12/09/2016
L'Evasion (T1) de Berthet One
Spectateur et acteur…
…du quotidien carcéral, Berthet One se redécouvre une passion pour la BD, ce qui lui permet de s’évader symboliquement de sa cellule étriquée. De ce fait, il aborde frontalement les questions fondamentales d’une peine privative de liberté : la surpopulation, la sexualité, la drogue, l’utilisation des téléphones portables, les soins, la promenade, le sport, le travail, l’éducation, la permission de sortir. Toutes ces situations, même les plus difficiles sont abordées avec humour, en raison du trait du dessinateur et de son recul sur sa peine. L’auteur ne cherche ni a dénoncer ni a justifier : il raconte simplement avec humour les situations vécues. L’album autobiographique est caricatural (y compris de l’auteur lui-même), très expressif, de style tag et graffiti.
Aujourd’hui son site https://berthetone.wordpress.com présente ses travaux, que l’on espère nombreux et de même qualité.
12 septembre 1940
C’est un chien qui permet de découvrir des grottes recouvertes d’extraordinaires fresques préhistoriques en Dordogne.
S’agit-il de :
1) P**irac.
2) La**aux.
3) L**ave.
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10/09/2016
Quand le vin s'invite
"Les Effets psychologiques du vin"
Parce que le vin délie les langues, déchaîne les passions, et pousse à la confidence.
Le vin ayant fait l’objet d’études du point de vue de la viticulture, de la légende, de la poésie, des mœurs ; sa composition, sa commercialisation, sa manière d’opérer sur l’organisme, les voies par lesquelles il conduit au crime, à la folie, d’opérer sur l’organisme, à la mort, tout cela ayant été exposé, il ne reste plus qu’ a traiter de ses effets psychologique, c’est-à-dire expliquer comment il agit sur l’intelligence, sur l’imagination et sur les sentiments. Nous avons tous pu cueillir au vol cette première étincelle annonciatrice de l’ivresse qui, comme un papillon, s’échappe de notre esprit et nous fait dire après le premier verre : « Oh, ce soir, au diable les ennuis et les soucis ! » L’ivresse croit par vagues. A la vague des plaisanteries et des anecdotes succède la vague des discussions, véritable bataille de raisonnements, frénésie de polémiques infatigables, argumentations interminables sur l’âge incertain d’une actrice célèbre, ou sur la synonymie de deux mots ; controverses philosophiques subtiles, reprises dix fois à leur début, avec une constance inlassable, dans lesquelles chacun des combattants préférerait périr plutôt que de céder le premier. Des personnes présentes nous ne nous rappelons que les qualités et les preuves de sympathie et d’amitié qu’elles nous ont données en d’autres occasions. Les absents ne se présentent à notre esprit que sous des visages sympathiques. Nous nous sentons quant à nous le cœur assez grand pour contenir mille affections encore, et un trésor, cent fois plus grand que celui qu’il contient, d’admiration et d’enthousiasme. Et c’est à ce moment que s’allume dans notre esprit surexcité l’étincelle de la création. Le poète dramatique perçoit en un éclair les grandes lignes d’un drame puissant ; le banquier a l’idée confuse d’une téméraire entreprise ; l’architecte voit les contours grandioses d’un volume qui défiera les siècles. Le discours s’élève aux grands hommes, aux grands spectacles de la nature, aux grands problèmes sociaux, à la fraternité entre les peuples, à l’immensité de l’espace, à l’immortalité de l’esprit. Tout est changé autour de nous et en nous ; nous voyons devant nous un avenir sans limite, nous nous sentons encore jeune pour l’amour, pour la gloire et la richesse.
Et quand les verres s’entrechoquent, que s’échangent les vivats et les toasts et que tout parait enveloppé dans une atmosphère chaude et lumineuse où l’on ne voit que des yeux scintillants et des bouches souriantes, ne dirait-on pas que commence pour le genre humain une ère nouvelle ?
A l’inverse, il en est d’autres, généralement de caractère fermé et circonspect, chez lesquels le vin semble avoir pour principal effet d’élever et de fortifier la conscience de la dignité individuelle. Ils ont le vin pudique. Ils deviennent méfiants d’eux-mêmes. Ils pèsent chaque parole et parlent le moins possible. S’ils ouvrent la bouche, c’est pour dire de si rigoureusement, de si solidement sensé que la critique le plus pointilleux n’y pourrait rien trouver à redire. L’effet du vin ne transparait chez eux que dans lerus yeux brillants et dans le mouvement difficile de leurs lèvres. Et vous les voyez marcher dans les rues avec une rigidité d’automates, du pas lent et mesuré d’un tyran de théâtre, et vous diriez qu’ils portent leur dignité comme une tasse pleine d’une essence miraculeuse, tremblant d’en répandre une goutte.
Chez d’autres, le vin excite particulièrement le sentiment chevaleresque. Au demeurant raisonnables et réservés, ils ne trahissent l’ébriété que par une insolite ardeur belliqueuse qui les pousserait, tel Don Quichotte, à affronter une armée. Leur amour-propre devient extrêmement susceptible et ombrageux. Ils s’emportent pour un rien, et, quelque soient les problèmes, ne reconnaissent d’autres dénouements que le duel. Ils s’immiscent dans les querelles pour prendre partie du plus faible. Ils prennent la défense d’un absent qui leur est tout a fait indifférent, avec des paroles provocantes. Ils s’arrêtent brusquement au milieu de la rue pour fixer l’inconnu qui a osé les regarder du coin de l’œil en passant.
Edmondo De Amicis
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09/09/2016
Route 78, son carnet...
L’Amérique…
…, et notre génération française de soixante-huitard qui rêvait d’y aller…, quarante ans plus tard Éric Cartier nous raconte son histoire.
"Route 78" commence ainsi : Éric convainc sa p’tite amie Pat de l’accompagner à la rencontre de la communauté Hippie. Ils rassemblent quelques économies, s’envolent vers les États-Unis en faisant escale à New-York pour rallier en stop SanFrancisco (Californie). Faut savoir quand même que New-York est à l’est du continent américain, (face atlantique) et que San Francisco est à l’ouest (face pacifique) et qu’il n’y a pas moins de 5 000 km. Nos deux globe-trotters ont donc prévu quatre jours en stop pour rejoindre le pays des Beatniks, mais c’est enfin plus de 10 000km qu’ils feront en deux mois pour arriver à destination..
L’Amérique dont ils ont rêvé n'est pas au rendez-vous et cette traversée (arrivés dix ans trop tard) va les désenchanter. Ils vont faire des rencontres improbables, heureuses, dangereuses, compliquées, sordides.
Des 180 pages bonus inclus, carnet de « Route 78 » est un magnifique album autobiographique, joliment nostalgique et mis en couleur avec talent par Piero Lalune. A lire et à relire pour en saisir toutes les subtilités.
9 septembre 1894
Le directeur de l’Institut Pasteur fait une communication à l’Académie des sciences sur sa découverte du sérum antidiphtérique.
Est-ce ?
1) Le docteur Ca**ette.
2) Le docteur Gu**in.
3) Le docteur **ux.
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