A volonté.

*A volonté*.«Tu t’es vue quand tu manges ? » Voilà une bande dessinée douce et touchante, réalisée par Mademoiselle Caroline et Mathou. Elles nous offrent leur regard, leur vécu sur la grossophobie ordinaire. Trop souvent, sous couvert de bienveillance de la part de leurs proches…, où quelques p’tites remarques assassines fusent et font bien souvent mal. Et alors, pourquoi une telle haine, un tel dénigrement. Parfois, même un simple regard suffit à blesser. On y retient à sa lecture, quelques anecdotes vécues, comme celles-ci : Tu t’es vue quand  tu manges .T’as de la chance d’être grosse, au moins t’existes. Il va falloir faire un autre sport, votre fille n’est pas assez gracieuse pour la danse. Bref ! Les journées de Mathou et Caroline sont remplies de ces p’tites phrases, parfois anodines mais toujours assassines à propos de leur poids. Enfin une réaction…, nous voilà avec un duo d’autrice/illustratrice, qui signe avec cet album réussi, de quoi prendre conscience de toute la dimension révoltante de ce qu’est la grossophobie. Et pour finir, voilà de quoi nous faire réfléchir, même si de prime abord, cela nous semble anodin. A lire absolument,c’est aux éditions Delcourt.

*P’tit moment de détente*

1. Mon premier n’est pas rapide.
2. Mon second  sert à nier.
3. Mon troisième me sert pour coudre.
4. Mon quatrième est une lettre de l’alphabet
5. Mon tout est un appareil d’éclairage.

 

 

 

 

 

 

 

Nuit couleur larme

*Nuit couleur larme*.  Voilà un album qui est surprenant, même étrange, car aucun visage n’apparaît, il s sont vides, pas de yeux, pas de nez et pas évidemment de bouche. Dès sa lecture, on découvre Matilde, adolescente qui semble trainer souvent dans la boutique de Teresa, une antiquaire un peu sorcière sur les bords. Une nuit, dans la forêt, celle-ci quelque peu alcoolisée, lance une incantation trouvée dans un livre, et invoque une démone qui peut réaliser un de ses vœux les plus  carissimes, et cela fonctionne ! Apparaît alors Laura, mais voilà…, Teresa n’a aucune idée de ce qu’elle pourrait lui demander. Le hic, c’est que Laura ne peut quitter cette intervention, qu’après avoir exécuté  sa demande. Commence alors le début d’une colocation des plus étranges, remplie de mystère, dans laquelle les trois filles vagabondent dans un monde où la vie ne semble plus avoir de prise.  Nous voilà, nous lecteurs dans cet univers graphique très plaisant par son auteur Borja Gonzalez, publié par les éditions Dargaud.

*17 mars 1686* Naissance d’un peintre à qui son maître Largillière, disait : « Tu ne seras jamais qu’un peintre de chiens ». Il nous a laissé de belles scènes de chasse. Est-ce ?

• J**n-Ba***ste *ud*y.
• **an*ois *ouc**r.
• Je**-Ba***ste C*ard**.

 

Derrière la colline 03 2023.

*Derrière la colline*, bande dessinée cosignée par Mikael Mignet pour son scénario parfaitement interprété et Ulric pour les illustrations qui reflètent très bien les sentiments éprouvés par les uns et les autres en EPHAD. Les raisons sont multiples comme le grand - âge, ou la perte de mémoire sont abordés avec délicatesses dans  ceux-ci. Des thèmes vus à travers un grand-père, Pierre Langlois  atteint de la maladie d’Alzheimer qui fuit son EPHAD, ou Flavie sa femme ouvre un album photos et lui fait parvenir quelques souvenirs de leur passé commun. Mais aussi leurs proches, enfant ou p’tit enfant qui acceptent  ou pas ces mémoires qui vacillent, qui comprennent ou pas cette avancée en âge. Le scénario est prenant entre cette femme qui veut que son mari aille mieux, et sa fille Sophie qui en veut à son père. Outre cette maladie, cette BD aborde de nombreux sujets, comme celui du manque de personnel aidant envers les patients. C’est aux Editions  tarTa MuDo

*P’tit moment de détente*

Chez le héron, mon premier est très long.

Mon second  n’est pas malade.

J’appuie ma tête sur mon tout.