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15/10/2019

L'Apache et la Cocotte

Ange (t1). Ce premier album se situe à La Belle Époque. Ange adolescent auvergnat est envoyé chez son oncle à Paris, il doit rembourser son père des dégâts qu’il a commis dans une remise. Un jour sur des pavés glissants, Ange croise Cléo, entre eux, le coup de foudre est immédiat. Mais voilà, le destin s’acharne à les séparer. 2019-08-05_16h56_23.pngAnge devient très vite, un apache (voyou parisien), vivant de larcins en tout genre. Cléo, jeune cocotte, aux yeux transperçants, qui se consacre alors aux plaisirs des messieurs, quitte son proxénète qui la frappait, pour la protection d’une poule de luxe qui s’adonne avec elle au saphisme. Le premier tome est plaisant, on y trouve l’utilisation du jargon et de l’argot d’époque. Une double page ou s’illustrent des chansons marquées de son temps. On se laisse entraîner dans cette romance désespérée entre un apache et une cocotte.
Cléo (t2) Cléo revient en France, après avoir acquis les bonnes manières enseignées par la Comtessa Théodora de Vigny, (la courtisane la plus populaire de la Capitale). Elle va fréquenter les Folies Bergères, le Moulin Rouge, elle se montre également au Tout-Paris, gagne en popularité et devient une demi-mondaine. Le visage de la 2019-08-06_12h16_02.pngcapitale a bien changé, pour Ange, qui vient de passer un séjour en prison, suivi de quelques années engagé dans l’armée. Il réintègre la pègre et découvre que ce ne sont plus les Apaches mais les Brigades du Tigre de Clémenceau qui font la loi. Malgré cela, les deux amants continuent de se voir en secret, mais ne tardent pas à être rattrapés par le destin. Alors que la Première Guerre Mondiale s’annonce, Ange est victime d’un piège et doit fuir le pays. Mais avant de partir, il retrouve Cléo pour passer leur dernière nuit ensemble. Ce diptyque romanesque, nous relate une histoire d’amour impossible, scénarisé merveilleusement bien par Stéphane Betbeder. Le dessin au trait fin et sensible est d’Hervé Duphot, lequel assure également la mise en couleur. A découvrir sans attendre ! Éditions Glénat.signature_33.gif

 

12/10/2019

Les louves.

« Les louves »  par Flor Balthazar revisite, le quotidien d’une ado, sa famille, et de nombreux citoyens, lors de l’occupation nazie, en Belgique. Cela commence en septembre 1939 sur une déclaration d’Hitler, laissant entendre le conflit qui se 2019-08-27_17h24_45.pngprépare. Nous allons suivre alors, le quotidien mouvementé de cette famille nombreuse à la Louvière. Également, les activités des femmes délaissées par leurs maris partis au front, en ayant pris les choses en mains. Malgré la gravité de la situation, les privations, la délation, mais aussi les messages de la BBC, les habitants de la Louvière garde espoir et bonne humeur. Belle histoire, brillamment illustrée, entremêlant fiction et réalité, mais très réussi. Aux Éditions Aire Libre.
22 septembre 1900,
A l’occasion de l’Expo de 1900, un banquet réunit les maires de France à Paris. Cette date célèbre l’anniversaire de la proclamation.
Est-ce ?
2019-08-28_18h09_04.png1) La ** République (1*9*).
2) La ** République (1**8).
3) La ** République (1*7*).signature_40.gif

 

22/09/2019

Les aventuriers du Transvaal.

Les aventuriers du Transvaal  " L’or de Kruger " raconte les aventures d’un groupe d’audacieux à la recherche d’un trésor sur fond de Seconde guerre des Boers en Afrique. Un western africain un peu confus mais rythmé. L’histoire se situe fin du 2019-08-13_16h09_01.pngXIXe siècle quand deux chercheurs d’or, Pit, un ancien militaire américain, et Ortzi, un anarchiste basque sont missionnés par le président Paul Kruger en exil de la république du Transvaal pour retrouver 250 tonnes d’or. Ils voient leur train attaqué et sont capturés par un commando armé dirigé par une certaine Marleen Van Arpeels. Pour retrouver cet or, ils vont rencontrer des compagnons téméraires, avec qu’ils affronteront les animaux sauvages et les criminels les plus dangereux. Jean-Claude Bartoll en est le scénariste, auquel Bernard Kollé en apporte l’illustration. A découvrir, et c’est aux Edition Glénat.signature_40.gif