01/05/2022
Pénis de table.
* Pénis de table * c’est les états généraux de la sexualité de sept hommes, sans langue de bois et en bande dessinée par Cookie Kalkair, lui même auteur/dessinateur). D’abord publié sur un blog, Pénis de table a rapidement convaincu des éditeurs papier. Le pitch est simple : Son auteur et six hommes sont réunis autour d’une table pour parler librement, et très ouvertement de plusieurs thèmes. La masturbation, l’orientation sexuelle, le pénis, l’orgasme et les fantasmes. Au total, sept hommes âgés de 26 à 45 ans, en couple, célibataire ou divorcé, hétéro, gay ou pan sexuel, répondent aux questions de l’organisateur de ces réunions, et cela sur plusieurs mois. D’ores et déjà, ne vous détrompez pas, il ne s’agit pas d’une bande dessinée pornographique. Loin de là. 80% des illustrations, très colorées, représentent le tour de table (de façon imagée) et les interactions entre les différents personnages masculins. On est sur des visages, des émotions, et quelques flashbacks humoristiques. Une lecture enrichissante et fort amusante qui saura atteindre un lectorat de curieux et convaincre les plus sceptiques que parler de sexe dans son intégralité peut être un sujet de conversation instructif pour toutes et tous. La partie graphique est moderne et très colorée. Une occasion de « jaser », dans le plaisir, celui d’un sujet pas toujours évident. Et donc, pour découvrir le tout, c’est aux éditions Steinkis. Et sur le Web : penisdetable.com
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente) Mon premier est souvent classé.
Mon second accompagne la bouillabaisse.
Dans les contes, mon tout peut être changé en carrosse.
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25/04/2022
Malaterre.
* Malaterre * Roman graphique scénarisé par Pierre-Henry Gomont, ou il nous brosse le portrait d’un personnage à la fois profondément antipathique, égoïste, flambeur invétéré, porté sur la boisson, et qui s’enfonce peu à peu, en accumulant les dettes.
La vie de Gabriel Lesaffre commence par sa mort ou un flashback s’impose pour comprendre cette fin tragique. Nous sommes en Afrique, fin des années 90, attablé au café Maury, Gabriel, discute affaires avec son avocat et ami. Il a du mal à admettre que son exploitation forestière est un gouffre financier et que ses choix stratégiques sont plutôt mauvais.
Mais qui est donc vraiment cet homme : Gabriel Lesaffre, est l’ainé d’une fratrie de 5 enfants, bien souvent seul, porté sur la boisson, et prenant souvent des coups par son père. Après avoir épousé Claudia, une lointaine cousine, il devient père de Mathilde, Simon et Martin. Les démons de l’alcool revenant au galop, il n’est quasiment plus présent à la maison, pire, il demande le divorce et obtient la garde des deux ainés. Il décide alors de mener sa vie comme il l’entend, de tout plaquer pour se lancer dans les affaires. Son unique obsession, faire fructifier le domaine forestier, ayant appartenu jadis à a sa famille, et qu’il a racheté en Afrique. Pour parvenir à ses fins, il n’hésite pas à manipuler les deux ainés afin qu’ils quittent Paris et le rejoignent dans le domaine coloniale. Mathilde et Simon, nos deux adolescents, se retrouvent alors livrés à eux-mêmes, où les fugues nocturnes et les fêtes se multiplient. Car Gabriel néglige ouvertement son rôle de père et leur accorde le minimum d’attention. Un récit touchant et des dialogues enlevés qui nous entraînent au cœur des luxuriantes forêts équatoriales. Les paysages exotiques sont sublimes, il en assure également l’illustration et la couleur. Un bonheur à partager ! Aux éditions Dargaud.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier est une plante parasite.
- Mon second est de l’alcool.
- Mon tout est une marionnette.
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18/04/2022
Bella Ciao.
* Bella Ciao * En s’appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit. Baru nous raconte une histoire populaire de l’immigration italienne, c’est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l’être, et de devenir transparent dans la société Française. L’étranger, ici, est Italien, mais peut-on en douter. Le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Theodore, tout en discontinuité chronologique. Il est question d’un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la Résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio villa, des chaussettes noires, et de Maurice Thorez. Sans oublier, les soupes populaires à la mort des hauts-fourneaux, prix à payer pour devenir transparent. En résumé, c’est une œuvre partiellement autobiographique des enfants d’immigrés dans les cités ouvrières de Lorraine dans les années 1950.Un bonheur à partager ! Aux éditions *FutuRopolis*.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente) Mon premier est un possessif.
Mon second est une partie du visage.
Mon troisième est amusant.
Mon tout fait la joie des enfants.
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