01/12/2014
Cette BD est née
D'une rencontre entre...
· … Catel Muller et Benoîte Groult donnant naissance à ce passionnant roman graphique, une bande dessinée ! ''Ainsi soit Benoîte Groult'', c’est le récit de tous les combats de femmes de près d’un siècle contre le sexisme ambiant toujours présent.
· Cette BD est d’abord l’histoire d’une amitié entre deux femmes de deux générations différentes, l’une pionnière du féminisme et l’autre adepte d’un féminisme naturel. Avec plus de 90 ans, Benoîte Groult qui n’a rien perdu de son franc parler et de son humour accepte de devenir une héroïne de bandes dessines.
· Rosie, née entre deux guerres, (les parents souhaitaient un garçon pour l’appeler Benoit) obtient à 18 ans son bac avec mention et décide de se faire appeler Benoîte. Elle évoque sa carrière de journaliste, de romancière, ses combats pour la condition féminine et son engagement en faveur de l’euthanasie.
· Elle raconte sans complexe sa vie de p’tite bourgeoise, ses amants, ses trois mariages dont celui avec Georges de Caunes dont elle aura deux filles, Blandine et Lison. Remariée pour la troisième fois avec le romancier et journaliste Paul Guimard, 52 ans avec lui et une troisième fille Constance.
· Catel Muller se livre à son tour, dans ce roman graphique hybride qui alterne planches et croquis pris sur le vif. La dessinatrice garantit à son tour la transmission et la mémoire de cette histoire tout en rappelant la précarité des avancées et des menaces toujours d’actualité. C’est pour saluer ce travail que Catel s’est vu décerner le prix Artémisia.Catel travaille actuellement sur la biographie de Joséphine Baker.
· A vous de le découvrir, et pourquoi l'offrir pour les fêtes de fin d'année. Benoîte Groult (22 € environ), livre formidable que j’ai eu grand plaisir à lire.
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10/11/2014
Un village, une richesse
l'église de Souvigny
Souvigny-en-Sologne (loir et Cher),p'tit village de 500 habitants ,possède une église particulièrement remarquable. Elle est typique de ces édifices solognots, des plus anciens en tout cas, qui ressemblent à de vastes granges charpentées de bois et couvertes de grands toits de tuiles plates. L’église de Souvigny n’échappe pas à la règle et semble ensevelie sous son grand toit dont émerge son clocher couvert d’ardoises. Elle comporte aussi une galerie extérieure, « le caque toué », qui se développe de chaque coté du porche. Avant ou après le service dominical, l’assemblée villageoise se transmettait les nouvelles à l’abri de la pluie et du soleil, d’où le nom qui signifie l’endroit où l’on caquète !
A la source :
L’église de Souvigny-en-Sologne a été bâtie au XIIème siècle. A l’intérieur on peut admirer : le grand retable en bois et peint datant du XVIIème. En son centre on peut admirer une représentation assez rare de la Messe de St Martin, un épisode remarquable de la vie du saint auquel l’église est dédiée. Le tabernacle en bois doré est sculpté. Le mobilier de l’église comporte deux beaux bâtons de procession ainsi qu’un lutrin en bois du XVIII, dont l’aigle surmonte un pied admirablement sculpté. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis le 23 avril 1979.
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31/10/2014
Halloween ''Le fauteuil qui fume''
· Il fumait…
- …des cigarettes par dizaines. A dire vrai, il en fumait par centaine. Il en fumait tant et tant que ses artères se bouchèrent et un jour… on dut même lui couper une jambe.
- Mais il ne s’arrêta pas pour autant et mourut, un soir de décembre, emporté par la nicotine. Voici des années maintenant que le fauteuil de grand-père est vide. Des années qu’elle veille à ce que tout reste « impeccable »
- Bien des fois après sa mort, elle avait déplacé le lourd fauteuil contre le mur du fond afin de donner plus d’espace à la salle de séjour. Mais à chaque fois, au p’tit matin, elle l’avait retrouvé devant la cheminé. Le p’tit cendrier n’avait pas été vidé et empestait le tabac froid. Perché sur le rebord, un vieux mégot tordu était encore là. Consommé de moitié. Celui-là même que grand-père fumait lorsque la mort l’emporta.
- Le mégot avait été mordu… Une profonde entaille s’y dessinait encore distinctement.
- Parfois les domestiques se lançaient des défis. Pitting était le plus téméraire. Un jour, il osa porter le reste de la cigarette à ses lèvres avec l’intention d’en tirer une bouffée pour limiter grand-père. Mais il constata avec horreur que le mégot était encore tiède, et donna sa démission le soir même. Durant l’hiver, des bruits de béquilles se faisaient entendre : « Tchac !... Tchac !... » Parfois, on eut juré que quelqu’un toussait.
- Nul n’osait désormais entrer dans la salle de séjour. A l’exception de grand-mère qui y pénétrait avec peine afin d’aérer la pièce…
- La salle était enfumée !
- Et impossible que cela provienne de la cheminée, puisqu’aucune bûche n’y avait plus été déposée depuis de longues années ! Il fallait se rendre à l’évidence :
- Le fauteuil fumait !
- Histoire tirée de l’encyclopédie curieuse& bizarre par Billy Brouillard « Les Fantômes » imaginée, écrite& enluminée par Guillaume Bianco.
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