11/07/2022
Bella Ciao.
*Bella Ciao*, c’est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier. En s’appropriant son titre pour en faire celui de son récit, Baru nous raconte une histoire populaire sur l’immigration italienne. Son premier volume commençait par une tuerie : celle des Salines d’Algues-Montes en 1893. Avec ce 2ème album, Baru n’y va pas par quatre chemins : Celui-ci s’ouvre sur le massacre de « la Légion Garibaldi » des volontaires italiens engagés pour la France sur le front de l’Argonne en 1914. Entre les deux époques, l’on va comprendre pourquoi les jeunes Italiens portaient des pantalons trop courts au début du siècle (comble du chic, pour bien montrer qu’ils avaient les moyens de se payer des chaussures neuves). De même, comment un jeune se fit naturaliser Français d’urgence en 1936 afin d’échapper au recrutement des émissaires de la « mère-patrie » mussolinienne où comme celui qui marqua sa première rébellion, tué pour avoir refusé d’endosser la tenue des jeunes scouts fascistes. Avec cet album, Baru, et avec l’aide de Teodorico Martini, nous retrace donc l’histoire de l’intégration et celle des siens, les Italo*français. C’est aux éditions FutuRopolis.
11 juillet 1962.
Quel satellite américain lancé la veille, permet la première émission en mondovision grâce à l’antenne électronique de Pleumeur-Bodou. Est-ce ?
- *els**r.
- R*la*.
- P**nn*e* V.
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13/06/2022
Le bord du gouffre.
* Le bord du gouffre * Roman noir graphique, ou l’auteur de la scène indépendante alternative américaine, Noah Van Sciver est connu en France pour sa trilogie. Dans ce nouveau drame social, humain, cynique et tragi-comique, il exhibe la précarité et le lâcher-prise total de cet homme *Joe*, au bord du gouffre. Il tente bien de faire le maximum d’heures supplémentaires à la pizzeria où il travaille depuis trois ans. Il noie son quotidien et son compte dans l’alcool, mettant dans l’embarras sa copine et leur p’tit bébé. Et ça, c’était avant que sa belle mère toxico ne vienne habiter chez-eux. Montant crescendo, la détresse de Joe s’accélère, à mi-parcours , et lors de plusieurs dérapages non contrôlés vont l’amenner jusqu'à une fin qui fera son p’tit effet. Avec cette histoire, nous voilà dans un parcours cru, cocasse, ravagé, triste et aussi douloureux qu’affligeant. A découvrir cet album, d’humour noir en goguette, traduit par Thomas Keukens. Aux éditeurs « L’Employé du Moi ».
10 juin 1979
Qui va présider le Parlement européen formé de 410 députés élus aujourd’hui pour la première fois au suffrage universel direct. Est-ce ?
1) F**n*oi*-*avi*r *rt*l*.
2) *im*n* *ei*.
3) **is *e**s.
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06/06/2022
L'Alcazar.
* L’Alcazar * Nous voilà avec un album très original, scénarisé par Simon Lamouret, dont il en est également le coloriste. Cerise sur le gâteau, avec autorisation des bâtisseurs de l’Alcazar, il a sur place, suivi le chantier de son début au final, environ 12 mois. Dès sa prise en mains, ce qui nous frappe, c’est la beauté trichromie lumineuse, assurée par l’orange, le bleu et le noir. Son récit commence ainsi : Nous sommes en Inde, à Bangalore ou se construit sur un terrain vague un immeuble « l’Alcazar ». Simon Lamouret, son auteur a obtenu l’autorisation de suivre le chantier et une dizaine d’ouvriers tous corps de métier, venus des quatre coins du pays. Il va côtoyer Ali, jeune ingénieur inexpérimenté, Trinna, un contremaître intransigeant, Rafik, Mehboob et Salma, manœuvres provinciaux rêvant de lendemains meilleurs… mais aussi Ganesh et sa bande de Râjasthânis, carreleurs hindous. Leurs buts et leurs envies sont bien différents, chacun tente d’exister face aux autres, sans oublier de la solidarité, notamment chez les p’tits ouvriers. Tous ce p’tit monde est supervisé par un jeune promoteur qui ne s’intéresse qu’à l’argent et aux futurs acheteurs. A mesure que l’immeuble s’élève, Simon Lamouret va gagner leurs confiances et recueillir auprès des ouvriers de réels témoignages. Une chronique sociale justifiable ! C’est à découvrir *Aux éditions Sarbacane*.
Quelques charades faciles. (P’tit moment de détente)
Mon premier est le résidu du café.
Mon second est parfois de pêche.
Mon troisième est un garçon.
Mon quatrième est un article.
Mon tout retient parfois l’ampleur de mon manteau.
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