Ke.sa.Ko!

Ke.sa.ko !

La placomusophilie n’est pas une maladie mais un drôle de mot pour désigne les collectionneurs de capsules de champagne. Chaque année des millions de bouteilles de champagne bouchées à l’aide d’une capsule et son muselet (le muselet étant le filet métallique retenant le bouchon de liège par l’intermédiaire de la plaque métallique appelée communément capsule) sont vendues dans le monde entier. Les producteurs eurent l’idée au début de décorer leur capsule retenant le bouchon de la bouteille en y marquant ''Champagne'' avec une étoile, puis la capsule servit principalement de support publicitaire. Nous trouvons aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de variantes qui firent naître la collection de capsules de champagne appelée placomusophilie (plaque de muselet). Celles-ci sont référencées par une sorte de dictionnaire (le Lambert à 30€uros, plus de 20 milles capsules répertoriées), avec des cotations qui vont de quelques €uros à plusieurs centaines. Les plus anciennes dateraient fin XIXe siècle. Certaines capsules peuvent être peintes à la main, être dorées et ou avec des écrits signés à l’intérieur.

Dans la rubrique ''à la source''

Il est plus judicieux de boire du champagne dans des flutes plutôt que dans des coupes. Pour l’aspect visuel d’abord : la beauté des bulles et de leur trajet est plus visible. Pour les arômes ensuite : la grande surface de la coupe fait que les arômes sont dilués alors que dans la flute ils sont concentrés. Il faut aussi verser le champagne en inclinant la flute. Quand vous versez une boisson gazeuse dans un verre incliné les turbulences sont réduites et le liquide libère beaucoup moins vite son CO2.C’est un effet mécanique : vous gagnez de l’effervescence en servant le champagne comme une bière.