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02/10/2014

BD ''Sinéclopédie du jazz''

 DSC01685.JPGSiné!....clopédie est une BD…

…fantastique complètement hilarante avec un Siné qui se déchaîne, illustrant à sa manière les standards du jazz. Avec Siné, ce peut ne pas être toujours drôle, ses dessins ne sont pas non plus à mettre entre toutes les mains et les yeux. Tout est démesuré chez lui, les nez, les fesses, les seins et il emploie une littérature très salée. Dans une longue interview en début DSC01683.JPGd’ouvrage, il nous raconte s’être régalé à la fin de la guerre à écouter du jazz, Disc vinyles que les américains lui filaient en même temps que chewing-gum et préservatifs. Il s’est passionné pour Duke Ellington, Fats Waller, Lionel Hampton. André Clergeat nous conte également de façon très sérieuse l’histoire de ces illustres jazzman, sans oublier un p’tit paragraphe sur le compositeur. Un recueil mi-encyclopédique/mi-humoristique…bon dosage pour évoquer le caractère à la fois évolué et charnel de la musique de jazz.Dandi au chapeau.gif

 

27/09/2014

Alamooo...

2014-08-01_19h14_07.pngDe son vrai nom…

GRANDIN Jean-François est né à Paris le 12 octobre 1941, tout d’abord soliste des « P’tits chanteurs à la croix de bois » Il sera destiné, par sa famille, à une carrière industrielle, fera une école de commerce et 4 année de droit. Envoyé à Londres pour quelques années, il y apprend l’Anglais et surtout à chanter. Sans le savoir, il débutera avec un orchestre sous le pseudo de Frank Alamo et deviendra par la suite très célèbre. On le verra partout avec sa guitare, de Paris à St-Tropez en passant par Londres. Egalement photographe, il reprendra en 1978 les rennes du studio Berger souvent utilisé par les journaux 2014-08-01_19h12_52.pngnotamment Podium, Lui Magazine. En 1979, à l’occasion d’un reportage photo, il découvrira à Bangkok une machine révolutionnaire capable de développer en une heure les photos couleurs sur papier. Il prendra l’exclusivité pour de nombreux pays dont la France et commercialisera ce matériel avec 4 ans d’avance, il décidera en 1983 de vendre son affaire et reprendra la scène. Désirant remplacer sa vieille « Méhari », Frank découvrira par hasard en circulant une p’tite jeep  conduite par une ravissante blonde. Rattrapant la belle, il l’invitera à déjeuner, ensuite elle l’accompagnera à Neuilly chez le constructeur. Il n’achètera pas la voiture mais tout simplement l’usine, qui deviendra en 2 ans le troisième constructeur français avec cette fameuse jeep Dallas. Remplaçant la carrosserie en fer par du 2014-08-01_18h56_41.pngpolyester, plus léger, il équipera la voiture d’un moteur Peugeot 205 GT et d’un nouveau châssis galvanisé faisant ainsi une jeep sans aucun problème de corrosion. La Dallas nouvelle version était née.chapeau bibi.gif

 

10/09/2014

Stockholm,13 novembre 1967

DSC01902.JPGDevant l’ambassade américaine…

…sur Strandvägen, des étudiants suédois protestent contre Lyndon Johnson et la guerre du Vietnam. C’est le début de cette BD issu du roman suédois « Policier qui rit » qui nous raconte le mitraillage dans un bus à impérial de Stockholm. La Suède n’avait connu pareille tuerie, l’opinion publique s’affole et toute la criminelle est sur les dents. Neuf personnes 2014-08-25_18h11_45.pngsont assassinées, parmi les victimes un flic que le commissaire Beck connait bien. Ayant fait le tour des victimes, les policiers se concentrent sur leur ancien collègue et ses activités. On découvrira que c’est effectivement l’enquête que menait la victime qui est la clé du massacre. Cette BD est passionnante, à tel point que son roman a été adapté au cinéma par Stuart Rosenberg en 1973 sous le titre « The laughing policeman » (Le flic ricanant). C’est assurément l’un des meilleurs titres de la collection Rivage/Casterman/Noir.

2014-08-25_18h13_35.pngA la source

Pour le roman : Maj Sjôwall  est née en 1935. Après des études de journalisme et d’arts graphiques, elle fut journaliste puis éditrice. Per Wahlôô (1926-1975), diplômé de l’université de Lund en 1946, fut reporter criminel, et publia en parallèle des romans politiques. Ils ont écrit, entre 1965 et 1975, une série de 10 romans mettant en scène l’enquêteur martin Beck et son équipe. Cette œuvre, influencée par Ed Mcbain a marqué la littérature policière occidentale est donc republiée dans des traductions entièrement revues à partir de l’original suédois. Pour la BD : Martin Viot illustrateur et auteur de BD commence à travailler en free-lance dès la fin de ses études. Amateur d’intrigues policières et d’histoires sombres, Le « Policier qui rit » est sa première 2014-08-25_18h12_25.pngcollaboration avec Casterman ainsi que son premier album. Roger Seiter historien de formation, participe comme scénariste à cette BD. Il partage aujourd’hui son temps entre la bande dessinée et la fonction de conseiller principal d’éducation. Le Policier qui rit : scénario Roger Seiter, dessin Martin Viot, d’après le roman de Per Wahlôô, Maj Sjôwall.Dandi aux lunettes.gif