Les fables autonomes (2e partie)

*Les fables autonomes* (l’intégrale).

Avec cette seconde partie toujours très originale, et comme à son habitude, Jean-Yves Ferri, le teneur, semble qu’il ait tout fait pour désarmer à l’avance la critique. La vider de son fiel et de tout ce qu’il était possible d’articuler avec évidence sur la ruralité, cette gaudriole et picaresque des années cinquante. Ainsi, cet obscur et pontifiant Bernard Lassablière, aigri probablement par le succès mérité parla rédaction de BDGest, la présente plutôt assez bien. Comme, Léda engendre « l’Iliade et l’Odyssée » via ses œufs où se lovent « Hélène et Clytemnestre » tout Aimé Lacapelle, tous « les Retour à la Terre » et tout « De Gaulle à la plage » sont des enclos dans ces récits mêlant poésie et comique. Difficile de lutter ! Évidemment, il resterait à faire état de « La ruralité âpre et violente » qui imprègne des récits à mi chemin entre réalisme social des Raisins (…). Des histoires qui s’enchainent parfaitement bien, comme a retenu sa fille Anouck, dans l’oncle Grizzly, avec cette dernière case où il dit : « que son ogritude c’était de l’amour refoulé ». C’est à découvrir !  Aux éditions « Fluide glacial »  Olkif Clrdemetz