Et nos lendemains seront radieux

« Et nos lendemains seront radieux ». « P’tit livre vert » au titre percutant est une bande dessinée qui a pour thème l’écologie. En séjour dans la Var, au fort de Brégançon, Françoise Métivier, Présidente de la République Française, vient de quitter le minsommet sur le climat auquel a également participé la Chancelière Allemande. La Présidente doit préparer avec ses deux proches conseillers, Marion et Sylvain Duval, un important communiqué sur le climat. Peut-être sera-t-elle réélue dans quelques mois ? L’écologie politique, c’est bien gentil, mais c’est 5% maxi, un point c’est tout ! Ses conseillers, qui sont plus idéalistes, comptent bien mettre à profit l’isolement du lieu, pour convaincre la Présidente d’engager de vrais réformes en faveur d’une écologie radicale. Un orage se prépare et annonce une tempête du siècle. Les services de sécurité surveillent, tant bien que mal, les alentours du fort. L’orage éclate, le générateur fait des siennes et le huis clos commence. Devant les réticences de la Présidente, les deux jeunes militants vont passer au plan B : la prise d’otage. Voilà album, bien dans son temps, où la menace et la violence semblent plus porteuse de solution que de dialogue, dont Hervé Bourhis en est son auteur.
C’est aux Editions Gallimard.
Quelques charades faciles.
Et notre p’tit moment de détente ! 
Mon premier n’est pas froid.
 Mon second est connu.
 Mon troisième sert à répéter.
 Mon tout se porte au pied.

 

Aristophania

 « Aristophania ». Avec  "Le Royaume d’Azur", nous sommes au début d’une saga de french fantasy en quatre volumes. Cela démarre comme une histoire sur la vie ouvrière du début du XXe siècle. Clément, un bon ouvrier père de trois enfants, trouve la mort après un combat titanesque contre un mystérieux « dératiseur » qui veut savoir où est « la source Aurore ». Calixte, Victor et Basile, les enfants de Clément se retrouvent livrés à eux-mêmes depuis que leur mère a été injustement jetée en prison. Apparaît alors mystérieusement dans leur vie, « Aristophania Bolt », une élégante vieille dame qui va les mettre à l’abri dans une belle maison dans le sud de la France. C’est presque le paradis pour les jeunes enfants. Le scénario de Xavier Dorison, très mystérieux mais alléchant est précis comme un métronome. Les dessins de Joël Parnotte assombrissent et illuminent avec justesse ce premier album. Edité par Dargaud
Quelques charades faciles.
Et notre p’tit moment de détente ! 
Mon premier est un récipient.
 Je me couche dans mon second.
 Mon troisième est un pays d’Asie.
 Mon quatrième sert à voler.
 Mon tout est un personnage de comédie.

 

Alice Matheson.

« Alice Matheson. Jour z ». Premier tome d’une série de 6 albums scénarisé par un des auteurs, Jean-Luc Istin. C’est l’histoire d’Alice Matheson, infirmière qui travail depuis 6 ans dans un grand hôpital londonien. Elle est assez particulière, dans son genre, c’est une tueuse en série qui profite de sa position auprès des malades incurables pour les euthanasier. Elle mène une double vie, qui se complique le jour où une de ses victimes se relève malgré la dose mortelle qu’elle vient de lui administrer. Londres vit alors les premières heures d’une épidémie d’un genre nouveau : les morts marchent. Et même pour un sérial killer, tout cela à quelque chose de perturbant. L’hôpital est sur le pied de guerre, l’armée investit les lieux pour protéger les vivants des morts. L’hôpital s’organise pour traiter les patients et trouver une solution à l’épidémie. Avant le jour Z, Alice était une anomalie, désormais, les autres sont de pire en pire. Finalement, elle ne s’est jamais sentie aussi vivante qu’au milieu des morts. Pour ce premier tome, on entre bien dans l’histoire, et on a envie de suivre la suite. Cette ambiance sombre de l’intrique est réalisée magnifiquement par Philippe Vandaele pour le dessin et Jean Bastide pour la couleur.
Édité par Soleil.
Quelques charades faciles.
Ce p’tit moment de détente ! 
Mon premier est une lettre de l’alphabet.
 Mon second remplit ma tirelire. .
 Mon troisième n’est pas beau.
 Mon tout se mange à Toulouse.