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26/10/2023

Les mémés 26 10 2023

*Les mémés*. "Mourir peut encore attendre" . Nos octogénaires, également créées par Sylvain Frécon, reviennent pour un 2e tome, bien plus en forme que le premier. Huguette continue à trainer son chariot de courses partout. Elle semble s’inquiéter un peu plus de la mort dans ce tome ci.  Paulette avec son déambulateur à roulettes et son sac de courses est la plus acerbe du trio. Pour Lucette, la plus fragile du trio, un peu naïve et brave fille suit les deux autres que cela soit au resto ou devant la télé. A défaut d’être des vamps, toutes trois ont abandonné toute réserve pour profiter de leurs dernières années, les meilleurs ? Nos mémés sans retenue, sans filtre, ne se privent plus de dire tout ce qu’elles pensent. A leur âge, toute leur expérience va leur servir pour se moquer des voisines, déranger les travailleurs ou parler du temps qui passe. Aussi indignes que caustiques, elles n’oublient  pourtant pas de suivre les tendances et de rester dans la partie comme disent les jeunes… Un bon moment de rigolade, bien dans l’esprit Fluide Glacial : décalé et parfois insolent.

*P’tit moment de détente*

Mon premier est coupé court.

Mon second est un chiffre.

Mon tout est une racine comestible.                       

                                     Olkif Clrdemetz    

 

 

                                                                                                           

19/10/2023

Murs Murs 19 10 2023

*Murs Murs*. " La vie plus forte que les barreaux " c'est davantage une BD de croquis qu’un récit chronologique . Tignous, caricaturiste et dessinateur de presse a visité six établissements carcéraux pour nous rendre compte de la vie de cette société recluse. On y découvre la manière de voir de l’intérieur de ses établissements si décriés et, surtout, la complexité du monde pénitentiaire. La préface de notre ministre de la Justice de cette époque  " Christine Taubira ", le démontre en évoquant la prison comme un lieu de sang froid. La parole étant donnée à tout le monde : aux personnes détenues, personnels de surveillance et de la direction. Tignous ne juge surtout pas ce qu’il entend, ne dessine pas ses préjugés, mais retranscrit fidèlement les paroles de toutes celles et ceux qu’il a rencontrés. De plus, cet album a une portée toute particulière , puisque Tignous a fait partie des victimes du 7 janvier 2015 suivant les attaques du 13 novembre, lors de l’attentat de Charlie Hebdo. C’est alors son épouse " Chloé Verlhac " qui a poursuivi son œuvre et, la retranscrit fidèlement. Nous avons là un album fascinant et, très enrichi de formulaires administratifs en vigueur ( bulletins de salaires ,types et livrets d’accueil. C’est aux Editions Glénat.

*11 Octobre 1963* La fatalité réunit le même jour dans la mort la « Grande Edith Piaf » et l’un de nos écrivains, le génial  " touche - à - tout " . Est-ce ?

1) *e*n  *oct**u.

2) Je**  A*oui*h.

3) A**and  **lacr*u.

                                                                                                                     Olkif

12/10/2023

Ne lâche pas ma main.

Ne lâche pas ma main 12 10 2023.

*Ne lâche pas ma main* (Cassegrain-Duval/Bussi ). Nous sommes dans l'île de la Réunion, et à l’hôtel Amanda, ou ce couple Martial, Liane et leur fille Sofa y sont simplement pour des vacances. Ils sont à la piscine lorsque Liane quitte le bord en annonçant à son mari qu’elle se rend dans la chambre. Une heure plus tard, Martial, voulant voir ce qu’elle fait, constate son absence. Ses vêtements ont disparu, des gouttes de sang tachent le lit et la moquette. De même on vient de découvrir sur la plage, Rodin un créole qui passe ses journées à regarder l’océan, un couteau à découper planté dans son dos. Les gendarmes qui entendent Martial trouvent son attitude ambiguë. Très vite la capitaine Aja Purvi et son adjoint Christos, cernent les contradictions. Martial n’a pas attendu une heure pour remonter à la chambre, mais un quart d’heure. De plus, il a emprunté, à une femme de chambre, un chariot à linge d’une contenance suffisante pour mettre le corps d’une femme menue comme Liane. Près du cadavre de Rodin, le couteau porte les empreintes de Martial et des traces de sang de son épouse. Les gendarmes sont persuadés qu’il est responsable des deux meurtres. Rapidement, il quitte avec Sofa l’hôtel, mais change totalement d’attitude quand il découvre sur une vitre de sa voiture de location, le message suivant : « Rendé vous Anse dé cascad Demin 16h vien avec la fille » Commence alors, pour les gendarmes, la traque d’un fuyard dont on découvre qu’il n’est pas seulement un touriste. Aja Purvi sera avertie par un de ses collègues que quelques jours plus tôt, Liane à mots couverts, avait cherché à obtenir la protection des gendarmes. Martial voulant quitter l’île prématurément en a été empêchée par l’affluence touristique du week-end pascal. Une intrigue qui file à cent à l’heure. C’est aux Editions  Dupuis/Air Libre, d’après le roman de Michel Bussi, adapté par Frédéric Duval.

*P’tit moment de détente*

Mon premier fait mal au pied.

Mon second est une partie du visage.

Mon troisième est une île.

Mon tout est un oiseau.