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06/12/2017

Ce Père Fouettard...

Le Père Fouettard (également appelé Croque-mitaine) est une figure incontournable des fêtes de fin d’année. Son origine est très controversée, chacun a sa version selon les pays qu’il traverse. On le représente traditionnellement comme un personnage sinistre et menaçant, vêtu de noir. Il porte un grand manteau, coiffé d’un capuchon, de grosses bottes et fréquemment armé d’un fouet ou d’une trique. Souvent associé à St Nicolas ou au Père Noel comme étant le méchant qui distribue des punitions aux garnements alors que son condisciple offre des friandises aux 2017-11-04_18h26_03.pngenfants sages. Selon la légende alsacienne, elle se serait inspirée d’un féroce seigneur « Hans Von Trotha » ayant réellement existé au Moyen-âge à Wissembourg. Une autre légende raconte que le Père Fouettard serait le boucher qui a tué les trois enfants ressuscités par Saint Nicolas. A Metz, on raconte que ce serait en réalité Charles Quint qui aurait en 1552 assiégé la ville. Au cours d’une procession, les habitants de Metz défilèrent avec un mannequin à travers les rues avant de le bruler. Le personnage grotesque, armé d’un fouet, poursuivant alors jouvencelles et damoiseaux. Lorsque Metz fut libéré, le personnage fut ressuscité. Sa venue coïncidant avec la St Nicolas, on l’appela alors le Père Fouettard « tanneur de fesses ». Selon les régions que parcourt St Nicolas, le Père fouettard porte un nom différent. En Autriche, on l’appelle Krampus, ce qui signifie crochet. En Allemagne on le surnomme Ruprecht ou Knechtruprecht. Au Luxembourg, le Père Fouettard dénommé Housecker distribue des « rudden » p’tites baguettes « 

C’était la fille du Père Noel "J. Dutronc".

2017-11-06_18h03_13.pngJe l’ai trouvée au p’tit matin
Toute nue dans mes grands souliers
Placés devant la cheminée
Pas besoin de vous faire un dessin

De battre mon cœur s’est arrêté
Sur le lit j’ai jeté mon fouet
Tout contre elle je me suis penché
Et sa beauté m’a rendu muet

Fatigué j’ai la gueule de bois
Toute la nuit j’avais aidé mon père
Dans le feu j’ai mis du bois
Dans la ch’minée y avait pas son père

2017-11-06_18h36_56.pngC’était la fille di Père Noel
J’étais le fils du Père Fouettard
Elle s’appelait Marie Noel
Je m’appelais Jean Balthazar

Je prends la fille dans mes bras
Elle me dit mais non Balthazar
Ne fait donc pas le fier à bras
Je suis tombé là par hasard

Toute la nuit j’avais fouetté
A tour de bras les gens méchants
Toute la nuit elle avait donné
Des cadeaux à tous les enfants

(Paroles de Jacques Lanzmann)

https://www.youtube.com/watch?v=yadZX9XVznk

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04/12/2017

Un million d'éléphants.

Jean-Luc Corvette et Vanyda par cette bande dessinée de 180 pages, racontent l’histoire du Laos des années 30 à aujourd’hui. Pays d’Asie du Sud-est (surnommé le pays du million d’éléphants et du parasol blanc) qui connut la guerre d’Indochine et du Vietnam, et devint dans la souffrance une dictature communiste. Nous allons donc suivre l’itinéraire de Virasay et de sa famille, depuis son père, 2017-11-07_19h19_21.pngchasseur de tigres, jusqu’à sa descendance installée en France et d’autre pays du globe. Nous ferons la connaissance de Phou Chay, qui appartient à l’ethnie Hmong, recruté comme chauffeur par l’armée française durant la guerre d’Indochine, ou encore Boun, qui croit encore au communisme avant de se reconvertir dans le café. Des épisodes comme ces combats à Dien Bien Phu, colline dont le nom nous reste en mémoire. Nous cheminerons dans biographie du Laos, victime de la colonisation française, des bombardements américains, et pour finir le régime instauré par le Pahet Lao, allié du Vietnam dans les années 1970. Album très joliment illustré.

4 décembre 1959
Quelle ville est sinistrée par le rupture du barrage de Malpasset : des millions de 2017-11-07_19h13_42.pngmètres cubes de boue déferlent dans la vallée.
Est-ce ?
1) *en*on.
2*ré*us.
3) *ai*t-*ap*aël.signature_40.gif

30/11/2017

Ce qu'il faut...

…de terre à l’homme, histoire classique qui nous plonge dans la Russie du 19éme siècle, déjà relatée par Tolstoï et cette fois adaptée en BD par Martin Veyron (Éditions Dargaud). Son historique commence ainsi : Pacôme, paysan de Sibérie vit avec sa femme et son fils dans une modeste exploitation. Il cultive la terre, ne possède aucune autre richesse mais a tout ce dont il a besoin pour vivre. La Barynia, propriétaire d’une abondante et vaste étendue terrienne laisse les animaux des paysans pâturer sur ses terres. Lorsque le fils de la Barynia revient de voyage, il décide de supprimer cette complaisance qui porte atteinte à son futur héritage. Il embauche alors un métayer inflexible qui a pour mission de protéger ses intérêts. Lorsque la 2017-10-31_16h11_52.pngBarynia va décider de vendre ses terres, une communauté de paysans, dont Pacôme en fait partie, s’en porte acquéreur. Commence alors une période de communisme pour ces hommes. Des désaccords entre eux feront exploser cet idéalisme. L’appât du gain va alors se révéler à Pacôme qui jusqu’alors s’en contentait de peu va acheter des terrains en friche avec l’aide de son beau-frère. Il apprend que des Bachkirs (peuple des steppes) proposent pour 1000 roubles, un domaine aussi grand qu’une journée de marche, mais il y a des conditions. L’acheteur doit faire le tour de son futur terrain à pied en une journée, entre le lever et coucher du soleil. Si, il n’en parvient pas à temps, il perd ses 1000 roubles et n’a pas de terre….. Alors, va-t-il se lancer dans cette nouvelle aventure ! Bel album historique, brillamment illustré qui nous laisse perplexe « Doit-on désirer la richesse de l’autre, au risque de tomber dans les mêmes travers ». A se procurer d’une manière ou d’une autre.
29 novembre 1924
Quel compositeur disparait à Bruxelles ? Auteur de nombreux opéras, il connut la gloire avec la Tosca et Madame Butterfly.
2017-11-03_15h59_37.pngEst-ce ?
1) *ucci*i.
2) *er*i.
3) *asse*et.signature_48.gif