22/07/2022
Partir un jour.
* Partir un jour * Cet album avec son style très épuré présente Manu Boisteau, la quarantaine, las de son travail de bureau et de ses collègues. Il rêve de tout quitter pour écrire son premier roman. Sa compagne, plus terre à terre, ne l’entend pas de cette oreille, ce qui génère quelques tensions. Le chemin va être long et compliqué, les obstacles nombreux, à commencer par le confort du quotidien, le salaire qui tombe, l’absence de page blanche à noircir et le charme de remettre à demain les grandes illusions. Heureusement, Manu a quelques alliés, et surtout des rêves révélateurs, comme un chien de garde et même une jolie éditrice qui s’intéresse à lui. Il a même des amis qui à l’occasion s’intéressent à son projet. Bref, il a tout pour partir un jour… Alors il se lance, armé d’un bonzaï, d’un clavier et de son imagination… Presque trop facile ! Les dessins qui penchent sérieusement vers l’humour sont dans de p’tites cases non cadrées, comme les personnages dont le héros est chauve et sans lunettes. C’est décalé, ça parle des affres de la création, des doutes, de la difficulté à écrire et de l’usure du couple. Le résultat est très bien fait à la fois drôle est très humain. A recommander.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier est un récipient. Mon second est bien propre. Si je tire mon tout sans raison, la concierge me gronde.
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18/04/2022
Bella Ciao.
* Bella Ciao * En s’appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit. Baru nous raconte une histoire populaire de l’immigration italienne, c’est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l’être, et de devenir transparent dans la société Française. L’étranger, ici, est Italien, mais peut-on en douter. Le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Theodore, tout en discontinuité chronologique. Il est question d’un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la Résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio villa, des chaussettes noires, et de Maurice Thorez. Sans oublier, les soupes populaires à la mort des hauts-fourneaux, prix à payer pour devenir transparent. En résumé, c’est une œuvre partiellement autobiographique des enfants d’immigrés dans les cités ouvrières de Lorraine dans les années 1950.Un bonheur à partager ! Aux éditions *FutuRopolis*.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente) Mon premier est un possessif.
Mon second est une partie du visage.
Mon troisième est amusant.
Mon tout fait la joie des enfants.
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05/02/2022
Gérard Schaefer.
Gérard Schaefer *Sex Beast* de la Collection « les serial Killers » par Stéphane Bourgoin où il nous présente la biographie de l’un des pires monstres de l’histoire américaine. Un tueur diabolique de femmes. Un serial killer de type organisé, au QI de 130, qui a terrifié l’Amérique de 1969à 1973, en ciblant les jeunes femmes. Combien furent-elles ? Le nombre reste encore inconnu mais pourrait approcher la centaine de victimes. Schaefer a tous les vices : sadique, zoophile, scatophile etc. Son portrait est soigneusement dressé par Jean David Morvan qui évite soigneusement d’en faire une star. Stéphane Bourgoin rappelle encore toute l’importance de se souvenir davantage des victimes. La lecture ne vous laissera pas insensible, son climat malsain suinte à chaque page. Un roman graphique, aux dessins qui s’apparentent au découpage cinématographique par Vladimiro Merino, Francisco Espinosa et Sergio Monjes, la mise en couleur est de Hiroyuki Ooshima. Cet album s’accompagne d’un dossier criminel détaillé, avec le témoignage d’une victime rescapée, mais aussi celui d’un officier de police chargé de l’enquête et de la fiche criminelle de Schaefer. Plus encore que le récit proposé par les auteurs, l’extrait du manuel du parfait exécuteur rédigé par Schaefer nous laisse dans in état second. Choqué, et c’est peu dire, par la froideur des propos. (À réserver à un public averti) . C’est aux éditions Glénat.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente) Mon premier se trouve dans un navire.
Mon second n’est pas haut.
Mon troisième est un démonstratif.
Mon tout est un récipient.
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