Angel et Schlesser 2023

*Angel et Schlesser*.  « La mauvaise heure », album magnifiquement travaillé  par un duo d’auteurs  luxembourgeois Jean-Louis Schlesser et Marc Angel, publié en français par les éditions Mosquito. Son histoire est en noir et blanc, ce que l’on voit souvent chez Marc Angel, devenu son style. Ce sont donc deux histoires racontées dans ce livre : celle de l’auteur qui raconte à la serveuse son prochain roman au bistrot, et le rôle qu’elle y joue, et celle du personnage du roman elle-même. Pour illustrer cela, Marc Angel travaille avec deux techniques différentes. Son histoire elle-même trouve son inspiration dans le film « M-Eine Stadt sucht eine Morder »de Fritz Lang. C’est là que vient d’ailleurs le nom de l’écrivain de cette bande dessinée, dont son rôle n’est pas tout à fait clair. Et comment également la réalité et la fiction se confondent, et contribuent au fait que le sentiment ne s’améliore pas. C’est semble-il exprès, car en plus de l’hommage à Fritz Lang, il y a un autre méchant, dont le nom commence  également par un « M » ayant un lien avec cette histoire et le Luxembourg. A découvrir vous-même !

*20 mars 1929* Un grand chef français de la Première Guerre mondiale disparaît. Il avait été élevé à la dignité de maréchal en France, en Grande- Bretagne et Pologne. Est-ce ?

• 1) *o*h.
• 2) J**fr*.
• 3**au*ey.

 

Le printemps 2023

*Le printemps tombe une nouvelle fois le 20 mars !* Ce n’est pas une exception, il faut savoir que la terre met pour tourner autour du soleil ne dure pas exactement 365 jours mais plutôt 365,2425 jours. Cela produit des décalages dans les dates d’une année à l’autre. Ainsi, l’équinoxe de printemps, qui dans l’hémisphère nord tombe souvent le 21 mars à donc cette année lieu le 20 mars. Et lorsque nous serons  en 2044 cela sera le 19 mars. Un p’tit dicton ! Quand le printemps arrive, le merle chante ainsi que la grive

A volonté.

*A volonté*.«Tu t’es vue quand tu manges ? » Voilà une bande dessinée douce et touchante, réalisée par Mademoiselle Caroline et Mathou. Elles nous offrent leur regard, leur vécu sur la grossophobie ordinaire. Trop souvent, sous couvert de bienveillance de la part de leurs proches…, où quelques p’tites remarques assassines fusent et font bien souvent mal. Et alors, pourquoi une telle haine, un tel dénigrement. Parfois, même un simple regard suffit à blesser. On y retient à sa lecture, quelques anecdotes vécues, comme celles-ci : Tu t’es vue quand  tu manges .T’as de la chance d’être grosse, au moins t’existes. Il va falloir faire un autre sport, votre fille n’est pas assez gracieuse pour la danse. Bref ! Les journées de Mathou et Caroline sont remplies de ces p’tites phrases, parfois anodines mais toujours assassines à propos de leur poids. Enfin une réaction…, nous voilà avec un duo d’autrice/illustratrice, qui signe avec cet album réussi, de quoi prendre conscience de toute la dimension révoltante de ce qu’est la grossophobie. Et pour finir, voilà de quoi nous faire réfléchir, même si de prime abord, cela nous semble anodin. A lire absolument,c’est aux éditions Delcourt.

*P’tit moment de détente*

1. Mon premier n’est pas rapide.
2. Mon second  sert à nier.
3. Mon troisième me sert pour coudre.
4. Mon quatrième est une lettre de l’alphabet
5. Mon tout est un appareil d’éclairage.