L'obsolescence...

L’obsolescence programmée de nos sentiments. Avant de faire le pitch de ce roman graphique admirablement bien construit, reprenons une partie de son titre.

La loi définit « l’obsolescence programmée »  comme l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. Depuis 2015, l’obsolescence programmée est considérée comme un délit et est puni par la loi. Le temps qui passe qui passe serait-il donc devenu, pour l’homme et la femme, le signe inéluctable d’une déchéance, d’un effacement de tous les bonheurs de la vie ? « Vieillir serait-il le signe charnel d’une obsolescence programmée des sentiments humains ? »
Cela dit, reprenons cette magnifique histoire qui pointe du doigt la solitude lorsque l’on est âgé. Ulysse, 59 ans vient de subir un licenciement économique, il se sent mis au placard, trop vieux pour retrouver un emploi de déménageur. Méditerranée, ancienne mannequin, devenue fromagère, vient de perdre sa mère après une longue maladie, elle se demande si sa vie a 62 ans est déjà finie. C’est donc dans la fromagerie de cette dernière qu’ils vont se rencontrer, tomber amoureux et retrouver goût à la vie. Leurs regards sur leur corps, leur solitude, illustrent bien ce que l’on peut ressentir lorsqu’on s’approche à grand pas du troisième âge. Zidrou son auteur, nous conte à sa manière douce, poétique, parfois drôle, l’éveil des sens et des sentiments. Les dessins de cet album sont d’une jeune néerlandaise Aimée de Jongh, qui par son talent indéniable a déployé des trésors de délicatesse. A se procurer et c’est aux Éditions Dargaud.
24 mars 1808
On pose à Paris la première pierre de la Bourse qui sera construite par Brongniart. Avant l’achèvement du bâtiment en 1826, où se trouvait-elle.
Est-ce ?
1) au **lais-Ro**l.
2) au Pa***s-B**litz.
3) * l’Hôt** Ma**rin.