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27/01/2015

Plantes succédanées...

  • 2015-01-13_16h57_20.pngde la farine.
  • Le blé, sa farine et son pain, ont depuis toujours été l’aliment essentiel de tout le monde occidental. Les grandes disettes et, aujourd’hui, le gout de l’insolite, ont permis de trouver des succédanés au blé et des méthodes originales et économiques pour fabriquer farines et pains.
  • Le pain blanc, fait avec du blé décortiqué, a longtemps été réservé aux populations aisées. Les pauvres utilisaient le blé complet qui est aujourd’hui remis au goût du jour par les maisons diététiques et de nombreuses boulangeries. Le pain complet est devenu beaucoup plus cher que le pain blanc.
  • 2015-01-13_16h52_15.pngOn faisait aussi autrefois du pain avec du sarrasin qui donne du blé noir. Abandonné, celui-ci est à nouveau à l’ordre du jour. En dehors de ces cultures classiques, d’autres plantes, par d’autres méthodes, pouvaient devenir soit du pain, soit de la farine.
  • Beaucoup de graines de légumineuses donnent de bonnes farines. Celles des caroubes servent toujours dans la conserverie et la fabrique de biscuits. Les Anglais fabriquaient de la farine avec des graines de nénuphars gonflées dans l’eau. Les Norvégiens en faisaient avec la seconde écorce du saule et même de la sciure !
  • Un des plats les plus recherchés en Sibérie est un mélange de caviar et de farine obtenue avec l’écorce des jeunes bouleaux.
  • 2015-01-13_17h15_05.pngCette anecdote.
  • Sacha Guitry disait de Mozart : « Bien qu’il soit né à Salzbourg en Autriche, le 27 janvier 1756, quand il est venu au monde, il est venu au monde entier. »
  • Dandi aux lunettes.gif

24/01/2015

Boum! "Lâcher prise"

  • DSC02326.JPGA 70 ans, après Seules…
  • …contre tous, second album de Miriam Katin nous prouve que l’expérience de la vie et la jeunesse d’esprit font bon ménage. C’est un  roman BD autobiographie qui nous raconte avec souplesse et humour une histoire familière.
  • DSC02324.JPGMiriam 6 ans et ses parents juifs hongrois fuient le nazisme et s’installent aux Etats-Unis. 65 ans plus tard, la new-yorkaise illustratrice se trouve confrontée à un problème difficile à gérer quand son fils lui annonce qu’il va s’installer à Berlin avec sa compagne suédoise. Le comble de l’ironie est que pour cela, il serait de bon ton qu’il acquière la nationalité de sa mère et être ainsi reconnu comme citoyen européen.
  • DSC02323.JPGTous  ses terribles souvenirs et traumatismes refoulés remontent à la surface, rendant la décision de son fils inconcevable. Dans un premier temps Miriam refuse les formulaires de naturalisation de son fils, avant enfin de les remplir.
  • Elle décide alors de se rendre au vernissage d’une exposition de ses planches, au musée juif de Berlin. Sur place, elle somatise et se rend malade. Pourtant peu à peu, se laissant aller, elle accepte les bienfaits du temps qui passe et glisse doucement de la colère à l’apaisement.
  • DSC02325.JPG « Lâcher prise » est un récit  qui cerne parfaitement la problématique de l’acceptation.stylo plus.gif

17/01/2015

Sous-titré Saigon 1961-1963

  • 2015-01-02_19h43_39.pngUne si jolie petite guerre…
  • …de Marcelino Truong est un roman graphique, auteur complet des textes, dessins et  mise en couleur.
  • Les souvenirs d’enfance du personnage principal nous plonge en compagnie de sa famille, père diplomate et mère française dans la guerre du Vietnam. Cet album à caractère autobiographique, nous relate de façon limpide un pan d’histoire aux ramifications pourtant complexes de la guerre du Viêt-Nam. Les évènements sont précis, l’auteur par p’tite touche nous décrit le quotidien de ces gens qui vivent dans la peur de sévices communistes, mais aussi baigné dans la douceur de vivre de Saigon.
  • La mise en image est sobre, la palette de couleurs limitée permet de recrées l’atmosphère de sang et de feu.
  • A découvrir !boule.gif