec ses yeux d’enfant, Brenda ne e rend pas compte de cette situation, au contraire, elle mûrit très vite et prend rapidement des responsabilités au point de devenir une petite maman pour sa mère. Le graphisme est particulier, tout en noir, violent, sombre, brouillon, tout comme l’est enfin de compte la vie de Brenda.
Que dire de cet album Petite maman ?
Ce qui est sur, c’est qu’il ne vous laissera pas indifférent.
Á découvrir absolument !
Éditions Dargaud.
 Quelques charades faciles.
 Un p’tit moment de détente !
Mon premier abrite des fleurs.
Mon second est une lettre de l’alphabet.
Mon troisième est aimé des Chinois.
Mon quatrième sert à relier.
Je fais appel à mon tout si j’ai perdu ma clé.

 

Bouts d'ficelles

Bouts d’ficelles. L’histoire commence dans le métro parisien. Thibault Contine, jeune homme un peu enveloppé pousse malencontreusement une femme à terre. Présentations faites, et gêné par sa maladresse, il propose à Judith, de l‘aider à porter ses affaires jusqu’au domicile de cette grand-mère. Cette galanterie va lui couté très cher ! Alors qu’il échange quelques mots avec cette vieille dame, Judith l’abandonne lâchement, juste avant le décès de la veille femme. Thibault se retrouve seul à devoir gérer la situation. Ne sachant quoi faire, il décide donc de contacter la police. Accusé de meurtre, Thibault se retrouve également, mêlé à une histoire de banditisme. Poursuivi, par les gangsters et par les autorités, il se laisse entraîner par une nouvelle connaissance dans la vie nocturne parisienne. Des établissements parfaits semble-t-il pour passer incognito, et découvrir la suite…
Voilà une BD vraiment sympa, pleine d’humour, de malice, ou Olivier Pont navigue entre thriller urbain et fantaisie contemporaine. Non seulement, il en est l’auteur, mais également le dessinateur, aidé pour la couleur par Laurence Croix. A se procurer sans modération.
Quelques charades faciles.
Un p’tit moment de détente !
Mon premier n’est pas cru.
Mon second est coupé court.
Mon troisième est un possessif
Mon tout est un navire de guerre.

L'amant.

L’amant. Avec cette bande dessinée Kan Takahama nous livre une très belle adaptation du roman de Marguerite Duras. L’intrigue se déroule dans les années 30 en Indochine française. La narratrice raconte l’idylle avec un jeune homme bien plus riche qu’elle. Agée de15 ans, elle vit avec sa mère et ses deux frères et elle rêve de devenir écrivaine. Sur le bac qui l’emmène au lycée où elle est pensionnaire, elle fait connaissance d’un jeune chinois qui la fascine. S’engage alors entre les deux jeunes gens une relation intense dans laquelle la passion, l’argent, mais aussi les différences sociales va exercer une pression très forte. La dessinatrice qui est également Kan Takahama focalise sont art essentiellement sur les personnages. Les portraits sont superbement bien réalisés avec des visages plus arrondis pour la jeunesse, plus carrés, rudes et anguleux pour les âges plus avancés. Á découvrir absolument !
Éditions « Rue de Sèvres ».
Quelques charades faciles.
Un p’tit moment de détente !

Mon premier n’est pas rapide.
Mon second sert à nier.
Mon troisième me sert pour coudre
Mon quatrième est une lettre de l’alphabet.
Mon tout est un appareil d’éclairage.