Ce qui nous sépare.

* Ce qui nous sépare * 
Hélène Aldeguer, avec son album totalement réaliste, nous raconte le quotidien de Bilal, jeune Tunisien venu à Paris afin de poursuivre ses études grâce à une bourse au mérite. Il espère que sa sœur pourra elle aussi profiter d’une bourse pour venir étudier en France. Il a du mal à trouver sa place, et en particulier avec les copains de son amie Léa qui eux, voyagent comme ils veulent. Il se sent mal dans sa peau d’arabe à Paris, en butte au rejet, au racisme ambiant et aux contrôles aux faciès par la police. Il a beau être étudiant de haut niveau, il reste un arabe pour la plupart des gens qui le croisent. Il est également inquiet des manifestations qui se déroulent en Tunisie auxquelles participe sa sœur. Voilà une belle observation de cette ambivalences de deux sociétés « Arabe et Européenne » avec cet album qui pousse à une réflexion, voire à une prise de conscience salutaire. A retenir également, l’animation graphique de cette aventure par Didier Gonord. A découvrir sans modération et, c’est aux Éditions Futuropolis.

16 juin 1957.
Le  commandant Cousteau présente à la télévision un superbe spectacle sur les profondeurs sous-marines. Quel documentaire avait-il tourné en 1956. Est-ce ?
1)    *on**e v*n** e* *aré*s.
2)    *es **ufra**s vo**nt**res.
3)    ** m**d* *u **len*e.

P'tit moment de détente.

En ce début de semaine, pourquoi ne pas la commencer agréablement avec les deux dessins ci-dessous. Ils se ressemblent mais ne sont pas identiques. Effectivement, 10 p'tites maladresses font la différence.

Bien vu ! réponse en fin de semaine, et résultat des p'tites différences de la semaine 27.

Illustre déjeuner

* La cervelle de canut * 
La cervelle de canut est une spécialité fromagère, typique de la région lyonnaise, dont l’origine remonterait au XIXe siècle. En ce temps-là, les canets étaient des ouvriers de la soie modestes, dont les moyens ne leur permettaient pas de s’offrir le met des notables : la cervelle d’agneau. La cervelle de canut, plat peu onéreux à base de crème, de fromage de chèvre frais, d’échalotes et d’herbes hachées, constituait donc l’essentiel de leur repas et était considérée comme l’équivalant, pour les pauvres de la cervelle d’agneau. Une autre version veut, quant à elle, que ce nom fasse référence à la faible profondeur d’esprit que les bourgeois lyonnais attribuaient aus canuts, en particulier à la suite des révoltes ouvrières menées par ces derniers sous la monarchie de Juillet, en 1830. Si la recette était peu à peu tombée dans l’oubli, la cervelle de canut a regagné le goût populaire à partir des années 1930 graçe à Paul Lacombe, chef du restaurant Léon de Lyon. On la retrouve désormais à la carte de tout bouchon lyonnais digne de ce nom, le plus souvent accompagnée de pain grillé, de pomme de terre et d’un bon vin.
Quelques charades faciles.
Notre p’tit moment de détente !
Mon premier n’est pas dur.
Mon second est un poisson.
Mon tout est un animal dont la laine est très appréciée.