18/04/2022
Bella Ciao.
* Bella Ciao * En s’appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit. Baru nous raconte une histoire populaire de l’immigration italienne, c’est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l’être, et de devenir transparent dans la société Française. L’étranger, ici, est Italien, mais peut-on en douter. Le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Theodore, tout en discontinuité chronologique. Il est question d’un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la Résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio villa, des chaussettes noires, et de Maurice Thorez. Sans oublier, les soupes populaires à la mort des hauts-fourneaux, prix à payer pour devenir transparent. En résumé, c’est une œuvre partiellement autobiographique des enfants d’immigrés dans les cités ouvrières de Lorraine dans les années 1950.Un bonheur à partager ! Aux éditions *FutuRopolis*.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier est un possessif.
Mon second est une partie du visage.
Mon troisième est amusant.
Mon tout fait la joie des enfants.
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05/02/2022
Gérard Schaefer.
Gérard Schaefer *Sex Beast* de la Collection « les serial Killers » par Stéphane Bourgoin où il nous présente la biographie de l’un des pires monstres de l’histoire américaine. Un tueur diabolique de femmes. Un serial killer de type organisé, au QI de 130, qui a terrifié l’Amérique de 1969à 1973, en ciblant les jeunes femmes. Combien furent-elles ? Le nombre reste encore inconnu mais pourrait approcher la centaine de victimes. Schaefer a tous les vices : sadique, zoophile, scatophile etc. Son portrait est soigneusement dressé par Jean David Morvan qui évite soigneusement d’en faire une star. Stéphane Bourgoin rappelle encore toute l’importance de se souvenir davantage des victimes. La lecture ne vous laissera pas insensible, son climat malsain suinte à chaque page. Un roman graphique, aux dessins qui s’apparentent au découpage cinématographique par Vladimiro Merino, Francisco Espinosa et Sergio Monjes, la mise en couleur est de Hiroyuki Ooshima. Cet album s’accompagne d’un dossier criminel détaillé, avec le témoignage d’une victime rescapée, mais aussi celui d’un officier de police chargé de l’enquête et de la fiche criminelle de Schaefer. Plus encore que le récit proposé par les auteurs, l’extrait du manuel du parfait exécuteur rédigé par Schaefer nous laisse dans in état second. Choqué, et c’est peu dire, par la froideur des propos. (À réserver à un public averti) . C’est aux éditions Glénat.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier se trouve dans un navire.
Mon second n’est pas haut.
Mon troisième est un démonstratif.
Mon tout est un récipient.
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03/01/2022
Lucienne.
* Lucienne * « ou les millionnaires de la Rondière ». Voilà certainement l’histoire la plus personnelle que vous rencontrez par son auteur Aurélien Ducoudray, journaliste, photographe de presse et TV. On y découvre certaines personnes, du hameau de la Rondière qui ont bien existé. Lucienne par exemple, modeste, qui vit très simplement dans son village avec sa chienne Kikine, elle apaise un peu le deuil de son unique fils en parrainant des minots défavorisés dans le monde entier. Son mari Georges également, qui n’en finit pas de réparer son vieux tracteur. Un jour, Lucienne reçoit par le facteur, une lettre annonçant qu’elle est la grande gagnante du jeu concours « Outillor » Sa vie va être bouleversée par ce fameux prix de 200 000 € avec lequel elle pourrait soutenir tous les enfants nécessiteux de la terre. Si Georges, peu étonné de cette entourloupe, n’en lève pas pour autant le nez de son carburateur. Lucienne, elle…, mène l’enquête pour s’assurer de sa chance et déjouer toute arnaque. A savoir, que tout ce que vous allez lire est vrai, sauf son histoire un peu romancer. C'est également, un très bel album aux silhouettes goguenardises, et très bien colorés par Gilles Aris. Editions Grand Angle.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Le chat aime mon premier.
Mon second n’est pas tôt.
Mon troisième est un chiffre.
Mon tout est un condiment qui peut très bien monter au nez.
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