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25/04/2024

Chaque soir à onze heure 25 04 2024

*Chaque soir à onze heures* Voilà une très bonne adaptation de ce roman « éponyme » de Malika Ferdjoukh, scénarisé par Eddy Simon. Celui-ci respectant l’atmosphère énigmatique tout en s’affranchissant de son texte en version condensée. L’animation paginée sous forme de bande dessinée, relate des personnages aussi romantiques que sombres. Camille Benyamina, avec son joli coup de crayon fin et délicat enlumine parfaitement cette version. Cette intrigue commence 2024-03-21_17h22_48.pngpar une soirée mondaine, organisée par Fran, et Iago, enfants d’une riche famille Parisienne. C’est surtout l’anniversaire de Fran, qui vient d’avoir 16 ans. Dans les invités, il y a sa meilleure amie Willa, assez douée dans de nombreuses matières, qui à l'aide de son saxo va animer parfaitement bien cette soirée. Elle vit chez sa mère, et tantôt chez son père, (ceux-ci étant séparés), elle est surtout amoureuse d’Iago, le frère de Fran. C’est notamment à cette soirée qu’elle va faire connaissance d’Edern, un garçon aussi mystérieux que séduisant. Il lui propose de former un duo avec sa p’tite sœur Marni, qui joue du piano et qui se sent très seule depuis la mort de leur mère Carlotta. Le lendemain, Willa se rend chez Edern, et découvre une grande maison décrépie, hors du temps. Elle est très vite charmée par la p’tite Marni, mais l’ambiance des lieux la trouble beaucoup. Henri Fils-Alberne, le père de cette famille  semble absent, l’ambiance des lieux la trouble. La cadette de la famille la prend d’affection et ne tarde pas à lui avouer un secret. Dès lors, et dans ce décor de paradis perdu, Willa va s’attacher à cette famille endeuillée alors qu’au même moment des incidents étranges vont se multiplier. Voilà un album bien étrange à découvrir, qui se destine principalement à un jeune public. C’est à découvrir aux éditions «Casterman».

*P’tit moment de détente*

2024-01-19_12h11_40.pngMon premier est un grand morceau d’étoffe.

Mon second est un jeu japonais.

Mon troisième est une plante.

Mon quatrième est un joli animal couvert d’écailles.signature 31.gif

 

23/04/2024

La plus belle femme du monde 23 0 4 2024

*La plus belle femme du monde*est une biographie en bande-dessinée  sur la vie (tumultueuse)  retraçant le parcours d’Ewig Kiesler, allias « Hedy Lamarr », actrice, créatrice, et en second plan amoureuse, née à Vienne en 1919. Elle est la fille d’un banquier dans une famille juive huppée. Inventrice dès son plus jeune âge, son père l’incite à se cultiver dans tous les domaines. Elle tourne son premier film « Extase » qui fait scandale en Europe. Mariée à un  marchand 2024-03-21_11h53_59.pngd’armes proche des régimes nazis, elle finit par s’enfuir aux Etats-Unis pour poursuivre sa carrière loin d’un mari possessif et autoritaire. Elle divorce et signe un contrat avec la MGM ce qui va lui permettre de tourner avec les plus grands. Elle s’associe avec Georges Anthell et révolutionne les télécommunications avec un système de codage et brouillage des communications toujours utilisé aujourd’hui pour les GPS ou le Wifi. Elle décède en janvier 2000, après avoir arrêté de tourner depuis la fin des années 50, défigurée par la chirurgie esthétique. C’est un destin romanesque qui est joliment mise en scène par l’excellente association de Sylvain Dorange et de son dessinateur William Roy. Une lecture qui  n’est pas du tout ennuyeuse. C’est à découvrir aux éditions * La boite à Bulles *.

*21 avril 1924* Quel  L’illustre tragédienne Eleonora Duse succombe à Pittsburgh. De quel écrivain italien fut-elle l’amie intime et l’incomparable interprète de se s drames. Est-ce ?

2024-03-21_15h30_27.png1) *u**i *ira**ell*.

2) G**rie* *’An**n*io.

3) **rz*o M**apa**e.signature_10.gif

 

 

 

 

20/04/2024

En Italie, il n'y a que de vrais hommes.

*En Italie, il n’y a que de vrais hommes*c’est par cette phrase que Mussolini a illustré le traitement réservé aux homosexuels dans l’Italie fasciste. Bien qu’ils soient censés ne pas exister, une solution fut pourtant adoptée en 1938 par une des ses lois raciales, afin que le «mal »ne se propage  pas, en les déportant dans des p’tites îles du sud du pays. C’est ainsi que débute cet album qui s’inspire de la figure d’un des rares témoins de ce pan sordide de l’histoire. Voilà un très beau travail, scénarisé par Luca de Santis et Sara Colaone, celui-ci basé sur des retours en arrière et rendus possibles. Nous y 2024-03-19_16h07_08.pngdécouvrons Nico et Rocco, deux journalistes qui enquêtent sur cette époque avec l’aide d’un ancien exilé nommé Antonio Angelicola, alias Ninella. Les rapports entre Rocco et Ninella sont au début très tendus. Est-ce parce que Rocco n’attend du vieil homme qu’une histoire ? Ce qui pourrait expliquer les réticences de ce dernier à se livrer... Raconter publiquement ce que les homosexuels ont vécu à cette époque sur cette île pourrait-il avoir des conséquences ? Et quels bénéfices mais aussi quels pièges se cacheraient dans le désir de lever le voile sur cette histoire. Cette œuvre est utile, nécessaire, dont il faut mesurer l’importance humaine pour tous ceux qui aujourd’hui encore vivent mal leurs amours faute d’en avoir le droit. C’est à découvrir aux éditions « Dargaud »

 *P’tit moment de détente*

2024-01-19_12h07_50.pngLes poissons nagent dans mon premier.

Mon second est le cri de la vache.

Mon troisième est une bande de tissu.

Mon quatrième est un pronom personnel.

On ne fait pas mon tout sans casser des œufs.signature 31.gif