05/12/2014
Un Saint Ncolas différent...
On peut remonter…
· …à l’an 290 et deviner que Nicolas, en laissant tomber des pièces d’or par les fenêtre entrouverte des trois malheureuses jeunes filles, ces présents seraient peut-être tombés à l’intérieur des chaussettes que les filles avaient accrochées sous la fenêtre pour les faire sécher…
· Ce n’est qu’une hypothèse, mais quelques artistes américains se sont surement basés sur des hypothèses du genre pour dessiner ce qui constitue encore aujourd’hui un bon nombre de nos coutumes des fêtes. La première vraie référence concernant le « bas de Noel accroché au mur » a été faite par un imprimeur new-yorkais, en 1821, dans un modeste livre de huit pages racontant aux enfants, pour la première fois, et avec illustrations, la visite de Santa Claus.
· Ce même livre aura inspiré Clément Moore l’année suivante, dans son fameux poème : « T’ was the night before Christmas ». Moore aurait été impressionné par la candeur d’une telle scène. Voulant donc inclure ce geste dans sa scène féerique entourant la visite de Saint Nicolas, il écrivit dans son poème : « …The stocking were hung by the chimney with care, in hope that St. Nicholas soon would be rhere …» (on avait suspendu les bas avec soin près de la cheminée, en espérant que durant la nuit, St. Nicolas viendrait les garnir). Quant au traditionnel bas en couleur rouge, on peut l’attribuer à Thomas Nast qui eut le premier l’idée de vêtir Santa Claus "d’un habit d’un éclatant, orné d’hermine blanche". Nast illustrait ainsi le père Noël, et pour la première fois en couleur.
· Donc, le fameux bas qui avait été suggéré par Nast et Webster allait jouer un rôle de plus en plus important dans nos contes et nos coutumes de Noel en Amérique. Pendant ce temps, dans d’autres coins du monde, la coutume était déjà bien encrée depuis longtemps malgré qu'a l’instar de la chaussette, les présents étaient souvent déposés dans les chaussures des enfants. Cette dernière coutume existe encore en Egypte et aussi en Hongrie, mais le 6 décembre (fête de St. Nicolas).
Texte tiré de Lamothe Jacques « Le folklore du temps des fêtes » Edition Guérin Ltée
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03/12/2014
Animaux légendaires
Crapauds diaboliques
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Au Moyen-âge, les crapauds naissaient au cœur des pierres, croyait-on. Ils y étaient engendrés par l’humidité. On les représentait allant au sabbat (assemblées nocturnes de sorcières) à cheval sur les squelettes d’une espèce de lézard. Les sorcières les faisaient mijoter avec du serpent et du lézard pour préparer quelque recette maléfique. Elles avaient d’ailleurs une patte de crapaud sur le blanc de l’œil : La marque du Diable ! Les sculptures romanes montrent parfois des crapauds sortant de la bouche des démons ; ils symbolisent l’horreur de leurs paroles. Aujourd’hui, ils ont encore une mauvaise presse. Ce sont pourtant les amis des jardins car ils se délectent des limaces et doryphores.
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Du dictionnaire Larousse : Le crapaud est un vertébré amphibien anoure terrestre, au corps massif, à la peau pustuleuse, aux pattes postérieures courtes ne permettant pas de sauts importants. Les crapauds sont de mœurs nocturnes, carnivores et hivernent longuement, enfouis dans le sol, sans manger. La ponte, l’éclosion et la croissance des têtards jusqu’à la métamorphose ont lieu dans une mare.
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01/12/2014
Cette BD est née
D'une rencontre entre...
· … Catel Muller et Benoîte Groult donnant naissance à ce passionnant roman graphique, une bande dessinée ! ''Ainsi soit Benoîte Groult'', c’est le récit de tous les combats de femmes de près d’un siècle contre le sexisme ambiant toujours présent.
· Cette BD est d’abord l’histoire d’une amitié entre deux femmes de deux générations différentes, l’une pionnière du féminisme et l’autre adepte d’un féminisme naturel. Avec plus de 90 ans, Benoîte Groult qui n’a rien perdu de son franc parler et de son humour accepte de devenir une héroïne de bandes dessines.
· Rosie, née entre deux guerres, (les parents souhaitaient un garçon pour l’appeler Benoit) obtient à 18 ans son bac avec mention et décide de se faire appeler Benoîte. Elle évoque sa carrière de journaliste, de romancière, ses combats pour la condition féminine et son engagement en faveur de l’euthanasie.
· Elle raconte sans complexe sa vie de p’tite bourgeoise, ses amants, ses trois mariages dont celui avec Georges de Caunes dont elle aura deux filles, Blandine et Lison. Remariée pour la troisième fois avec le romancier et journaliste Paul Guimard, 52 ans avec lui et une troisième fille Constance.
· Catel Muller se livre à son tour, dans ce roman graphique hybride qui alterne planches et croquis pris sur le vif. La dessinatrice garantit à son tour la transmission et la mémoire de cette histoire tout en rappelant la précarité des avancées et des menaces toujours d’actualité. C’est pour saluer ce travail que Catel s’est vu décerner le prix Artémisia.Catel travaille actuellement sur la biographie de Joséphine Baker.
· A vous de le découvrir, et pourquoi l'offrir pour les fêtes de fin d'année. Benoîte Groult (22 € environ), livre formidable que j’ai eu grand plaisir à lire.
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