Pachyderme.

* Pachyderme *  est un album étrange, inquiétant, magnifiquement scénarisé et mis en pages par son auteur Frederik Peeters, lequel y assure l’alternance d’ellipses, de flashbacks impromptus, de scènes réelles ponctuelles, et de longues parenthèses muettes. On comprend alors assez vite, qu’il s’agit d’un rêve, ou d’une exploration de son inconscient. 
L’histoire commence ainsi : nous sommes alors dans le Genève de l’après-guerre, cette jeune femme, Carice Sorrel doit se rendre rapidement au chevet de son époux, victime d’un grave accident. Son trajet va malheureusement être perturbé par un pachyderme étendu au beau milieu de la chaussée, bloquant ainsi la circulation pour un bon moment. Elle décide alors de se rendre à pieds à l’hôpital, en coupant par la forêt. Ce p’tit raccourci emprunté va lui être le début d’évènements bizarres qui vont changer sa vie. L’établissement où son mari est soigné semble en effet, accueillir de biens singuliers et mystérieux personnages : du chirurgien au passé trouble, amateur de femmes et de vodka, en passant par l’agent secret, où la vieille défunte qui semble en savoir beaucoup sur Carice et son mari. Tout se met en place pour qu’elle perd pieds peuà peu. Mais dans quel but exactement ? Un régal à découvrir absolument !  Aux éditions Gallimard
Quelques charades faciles.  (P’tit moment de détente) 
Mon premier n’est pas froid. 
Mon second est un souhait.
Mon troisième tinte agréablement dans une tirelire.
Mon quatrième est un ancien rire.
Mon tout est un animal nocturne.

 

La vie souterraine.

* La vie souterraine * Roman noir aux pages finement cartonnées et scénarisées étonnamment par son auteure, Camille Lavaud Benito, elle en assure également son architecture et sa mise en page. Cette  histoire s’étale sur la période des années 1930 à 1950, ou nous suivons l’ascension et la chute d’un personnage haut en couleur, et cela dans un environnement plutôt sombre. Gabor Varga, publicitaire charmeur et proche du monde évolue dans les milieux huppés parisiens. Il aime les salles de jeux, les armes, l’art, les femmes, surtout la ténébreuse Tamara. Exilé dans un maquis de Dordogne sous l’Occupation, il change alors son nom pour celui de Lucien Etavard. Il va alors participé au casse d’un train de fonds devant servir à financer la Résistance. Sa disparition soudaine après l’attaque, concordant avec celle d’une partie du magot, vont faire douter ses compagnons d’armes. Cela va se confirmer, quand des années après la Libération, son retour coïncidera avec le meurtre d’une vieille connaissance et d’un trafic d’œuvres spoliées… Voilà un excellent suspense à découvrir ! Aux éditions *Les Requins Marteaux*
13 mars 1985.  
Aux obsèques de son prédécesseur, Gorbatchev prononce son 1er discours en qualité de nouveau secrétaire général du P.C.  A qui succède t-il  ?
1)    *re**ev.
2)    **he**en*o.
3)    A**ro*o*.  

 

Une erreur de parcours.

* Une erreur de parcours * Roman noir graphique, ou le très bon scénariste, Denis Robert, met deux passionnantes intrigues enchevêtrées dans un échiquier. Nous sommes à Metz, une ville de l’Est de la France, où Sylvestre Ruppert-Levansky, 61 ans, président de cours d’assises entame son dernier procès. Là, justement où il a démarré sa carrière, son premier amour et surtout Mathilde, une sérial killeuse manipulatrice et diabolique. En fin d’activité, ce vieux juge a une réputation sans tâche, on le dit tolérant et juste. Ce juge débonnaire va clore sa carrière sur un ultime procès : un crime « passionnel », comme on dit. Un routier, de retour avant l’heure de sa tournée, a lardé son épouse de 17 coups de couteau après l’avoir découverte au lit avec son frère. Les drames de la jalousie ont jalonné toute sa vie professionnelle. Sur le chemin du tribunal, il se remémore ses débuts, ou dans cette même ville en 1985, il effectuait un stage au parquet avant sa prestation de serment afin de devenir juge d’instruction. Mais un policier surgit de ce passé et demande à le voir… Le dessin, sobre, épuré est de Franck Biancarelli, il renforce encore le déroulé subtil de son histoire. Les épisodes oniriques, essentiels et révélateurs, sont particulièrement bien rendus, couleurs froides sur fond noir et déstructuration de la page, tout comme sont les faciès d’ailleurs sont également de Laurent Gnoni. Un excellent suspense à découvrir, c’est aux éditions Dargaud.
8 février 1919.  
Vers quelle capitale un avion français piloté par Bossoutrot assure-t-il pour la première fois un transport de passagers à partir de Paris. Est-ce ?
1)    *ru*e**es.
2)    **nd*es.
3)    *e**e.