14/11/2019
Joe Shuster
Un rêve américain. Cette BD retrace la vie de Joe Shuster, jeune dessinateur de Cleveland issu d’une famille d’immigrés russes. Joe Shuster était loin de penser qu’avec la création imaginé en 1938 de Superman, aidé de Jerry Siegel son ami scénariste, qu’il donnerait naissance à un genre nouveau: le Comics de super héros. Leur concept sous le bras, les deux jeunes pionniers découvrent avec le succès éclair de leur création, la réalité du monde de l’édition de l’époque. C’est cette histoire que nous raconte Julian Voloj et Thomas Campi ayant fait le choix de ne réaliser la biographie que du dessinateur Joe Shuster placé en position de narrateur. Le volume commence par un policier trouvant un SDF dormant sur un banc, il reconnait assez rapidement, l’un des Co-créateurs de Superman, Joe Shuster. Celui-ci va alors lui dérouler le fil de sa vie de son enfance jusqu’au moment ou il finit sur ce fameux banc. Les auteurs en profitent également pour tirer le portrait des Etats-Unis, de l’antisémitisme primitif, aux partis nazi en Europe comme en Amérique, puis la chasse aux communistes et la responsabilité des comics dans les crimes et délits soumis dans le pays. Le graphisme est magnifique, un certain flou dans le dessin apporte beaucoup de profondeur et l’élégance rappelle une autre époque. A la fin de l’album, on trouve quelques pages sur la façon dont les auteurs de comics se sont mobilisés pour défendre les droits et la dignité de Joe Shuster et Jerry Siegel. Ils récupéreront leurs droits qu’en 1975, auprès de la Warner, lors de la sortie du film Superman. Bref, ce roman est une merveille pour celles et ceux qui aiment Superman et qui voudraient découvrir ses créateurs. Une très bonne BD.
18 septembre 1936,
On apprend que le Dr Charcot, spécialiste des expéditions polaires, à péri avec ses 30 compagnons dans le naufrage de son trois-mâts.
Est-ce ?
1) *e *ra**ais.
2) L**ur*re.
3) *e **ur**oi.*a*.
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10/11/2019
Hallucinogène.
Hallucinogène. Mais…légale. La salvia divinorum ou sauge des devins est une plante à feuilles vert vif venue du Mexique. Chiquée ou fumée, elle provoque des hallucinations comparables à celles du LSD ou des « champignons magiques ». Or, elle est légale dans la plupart des États américains et dans la plus part des pays. En Californie on peut donc s’en procurer facilement dans les herboristeries ou les bureaux de tabac. L’exception est que personne ne peut le vendre ou le distribuer à un mineur ( article 379 du code pénal de Californie). Les détracteurs de la sauge des devins estiment que le gros problème réside dans ce que peuvent faire les usagers en proie à des hallucinations : prendre le volant, chercher la bagarre, etc. Parallèlement, certains chercheurs soutiennent que la salvia divinorum pourrait avoir des effets bénéfiques, notamment dans le traitement de la dépression ou du trouble bipolaire. L’agence américaine de lutte contre les stupéfiants examine le problème afin de déterminer s’il il faut réglementer la vente de se produit ou bien l’interdire purement et simplement.
Statut légal. En France, la Salvia divinorum est réglementée, elle est classée sur la liste « 1 » des substances vénéneuses depuis 2010. La détention et les actes liés à la production, à la distribution ou à l’acquisition de la salvia divinorum sont interdits : l’article L.5432-2 du code de la santé publique prévoit jusqu’à 375 000 € d’amende et 5 ans de prison. L’usage de salvia divinorum n’est pas spécifiquement mentionné dans le texte de loi. Mais puisque la détention de ce produit est interdite, son usage n’est légalement pas possible. La présentation du produit par la mise en avant de ses effets psychotropes est interdite. L’article L342-4 du code de la Santé Publique prévoit jusqu’à 75 000 € d’amende et 5 ans de prison.
8 septembre 1877,
Paris fait d’imposantes funérailles à celui qu’on surnomma « le libérateur du territoire », mais qui avait aussi durement réprimé la Commune.
Est-ce ?
1) Ad**lp*e *h*ers.
2) L**n *am**tta.
3) **les **rry.
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03/11/2019
Ce qu'il faut de terre
Ce qu’il faut de terre à l’homme, album graphique scénarisé par Martin Veyron (d’après une nouvelle de Léon Tolstoï, 1886)) et superbement coloré par son frère Charles. Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils. Il n’est pas riche mais subvient aux besoins de sa famille. Dans un premier temps, le modeste Pacôme parait sage et réfléchi. Il trouve même la bonne solution pour apaiser le village. Mais sa bêtise croit avec son envie de posséder de plus, en plus de terres. Son ambition l’aveugle et n’écoute plus sa femme qui, elle, est restée lucide et philosophe. Un jour, un marchand de passage affirme à Pacôme que les Bachkirs, paysans de la Russie de l’Est, vendent leurs terres à bon marché. C’est tentant, il s’y rend accepte un certain marché qui va lui être... Voilà un superbe récit qui se lit comme une plaisante légende.
20 octobre 1849,
On célèbre à Paris les obsèques de celui qu’Henri Heine surnommait le « Raphael de la musique ». On y remarque l’absence de George Sand.
Est-ce ?
1) E**enne *é*ul.
2) F**déric *ho*in.
3) Ado**he A**m.
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