28/12/2013
Le gui l'an neuf...
Le gui dont ses rameaux...
…se divisent généralement en trois qui est un chiffre sacré reste vert tout l’hiver contrairement aux autres arbres sur lesquels il pousse. Pour cette raison le gui symbolise l’immortalité et le gui du chêne serait plus magique. La coutume de s’embrasser sous le gui le jour de l’an remonte selon certaines sources au 2éme siècle avant J.C. A l’occasion d’une cérémonie sacrée célébrant l’immortalité de l’âme, les druides coupaient du gui avec une serpe d’or. La récolte coupée était alors accrochée à l’entrée des maisons en guise de protection. Les invités embrassaient alors tout naturellement leurs hôtes sous le gui, et la légende est ainsi née.
Dans la rubrique ''à la source''
Le gui ''porte bonheur'' qui se vend chaque fin année au cœur des cités a effectivement des vertus médicinales. En herboristerie, le gui était prescrit pour soigner l’épilepsie, les désordres nerveux et la digestion. Au 19 ème siècle, il entrait dans la composition de remèdes contre la coqueluche. La viscine, substance contenue dans le fruit blanc du gui, servait autre fois à faire de la glu. Plus récemment, utilisée à faible dose, elle s’avère bénéfique contre l’hypertension, les maladies cardiaques. Certaines d’entre elles tendraient à prouver que le gui agirait sur le système immunitaire et parviendrait à inhiber les tumeurs cancéreuses.
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