Nous étions les ennemis

* Nous étions les ennemis*  Ce roman graphique nous fait découvrir cette période trouble et méconnue du grand public. Nous sommes  en 1941, alors que les familles aux *Etats-Unis *s’apprêtent à fêter Noel, une terrible nouvelle tombe à la radio : *l’attaque surprise du Japon à Pearl Harbor* Le lendemain, le 8 décembre, l’Amérique entre dans la Seconde Guerre Mondiale. Rapidement, le Président Roosevelt, craignant la présence d’un ennemi de l’intérieur, signe un décret accordant aux commandants militaires le pouvoir d’arrêter et de boucler dans des camps, toutes personnes d’origine japonaise. On va suivre avec cet album, le récit d’une famille américano-japonaise parquée dans des camps, aux mains des soldats américains. Ils sont considérés comme étrangers dans leur propre pays. On leur demande même leur choix de nationalité alors que la plupart d’entre eux ne sont jamais aller au Japon. Un récit poignant, où la famille reste unie jusqu’au bout. *Nous étions les ennemis* permet de mieux comprendre le parcours de George Takei, alors âgé de 4 ans, qui va donc suivre la famille dans plusieurs camps d’internement établis par le président. Beaucoup plus tard, et devenu acteur de la série originale Star Trek, il va associer l’esprit d’aventure de son personnage de fiction à l’histoire de ses parents qui se demandaient comment survivre et prospérer dans un pays où ils étaient littéralement qualifiés d’extraterrestres. De plus, cet album est magnifiquement sublimé par Harmony Becker, où l’on reconnait son style très rond, très fluide, et fort à la fois ! A découvrir sans modération, et c’est aux éditions Futuropolis.

 Quelques charades faciles.  (P’tit moment de détente) 

Mon premier est une note de musique.

Mon second est une maladie.

Mon tout est une grosse araignée.