''The Book Of Mormon'' comédie musicale...

‘’ The Book of Mormon ‘’, comédie musicale... 

Depuis son lancement à Broadway au printemps dernier, la comédie musicale la plus drôle de tous les temps se joue à guichets fermés. Histoire est celle de deux jeunes de l’Eglise de jésus Christ des Saints des Derniers jours « des mormons, donc » qui s’apprêtent à partir en mission pour prêcher la bonne parole, munis de leur bible, le livre de Mormon. L’un sourire ultra-brite et mèche bien peignée, a des convictions inébranlables. L’autre, rêveur en surpoids, aimerait se faire des amis. Le duo va atterrir dans la brousse de l’Ouganda et en voir de toutes les couleurs. Alors le spectacle ? Drôle, très drôle, oui, à condition d’aimer l’humour gras, voir graveleux, de supporter la grossièreté d’un certain vocabulaire et des clichés à la limite du racisme. Les missionnaires et les croyants en général ne sont pas épargnés. Pas si étonnant lorsqu’on sait que les auteurs sont Matt Stone et Trey Parker, les auteurs de South Park, série animée culte, connue pour son outrancier.D’ailleurs, l’histoire n’est pas exempte de tendresse pour ces croyants presque comme les autres. Faut-il préciser qu’après moult péripéties et crises de fois, tout se finit bien pour nos deux héros comme pour leurs disciples. C’est à l’unisson que la critique et le public américain chantent les louanges de The Book of Mormon « Divin ! », « Paradisiaque ! », « Le septième ciel sur terre ! ».

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Le site officiel annonce la couleur, pour une paire de tickets standards, prière de consulter les dates ultérieures au 31 août 2012.Ceux qui ne peuvent attendre devront débourser 477 dollars par personne. Tous les jours, quelques places restent disponibles pour ceux nombreux à faire le pied de grue.Deux heures avant le spectacle, une loterie désigne une poignée de vainqueurs qui ont droit à un ticket à prix réduit (27 dollars) A ce prix là, pas de fauteuil, juste le droit de se tenir debout au fond de la salle pendant les deux heures que durera le spectacle. Il faut dire que la compétition est féroce, et les coûts d’une telle production sont faramineux.