Mes mauvaises filles.

*Mes  mauvaises  filles *.  Magnifique évocation autobiographique, forte et lumineuse, écrite par son autoresse /illustratrice Zelba).  Elle aborde avec cet album, la question de l’euthanasie, des limites parfois floues, et de son acharnement thérapeutique. Elle nous plonge dans le deuil de deux sœurs, (elles mêmes) si différentes, mais complémentaires, et si proches en cet instant de leur vie. Zelba, donc l’une des filles retrace les derniers instants de leur mère. Comment elles ont accepté de l’aider dans sa volonté de mourir dans la dignité. Il aura fallu 13 ans à Zelba pour raconter cette histoire, croiser ses souvenirs ave ceux de sa sœur, changer certains noms et la romancer en partie. A la fois intimiste et universel, cette BD devrait parler à quiconque a déjà été confronté à la perte d’un proche. Voilà une belle réussite !  C'est aux Éditions  * FutuRopolis *

*2 février 1450* Agnès Sorel s’éteint à 40 ans après avoir reçu la terre de beauté de fait afin qu’elle fût Dame de Beauté de fait, comme par son nom. De quel roi était –elle la favorite. Est-ce ?

• *ha*l*s V*I.
• Ch**le* *III
• L*u** XI*

 

Les jours qui restent.2023

*Les jours qui restent*. Voilà un très bel album au récit  d’Eric Dérian sur un sujet douloureux de la maladie et de la mort.  Un album au rythme soutenu  et aux couleurs flashis de Magalie  Foutrier qui nous montre que malgré tout, la vie continue et qu’il faut garder espoir et cette  joie de vivre. Ces auteurs  vont faire cohabiter très habilement trois différents  personnages tout au long de cette histoire. Son écrit est découpé en quatre chapitres, se terminant par une double page, qui  en résume en un dessin l’état d’esprit nos différents acteurs  sur leur situation sociale, familiale ou professionnelle. On y découvre alors, ceux-ci, et leur propre projet, de même que cette force  qu’ils ont pour se reconstruire, et se battre avec la tête haute. Voilà une véritable leçon de vie qui nous est donnée en parcourant cette BD. Son récit vivant, teinté d’émotions avec cette bonne dose d’humour, ne peut que nous séduire.  C’est aux Editions  Delcourt/Mirages.

*P’tit moment de détente*

Mon premier n’est pas haut.

Mon second est une exclamation enfantine.

Mon troisième sert à nouer.

Mon tout est un fruit.

Les aventures de Théodore Poussin.

* Les aventures de Theodore Poussin * « Novembre toute l’année »  Nous sommes au Havre, un soir pluvieux de 1932, Théodore Poussin, embarque en tant que commissaires de bord sur le Cap Padaran, en partance pour l’Extrême-Orient. L’ambiance est plutôt chargée : un tueur en série, sanguinaire et insaisissable ravage la région. Il pourrait se cacher à bord parmi des passagers, peut-être même dans cette troupe de théâtre de boulevard ayant une certaine spécialité, celle-ci s’apprêtant à faire le voyage. A travers  ceux-ci, Théodore reconnait l’inquiétant Monsieur Novembre avec lequel il a eu quelques désagréments. C’est alors qu’un passager disparaît, Théodore Poussin mène l’enquête et cela va durer tout le long du voyage. Ce récit complet et de son auteur bien connu Frank Le Gall, il est accompagné pour son animation et sa couleur  de Dominique Thomas. C’est aux Éditons Dupuis.

*4 février 1831*  

Les députés du nouvel État belge élisent roi un fils de Louis Philippe. Quel puissance va obliger la France à refuser ce titre. Est-ce ?

• 1) L* *rus*e.
• 2) *e* *ay*-*as.
• 3) *'*ng*te*re.

 

Tungstène.

*Tungstène* voilà un polar inédit, sous forme de BD mis en scène et récit avec maestria par son auteur Marcello Quintanilha. Au passage, il est question de corruption, de drogue, de deal, de violences policières et conjugales, des sujets à peine effleurés, dommage !  Nous sommes au Brésil, à Salvador de Bahia et au pied du fort de Notre-Dame de Monte Serrât. A l’occasion d’un fait divers, quatre habitants de cette ville vont se croiser. Cajù, un dealer à la p’tite semaine  en galère, monsieur Ney, militaire à la retraite complètement névrosé et Richard, policier réputé mais mari exécrable en passe de se faire quitter par sa femme, Keira. Ils se retrouvent tous impliqués dans un accident d’apparence anodine, mais qui va vite dégénérer en une situation dramatique. Son auteur utilise du noir (surtout) et blanc, classique pour un polar, et rend son illustration plus lisible, on s’y repère assez facilement. Cela nous permet de situer chacun des personnages dans lesquels ils évoluent. A découvrir, c’est aux Éditions Cà et Là

*P’tit moment de détente*

Mon premier n’est pas froid.

Mon second est connu.

Mon troisième sert à répéter.

Mon tout se porte au pied.

Sorcières.

* Sorcières ! * « Disent-ils » Bande dessinée extrêmement bien écrite et documentée (en bas de page, on trouve de nombreuses références et explications) par son auteure Juliette Ihler. Elle nous fait découvrir le mythe des sorcières accusées d’envoutement, torturées, brulées et noyées (et d’ailleurs pourquoi sont elles toujours des femmes) ayant traversées les siècles, ou tous cela se rattache  à notre imaginaire collectif. C’est donc sous forme de légende que l’on découvre en 1489 ce p’tit village de Sauzelle, après quelques années suivant la proclamation par le pape Innocent VIII visant à considérer la sorcellerie comme hérésie. Commence alors cette farouche traque et l’extermination de ces femmes dites : magiciennes, guérisseuses, ou simplement femmes indépendantes. On y rencontre alors quatre de ses femmes : Ermentrude qui sait soigner par les plantes et faire naître les bébés, Yolanda la devineresse qui instille des idées libertaires à celles ou ceux qui l’écoutent, Théodora la forgeronne aux mœurs libres et aux métiers d’hommes, et Boussarde la paysanne qui forme un couple uni et équilibré avec Hildebald. Aujourd’hui et bien naturellement, ses féministes dans le sillage des pionnières des années 1970, réhabilitent ces figures émancipatrices.  A retenir également dans cet album, les remarquables illustrations et sa délicate coloration par Singeon, qui lui-même est auteur de BD. Théoriquement et selon des estimations, les procès en sorcellerie en Europe, entre le XV et XVIIe siècle, auraient réalisé entre 200 000 et 5 millions de victimes en incluant tous les types de condamnations.

* C’était un 2 février 1852 * La première de la pièce La dame aux Camélias, tirée du roman de Dumas, est un succès. Quel était le nom de cette dame dont Dumas était tombé amoureux. Est-ce ? 1) *en*y **lon. 2) *ar*e *upl**sis. 3) **cie *e *ern*.