26/07/2014
L'argus n°1 du 15 septembre 1927 (première partie)
Le premier n° de « L’argus »…
… en ma possession propose sous forme d’un journal de huit pages les premières estimations de la valeur de véhicules de seconde main, également de nombreux pavés. A savoir que son Directeur était Paul ROUSSEAU, que ce premier numéro du 15 septembre 1927 coûtait 50 cts. Son programme, et son but à cette époque : Voir circuler en France 2 millions d’autos. Ci-dessous: Reprises partielles d’articles du 15 septembre 1927, première partie le 26 juillet et ensuite le 4 août 2014.
En page une : Suivre pas à pas la vie des locomotions, celles de la route, de l’air, de l’eau, du rail. L’automobile tend à devenir aussi nécessaire que le blé et le pain qu’elle transporte. Il reste pourtant mille efforts à fournir pour développer les modes de transport. Nous voulons essayer d’être à la fois le miroir fidèle et le défenseur des besoins et des droits des usagers, des producteurs, des vendeurs. Nous considérons que l’année a ouvert une ère nouvelle aux locomotions modernes. Les usagers dépassent 800.000 en nombre ; notre but, c’est que, le plus tôt possible, ce chiffre soit doublé, pour le meilleur profit de tous, pour la plus grande richesse du pays...
En page deux : Prix et caractéristiques des autos de tourisme (copie partielle de la page)
- En page trois : Echos et nouvelles. L’appui financier, les nouvelles voitures, la question de l’essence. Citroën construit-il, oui ou non, une six cylindres ? Les uns l’affirment. Notre confrère le Temps, au nom des autres, a démenti. Mais sous le manteau, on rapporte que si la six-cylindres n’a pas été prête pour le Salon de 1927, elle le sera sans doute pour le Salon 1928.
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12/07/2014
Qui a gagné La Grand'Guerre (1919)
Chanson écrite en par A. Berard...
...un an après la Victoire, elle posait une question importante: qui a gagné la guerre ? . Est-ce l'Américain, l'Anglais, le civil, l'ouvrier, les députés, les hommes politiques ou la marraine de guerre ?. La réponse est nette: aucun de ses derniers, puisque c'est le poilu, le soldat français qui a remporté la Victoire. Une chanson qui rend hommage à tous ceux qui se sacrifièrent pour le pays et aussi un argument politique contre tous ceux qui cherchaient en 1919 à récupérer à leur profit le mérite de l’héroïsme.
- Premier couplet
- C'est une question qui devient populaire
- On entend partout sur des tons différents
- "Quel est donc celui qui gagna cette guerre
- Dont le monde entier souffrait depuis longtemps ?"
- Les uns disent: c'est l'Amérique
- Au blocus, dit l'autre, va l'honneur.
- Moi je réponds: " Cessez vos polémiques
- Car le vrai, le seul et grand vainqueur:
- Refrain
- C'est le poilu, soldat de France
- Qui, sans peur, marchait au combat
- Bravant la lutte et la souffrance
- Le poilu était toujours là
- Le sac à dos, couvert de terre.
- Oui c'est lui qui fit nos succès
- C'est lui qui la gagnée la guerre
- Le poilu, le soldat français.
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08/07/2014
C'est une tradition à Béziers
Le partage du pain…
… ouvre les Caritats, c’est une tradition qui plonge chaque année fin mai début juin la ville de Béziers au temps des chevaliers et bonnes gens. Cette douzième fête médiévale aura donné son lot de surprises à la ville durant un peu plus de deux jours. Qui n’a pas, au détour d’une rue, croisé des saltimbanques ou des musiciens de rue ? Qui ne s’est pas arrêté devant les cracheurs de feu ou a été en pâmoison devant les rapaces de la citadelle ou l’ours Valentin à la Madeleine. Différents
ateliers étaient proposés : Cage à écureuil, taille de pierre, corderie, et frappe de la monnaie (les Caritats ont leur monnaie, elle est frappée à partir de lames ou de lingots d’étain.). Pour les spectacles, les gradins de la Place Jean-Jaurès durant les deux jours étaient pris d’assaut. L’une des animations phare de cette fin de semaine médiévale aura été les joutes opposant Anqueval de Cornouaille, Ferdinand d’Aragon, Morgoz de Moncombe et Raymond IV comte de Rouergue, grand défenseur des couleurs de Béziers. Un tournoi qui a vu s’affronter en finale Morgoz et
Raymond IV. Lancés au galop, ils ont tranché des pommes, joué de la hache et de la lance. La compagnie Vol en scène a déployé ses chouettes, aigles, vautours sur la lice, de même que les facéties de ''Valentin'' l’ours noir. Oyé ! Oyé ! braves gens…
Prochainement album photos de cette fête Médiévale '' Caritats '' à Béziers (colonne de droite) .
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