L'histoire du Père Noël

Noël ne serait…
…pas Noël sans lui !
Comment imaginer en effet que les cadeaux qui enchanteront p’tits et grands soient distribués par quelqu’un d’autre que ce patriarche sympathique.
Non le Père Noël a beau être décrit comme un personnage fictif, il existe ! La preuve les « historiens » sont en mesure de nous en dresser un portrait aussi précis que celui de Charlemagne, cet autre ancêtre à la barbe fleurie…
Ainsi, celui qui fait écarquiller les yeux de tout enfant qui se respecte correspond à une évocation du Saint Nicolas chrétien, toujours célébré dans de nombreux pays orthodoxes ainsi que dans l’Est de la France.
C’est aux États-Unis que le généreux donateur fit son apparition au 19e siècle, sous le nom de Santa Claus, mais il est également inspiré de Julénisse, un p’tit lutin nordique chargé d’apporter des cadeaux en milieu de l’hiver. De ces multiples origines, il a gardé la barbe blanche, les vêtements en fourrure rouge ainsi que le bonnet de Julénisse. D’ailleurs, peu importe les controverses éventuelles liées à son ascendance, seule compte sa mission : Celle de distribuer de nombreux cadeaux, pendant la nuit de Noël avec l’aide de gentils lutins et de fringants rennes, ô combien dévoués qui tirent son traineau volant. Et de plus accessoirement de faire la fortune de la famille de feu Tino Rossi, qui eut la bonne idée de mettre, entre deux romances, ses p’tits souliers entre les mains de ce célèbre barbu.
Joyeux Noël à toutes et tous.
24 décembre 1942
L’amiral Darlan est abattu à Alger ; il représentait en Afrique le gouvernement de Vichy. Quel autre militaire va-t-il le remplacer. Est-ce ?
1) Le général Juin.
2) Le général Giraud.
3) Le général Béthouard.

 

BD " Fatale "

Fatale est un polar…
 … soigneusement élaborée par J.Patrick Manchette et repris sous forme de bandes dessinées par Max Cabanes & Doug Headline.
Nous sommes dans une ambiance des années 70 ou l’on fait connaissance dès le début, d’une mystérieuse jeune femme qui abat un chasseur, puis prend le train pour s’établir dans une nouvelle ville.
Lors de son voyage, elle change littéralement de physionomie et prend l’identité d’une veuve dénommée Aimée Joubert.
C’est donc en mystérieuse et séduisante femme fatale qu’elle débarque dans cette p’tite ville portuaire qu’est Bléville.
En tueuse méthodique et professionnelle, elle se fait introduire dans la société bourgeoise, en détermine les failles et faiblesses.
L’atmosphère est nauséabonde, on ne peut s’empêcher de suivre cette femme cynique, mais également fragile. On y rencontre des personnages hauts en couleur comme le baron Jules, ruiné et récemment sorti de l’asile psychiatrique. Intriguant scénario superbement illustré, non seul bémol, le mélange des caractères d’imprimerie et par moment la petitesse.
BD réussie, à découvrir sans modération.
15 décembre 1923
Quel est l’auteur de la pièce « Knock ou le triomphe de la médecine » dont la première représentation a lieu à la Comédie des Champs-Élysées ?
1) François Mauriac
2) Jean Cocteau.
3) Jules Romains.

 

Mon été avec Fluide Glacial

Inconditionnel de Fluide Glacial…

…et ce depuis de nombreuses années, c’est donc avec  beaucoup de plaisir que j’ai découvert cet été le numéro spécial 40 ans. Pour les amoureux de BD, c’est un rendez-vous à ne pas manquer et surtout à conserver. C’est un magnifique album rouge et or de 200 pages (toujours disponible en kiosque 9€95) qui retrace quatre décennies d’humour en bandes dessinées. Il nous présente ce qui se fait de mieux encore aujourd’hui, en matière de transgression à but ouvertement comique. On rigole beaucoup en parcourant ces pages avec en exemple son « Gai-luron » qui fait la une en trompe l’œil. En tournant les pages on retrouve tous ceux qui ont fait le succès de l’album. Certains personnages sont devenus cultes et rendent hilares déjà plusieurs générations. Les bidichon par exemple sont nés sous le trait de Binet en 1979 et continuent de nous faire marrer. Certains dessinateurs n’étaient pas nés lorsque le premier n° est paru, mais ceux-ci continuent de faire perdurer la tradition. Dans un contexte où la BD et l’humour sont en danger, ce mensuel est un des derniers à faire de la résistance.

 

40 bougies donc, ça se fête.

 

Présents à ce n° d’anthologie :

Avec quelques flashs en colonne de droite